« Justice pour la Palestine », une histoire de fous

Gnafron Guignol GourdinDans les réseaux sociaux, sur Facebook et autres, des groupes se sont constitués sous l’appellation « Justice pour la Palestine ».

Pour eux qui sans les connaitre, fantasment les Israéliens, ceux-ci ne sont que des colons assassins, voleurs de la terre des pauvres Palestiniens. Tout est bon pour accuser les Israéliens et les dénoncer, aucune modération, aucune vérification.

S’ils déposaient plainte au commissariat aux droits de l’homme de l’ONU (CDH), la scène pourrait se dérouler ainsi :

Acte 1, scène 1

Les plaignants entrent dans le commissariat.

Le planton : (Plein de bonne volonté en voyant entrer cette troupe, drapeaux en tête)

Que désirez-vous ?

Porte-parole :       Nous voulons porter plainte pour vol de terres.

Le planton :           Bien. Je vais vous conduire au commissaire.

Acte 1, scène 2

Dans le bureau du commissaire.

Le commissaire : Vous voulez donc porter plainte pour vol de terres. Procédons par ordre.

Contre qui cette plainte ?

Les plaignants : Les Israéliens           )
Les Juifs                  ) ensemble
Les sionistes          )

Porte-parole :       C’est la même chose.

Le commissaire : Que vous ont-ils volé ?

Porte-parole :       La Palestine, avec Gaza et la Cisjordanie.

Le commissaire : Ils vous appartenaient ?

Porte-parole :       Euh ! … Gaza appartenait à l’Égypte et la Cisjordanie à la Jordanie.

Le commissaire : Mais la Palestine ?

Porte-parole :       Elle était anglaise. Les Anglais l’avaient prise à la Turquie.

Le commissaire : Et les Israéliens ?

Porte-parole :       C’est l’ONU qui leur a fait cadeau de la Palestine.

Le commissaire : Je ne comprends pas. Elle était à l’ONU, à l’Angleterre ou à la Turquie ?

Porte-parole :       A aucun, elle était aux Palestiniens.

Le commissaire : C’est vous les Palestiniens ?

Porte-parole :       Non, nous sommes propalestiniens. Pour rendre justice aux Palestiniens.

Le commissaire : Mais c’est qui les Palestiniens ?

Porte-parole :       C’est simple, avant 1947 c’étaient les Juifs et depuis 1967 ce sont les Arabes, ceux qu’on appelait syriens du sud.

Le commissaire : Attendez ! J’ai besoin d’un verre pour me remettre les idées en place.

Planton ! Un double whisky ! (Le commissaire boit d’un trait)

Le commissaire : Reprenons. C’est une comédie ?

Porte-parole :     Non, c’est une tragédie !

Le commissaire : Ah ! une tragédie grecque !

Porte-parole :       Non, les Grecs occupaient la Palestine avant les Romains.

Le commissaire : Alors les Romains d’où tenaient-ils la Palestine ?

Porte-parole :       Ils l’avaient prise aux Juifs.

Le commissaire : Donc les israéliens ont volé la terre des Juifs c’est bien ça ?

Porte-parole :       Oui ! … Mais non ! Vous n’y comprenez rien !

Le commissaire : Si je résume, votre histoire est une histoire de fous, elle n’a aucun sens mais elle va bien dans l’esprit de notre commission de l’ONU et vous m’êtes sympathiques.

Il y a donc une victime, les palestiniens, et un bouc émissaire les israéliens, qui feront de parfaits coupables. En nous focalisons sur ce problème nous pourrons éviter de traiter les autres.

Porte-parole :       Excellent ! Il ne faut pas chercher plus loin.

Le commissaire : Parfait. Je transmets l’affaire au procureur, nous allons les faire condamner.

Cet acte 1, est imaginaire mais sa conclusion est devenue réalité.

