Par En Vérité
A partir du 15 janvier 2017 Jean-Marc Ayrault, ministre français des Affaires Étrangères (ou étranges ?) veut jouer la danseuse étoile et supprimer de la chorégraphie diplomatique le grand écart au Proche-Orient, c’est du moins ce qu’il dit.
Il va tenir une « Conférence internationale sur le Proche-Orient », dans le but allégué de « remettre le Proche Orient sur le chemin de la paix ». Ancien Premier Ministre de la France et tout comme ses prédécesseurs de tous bords, il avait si bien su donner à la police les moyens de pacifier les banlieues de « non droit où elle ne parvient pas même à entrer qu’il maitrise parfaitement le sujet.
Mais il pourrait n’avoir pour projet que de faire reconnaître l’État de Palestine par la France et un certain nombre d’autres pays, dont éventuellement les États Unis qui seront présents en la personne de John Kerry. S’il a cette arrière-pensée, c’est pour de bon qu’il va devoir danser et faire le grand écart pour détourner l’attention d’un certain nombre de Chefs d’États. Gageons que, si cette félonie est déjà sur les rails, le cavalier de notre ballerine pourrait se nommer John Kerry.
Quel joli couple avec Obama pour diriger l’orchestre !
Considérons, cependant, que notre Jean-Marc national pourrait être de bonne foi. (Mille excuses aux « laïcards », qui prétendent interdire la foi au lieu de simplement la tolérer en veillant à ce qu’elle respecte les lois de la République.)
Deux états pour deux peuples ?
L’État d’Israël existe depuis 1948 et le « peuple » palestinien depuis moins longtemps mais son drapeau montre bien qu’il revendique les territoires de la Judée, la Samarie, Israël et Gaza.
Déjà, pour Gaza, il faudrait que Mahmoud Abbas s’entende, au moins sur ce point, avec Khaled Mechaal qui, aux dernières nouvelles, ne rêvait que de le remplacer, si ce n’est de le raccourcir d’une tête.
Ensuite, il faudrait qu’Israël soit d’accord.
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Enfin il faudrait que les habitants de Cisjordanie, qu’Abbas ne peut présentement administrer qu’avec la coopération policière d’Israël, le reconnaissent-je n’ose pas dire l’élisent – comme Président !
Quant aux Ayrault, Kerry et autres, que pensent-ils d’une « Conférence de la Paix Imposée» qui se tiendrait en l’absence des dirigeants ou représentants des belligérants ?
Pensent-ils qu’il suffirait de prendre une guerre et de la baptiser « paix » comme un autre a multiplié les pains ? D’ailleurs Jésus et la plupart de ses apôtres n’ont, selon le dernier et honteux vote de la France à l’UNESCO, pas pu naître Juifs sur cette terre d’Israël.
Justement, sur ce point, ils auront beau regarder ailleurs car le droit leur donne tort ainsi que l’a remarquablement démontré Maître Bertrand Ramas-Muhlbach (lire absolument son remarquable cours de Droit International !).
Le corps de ballet va entrer en scène et ne manquera pas de nous donner du spectacle et c’est bien normal avec le nombre d’artistes qui nous gouvernent.
Entre le 15 et le 20 janvier 2017, les laquais d’Obama pourraient tenter de l’aider à parfaire son œuvre commencée il y a huit ans par le « Discours du Caire » et le baisemain au Roi d’Arabie Saoudite.
Israël est et restera debout ! EV♦
Dernière minute : ce que pourrait être la déclaration finale de la Conférence de Paris du 15-1-2017 (source Haaretz avec InfoEquitable)
MABATIM.INFO 
https://polldaddy.com/js/rating/rating.jsComme d’habitude Maître Ramas Muhlbach dissecte et analyse avec exactitude et profondeur
la situation évoquée.
Mais au delà de l’analyse, aucune solution pragmatique et viable n’est avancée et…c’est bien dommage.
Il faut aller au delà de l’analyse et synthèse : un exercice rhétorique.
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L’influence que peut avoir Jean-Marc Ayrault, comme son prédécesseur Fabius et comme tous ceux qui les ont précédés au poste de chef de la diplomatie française, est quasiment nulle face aux inconditionnels pro arabes du Quai d’Orsay situés à tous les niveaux depuis des décennies : ce sont ceux-là qui ont su imposer en 1967 l’embargo sur la livraison à Israel des pièces de rechange, pourtant payées d’avance pour les avions Mirage qu’Israel avait achetés en France longtemps avant la guerre de six jours.
A-t-on jamais entendu un haut fonctionnaire du Quai s’élever contre le boycott ou contre les ignominieux torchons de l’Unesco ? Le Quai toujours égal à lui-même, il faut oser le dire, Israel l’a osé et même très fort avec les vedettes de Cherbourg…. Un coup d’épée dans l’eau ? Pas tant que ça, il faut savoir riposter, quelqu’en soit le moment et le niveau !
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Je partage votre avis et j’ai, un jour, posé à un membre du Quai d’Orsay une question sur ce sujet. Il m’a répondu qu’il n’y avait qu’un seul pays Juif où trouver un poste et de nombreux pays arabes.
En Vérité
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« Quand on n’a pas de caractère, il faut bien se doter d’une méthode », lançait l’avocat désabusé de La Chute d’Albert CAMUS. Faute d’avoir eu du caractère pour lutter contre les exaction de Bachar El-ASSAD, et celles de l’Etat Islamique, contre la menace nucléaire iranienne, contre les annexions diverses opérées par la Russie et la Chine, contre, pour ce qui est de la France, la délinquance dans les banlieues, le trafic de stupéfiants, les violences contre la Police et la Gendarmerie Nationales, les violations de la loi sur la burqa et celle sur l’Etat d’urgence, on recourt à la bonne vieille méthode multi-séculaire. Et, dans le même temps où des instances internationales affirment que l’anti-sionisme n’est que la forme nouvelle de l’antisémitisme (ce qu’avaient déjà dit Vladimir JANKELEVITCH et Martin Luther KING), s’en prendre à Israël est un moyen infaillible de parvenir à un consensus – tout en restant « propre sur soi » car ce n’est, bien sûr, pas aux Juifs que l’on s’attaque.
Merci à l’auteur de cet article d’avoir traité ce nouveau « Congrès [qui] s’amuse » sur le mode qui lui sied le mieux, tout en rappelant quelques vérités que beaucoup rendent inaudibles ou ne veulent pas entendre tant elles dérangent leurs projets.
Les poubelles de l’Histoire vont, elles aussi, déborder sous peu, tant certains se plaisent à vouloir les remplir.
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