L’Onu avec sa majorité de dictatures, islamiques ou non alignées se préoccupe-t-elle des génocides qui ont endeuillé la planète, depuis la 2 moitié du 20 siècle, qui ont fait chacun des centaines de milliers ou des millions de victimes. Au Bangladesh (Bengalis), au Cambodge (Chams, Vietnamiens, intellectuels, etc.), en Indonésie (Timor oriental), en Somalie (Isaaqs), en Iraq (Kurdes et Yezidis), Est-Congo (Pygmées), Rwanda (Tutsis), Birmanie (Rohingas), Darfour (Soudanais), Chine (Ouighours). Qui s’en souvient ? Qui s’en soucie ? Dans combien de ces conflits Israël est-il impliqué ? Aucun !

L’ONU est néanmoins focalisée sur Israël qui occupe la quasi-totalité des séances et des résolutions. Et pas plus que les actes, les mots n’ont de sens.

Ainsi, Israël est le seul pays condamné pour violation du droit des femmes (UN Watch), cependant qu’un autre organe de l’ONU, « ONU Femmes » le félicite pour son action[1].

Israël est condamné par l’OMS pour être le seul pays qui menace la santé mentale, physique, et environnementale, par ailleurs l’OMS le nomme parmi 12 pays à sa direction pour ses compétences en matière de santé et le félicite pour ses équipes de secours.

En 2016, 68 résolutions de l’ONU étaient votées contre Israël, 67 concernaient les 196 autres pays du monde. Un millième de la population mondiale occupe l’ONU à mi-temps.

Pourquoi en est-on arrivé là ? Parce que des groupes de pression influencent les décisions de l’ONU. L’OCI, Organisation de la Conférence Islamique regroupe 57 états ; elle agit pour remplacer la « Déclaration Universelle des droits de l’Homme » par la « Déclaration Islamique Universelle des Droits de l’Homme » basée sur la Charia.

Le groupe des pays « Non alignés » qui vote couramment avec l’OCI comprend 120 états dont un certain nombre sont également musulmans, membres de l’OCI.

Les pays qui proposent les résolutions anti-israéliennes sont pratiquement tous considérés comme régimes autocratiques. Ils sont majoritaires à l’ONU[2]. Ce sont eux qui font ce qu’on appelle la « légalité internationale » sur laquelle se base la « Communauté Internationale ». Les premiers à en souffrir sont les Palestiniens que les organisations internationales brandissent comme un drapeau, ils sont méprisés, infantilisés, ridiculisés.

« Justice pour la Palestine » prétendent ceux qui se disent propalestiniens sur les réseaux sociaux. Leur action consiste à multiplier les commentaires haineux et mensongers, les caricatures, les fake-news et les photos ou vidéos truquées, en voici un aperçu :

« Tout ceux qui les aides le font pour isramerde le plus grand groupe terroriste de monde installé par les cowboys et les britanniques en Palestine pour la destruction du Moyen-Orient, heureusement qu’il y a le HAMAS LE HISBOALLAH ET L’IRAN (sic) ». Rachid Mouline

Ou encore ainsi : Abobakar Abdi Ali

« HOLOCAUSTE LA BANDE DU GAZA PALESTINE

Histoire de fous.jpgMON PAYS LA REPUBIQUE DE DJIBOUTI N’A AUCUNE RELATION DIPLOMATIQUE AVEC L’ISRAËL DE LE MERDE. (Sic)». Il joint ces caricatures.

Tout ce qui est excessif est insignifiant disait Talleyrand.

On se croirait comme à « l’acte 1 » dans une pièce de boulevard où L’absurde le dispute au ridicule, et on oublie que la paix dans le monde en dépend. On est dans une drôle de situation, terrifiante et désespérante.

Du haut de son Panthéon, René Cassin nous contemple peut-être, lui qui fut président de l’Alliance Israélite Universelle, rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, prix Nobel de la Paix. Lui qui voulut tant privilégier les forces morales. Il ne peut que se sentir trahi par ce que sont devenus les Droits de l’Homme. KF

Klod FrydmanKlod Frydman, MABATIM.INFO

[1]Lettre ouverte de l’Ambassadrice d’Israël en protestation au directeur du Monde
[2]Le groupe Economist publie tous les ans un indice de la démocratie à partir de 60 critères différents et a réparti 167 pays étudiés en 4 différents types de régime : démocraties, démocraties imparfaites, régimes hybrides et régimes autoritaires.
Il y n’a que 20 pays qui sont classés comme démocraties et 37 comme démocraties imparfaites dont la France 29 à quasi égalité avec Israël 30ᵉ. Les 110 autres pays sont hybrides ou autoritaires pour ne pas dire des dictatures.

15 commentaires

  1. « Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme ! » aurait dit Cyrano. « Bachi-bouzouk, Moule à gaufre, Mussolini de carnaval, Ectoplasme à la graine de hérisson », les invectives du capitaine Haddock ont une autre gueule que les vôtres Monsieur Nordine B. qui se fait appeler Vérité.
    Quand la sottise s’associe à l’ignorance et au fanatisme on obtient ce type de réactions.
    Israël occupé par les Juifs, sionistes athées, on se demande si ce n’est pas du énième degré digne du Gorafi.

    Avec des soutiens de pacotille comme le vôtre, la Palestine doit effectivement s’armer d’une infinie patience. KF.

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  2. Vous n’êtes que mensonge depuis des temps et cela durera jusqu’à la fin des temps.
    Et ce n’est certainement pas de la bouche d’un colonisateurs, voleurs et assassins et surtout menteurs qui dira ou dictera se qui se passe en Israël état occupé par les colons Juifs.
    Vous immigrez et cohabiter avec les Arabes alors que vous les détestez bande de sales sionistes Athées.

    Vive la Palestine.

    Patience patience

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  3. Le seul coupable dans cette affaire , est qu’Israël n’a jamais su communiquer pensant être dans son bon droit et que seule la vérité triomphera ! Nous sommes toujours dans l’attente de cette vérité qui tarde à venir. Les palestiniens ont depuis longtemps gagnés cette guerre , au moins une , de communication aidés par les médias mal intentionnés , quand à Israel, elle reste sur ses positions et ne fait aucun effort de communication , sans compter que BDS gagne du terrain et là aussi Israël est incapable endiguer ce phénomène grandissant. Il serait temps de mettre en place un service de communication compétent pour les combattre tous !

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    • Pour l’instant la  » palestine  » n’existe pas et je doute qu’un jour elle puisse exister , au mieux vous aurez le droit a un Etat confettis , mais personnellement , je vous conseille de vous installer en Jordanie , la bas vous aurez une chance d’exister

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      • Si la France avait été envahie et annexée (pendant des décennies, pas surérogatoires 2/3 malheureuses années) par les Allemands et que les français avaient été les victimes contre l’humanité, d’expropriation de leurs terres, d’exécutions arbitraires… Auriez vous seulement osé dire aux Français « La France n’existe pas et elle n’existera jamais, je vous conseille la Belgique, c’est pas trop mal vous avez une petite chance d’exister là-bas »
        C’est d’une bassesse !

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  4. Whaouw, votre argumentaire est superbe ! Vous montrez à quel point les sionistes sont manipulateurs. Allez donc au Maghreb, et puis dites leur qu’avant ils appartenaient à l’empire ottoman, puis à la France, et donc en réalité ils n’ont aucun droit sur leurs terres.
    Voyez-vous à quel point vous êtes ridicules ? Incroyable d’avoir les yeux si fermés.
    Renseignez vous un peu et voyez ce que la seule « démocratie » du Moyen-Orient commet chaque jour.
    Un crime contre l’humanité pour en réparer un autre, telle est l’œuvre et la responsabilité que l’histoire retiendra de l’Occident en Palestine occupée.
    Car oui la Palestine est occupée.
    Vous semblez vous insurger que des personnes d’une autre nationalité que les Palestiniens puissent réagir aux crimes que comment Israël. Les Palestiniens eux-mêmes luttent tous les jours, leur échos sont étouffés. N’est-ce pas normal que d’autres citoyens du monde s’insurgent de ces injustices ?
    Allez à l’école, vous avez dû raté les cours d’éducation morale.
    Ne faites les étonnés aujourd’hui devant l’attitude des dirigeants occidentaux sur leur silence complice et leur collaboration avec le projet colonial du sionisme israélien dont ils ont été les parrains hier, et les soutiens aujourd’hui, sans même plus s’en cacher, comme le démontre chaque jour l’attitude de l’administration américaine et de son président Donald Trump en la matière.
    Petit rappel : La dissimulation par Israël de documents sur la Nakba totalitaire, les bombardements dans les hôpitaux de civils, un embargo qui étouffe le petit bout de terre qui reste aux Palestiniens, une jeunesse estropiée (soldats contre enfants, balles contre drapeaux, ah oui, j’avais oublié que les drapeaux étaient si dangereux et montraient la nécessité de tirer ! Excusez-moi), les intifadas (qui je les rappelle sont des guerres de lance pierre contre lance roquettes), les abus des lobbys israéliens pour financer leur état…
    Je pourrais continuer longtemps, mais je pense qu’il vous reste un minimum de neurones pour comprendre.
    Je me demande tout de même si vous arrivez à vous regarder dans une glace, puisqu’au fond vous savez ce qu’il passe, mais vous vous taisez, impuissants que vous êtes.

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    • Jolie diatribe, copiée collée des argumentaires palestiniens traditionnels. Vous ne répondez pas sur le fond de l’article, dont
      l’humour tragique vous a manifestement échappé.

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    • L’horreur de la condition palestinienne :

      Vous dites « un crime contre l’humanité » : qui se cache derrière sa population pour mener des actions de guérilla ? Qui tire des roquettes au hasard et donc sur la population civile et non sur des militaires ?

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    • Whaouw ! Je vous remercie de votre commentaire, il prouve que j’ai entièrement raison. Hargne, allégations, contre-vérités, insultes, la panoplie est complète.
      Vous faites probablement partie de ces militants, bien en sécurité chez eux, qui haïssent Israël et sont prêts à le combattre jusqu’au dernier Palestinien.

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    • Lisez ceci … les palestiniens arabes n.existent pas . Ce sont des colons voleurs de la terre de Palestine juive !
      Vous aurez probablement aperçu qu’on parlait beaucoup ces temps derniers des accords de Sykes-Picot, mais aucun mot concernant la Société des Nations.
      Et pourtant, c’est lors de la conférence pour la paix tenue à Paris en 1919 que des décisions importantes concernant le Moyen-Orient seront prises. 
      Sous l’impulsion du président des Etats-Unis, Woodrow Wilson, les accords Sykes-Picot, qui en somme voulaient créer au Moyen-Orient de nouvelles colonies, seront balayés de la table. La conférence de la paix vote le Pacte qui institue la Société des Nations, et nous retrouvons sous l’article 22 de ce pacte le texte suivant :
      Certaines communautés, qui appartenaient autrefois à l’Empire ottoman, ont atteint un développement tel que leur existence comme nation indépendante peut être reconnue provisoirement à la condition que les conseils et l’aide d’un mandataire guident leur administration jusqu’au moment où elles seront capables de se conduire seules…» 
      Ce texte sera la définition de la «Classe A des mandats» qui suite à la conférence de San Remo en 1920 englobera trois futurs pays indépendants en formation du Moyen-Orient, l’Irak, la Syrie-Liban et la Palestine comme état juif.
      Le 24 juillet 1922, la SDN votera à Londres, à l’unanimité de ses 51 membres, le texte juridique pour la création d’un Etat juif indépendant sur un territoire allant de la Méditerranée jusqu’au Jourdain (au moins) y compris les hauteurs du Golan.
      J’ai écrit «au moins» car en principe, la frontière du futur Etat juif à l’Est devait être le désert d’Arabie, c’est-à-dire l’actuelle Jordanie. Mais le délégué britannique, mandataire, demande «de retarder ou de suspendre l’application des stipulations du présent mandat qu’il jugera inapplicables à raison des conditions locales existantes dans les territoires s’étendant entre le Jourdain et la frontière orientale de la Palestine…».
      Cette requête est approuvée avec le consentement du Conseil de la SDN, et se trouve sous l’article 25 du Mandat pour la Palestine.
      Il est intéressant de noter que l’article 25, accordé à la Grande-Bretagne par le Conseil de la SDN, peut être considéré comme nul et non avenu du fait qu’il n’y a plus de mandataire depuis le 14 mai 1948. En conclusion, le Mandat pour la Palestine devint le Droit international, et il est indiscutable que les hauteurs du Golan faisaient partie intégrale du territoire destiné à être l’Etat juif. 
      Excusez-moi pour cette longue introduction de données historiques, mais je pensais qu’il était utile de les énumérer avant de passer au sujet spécifique du Golan.
      Le Golan est israélien
      Dans le tracé des frontières par la SDN, Mossoul se retrouvait en territoire syrien sous mandat français. 
      Ce que les Français ignoraient, c’était la présence de pétrole dans le sol de Mossoul. George Lloyd, Premier ministre d’Angleterre, demanda à rencontrer le Français Georges Clemenceau. George Lloyd lui demanda s’il s’opposerait à une rectification de frontière afin que Mossoul sous mandat français passe en Irak sous mandat britannique.  Georges Clemenceau ne s’opposa pas, et la rectification eut lieu.  Les Anglais, voulant récompenser les Français en compensation de cette perte de territoire, décidèrent de céder les hauteurs du Golan à la France, mandataire de la Syrie. Ce fut pour l’Angleterre une trahison de leur statut de mandataire de la Palestine et une violation flagrante de l’article 5 du mandat qui stipule :
      «Le Mandataire garantit la Palestine contre toute perte ou prise à bail de tout ou partie du territoire et contre l’établissement de tout contrôle d’une puissance étrangère». 
      Il est tout aussi scandaleux que la France ait accepté de la part de l’Angleterre un «cadeau» qui n’était autre qu’un vol de territoire appartenant à l’Etat juif en formation.
      Comme je l’ai écrit plus haut, le Mandat pour la Palestine devint Droit international valable à ce jour, et réaffirmé par l’article 80 de la charte des Nations Unies. 
      L’année 1945 annonce la fin de la SDN et la création de la nouvelle Organisation des Nations Unies. 
      Le principe de «l’Autorité de la Chose Jugée» garantissait les décisions et résolutions de la SDN.  Mais un groupe de personnes, y compris l’historien Ben-Zion Netanyahu, le père de l’actuel Premier ministre israélien, parvinrent à introduire dans la charte de la nouvelle organisation un article réaffirmant en son nom toutes les décisions de la SDN, y compris le mandat pour la Palestine.  
      C’est l’article 80 de la charte des Nations Unies, qui garantit la préservation de toutes les décisions de la SDN.  Et pourtant personne [Jean-Patrick Grumberg y a consacré un article entier] ne mentionne aujourd’hui l’article 80, même pas le Premier ministre Netanyahu, dont le propre père fut l’un des initiateurs.
      Il serait naïf de croire que la décision du président Trump de reconnaître le Golan comme territoire israélien fut prise en dépit et en violation d’un soi-disant Droit international. 
      Je pense que cette décision fut prise grâce à Mike Pompeo, Secrétaire d’Etat, qui fût membre du «Board» du «Center for Security Policy» qui demanda à une équipe de généraux, d’amiraux, d’assistants-secrétaires à la Défense et «last but not least» à Eugene Rostow, l’auteur de la résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’ONU, de faire une étude approfondie sur le Golan. 
      Je vous cite ici les 2 derniers paragraphes de ce long rapport :
      “A Mandate is a Trust according to ART. 80 of the UN Charter. 
      Israel’s decision to impose its laws on the Golan Heights on December 14, 1981, had eventually, RIGHTED the WRONG that was committed by the British in March 1923.
      Syria cannot make a standing claim in International Court of Law as Syria was not an independent country then, but was in his formative years under the French Mandate. 
      The ‘Golan Heights’ as they are known TODAY were never part of Syrian Real Estate, but part of the Palestine Mandate.
      «Un mandat est une fiducie au sens de l’art. 80 de la Charte des Nations Unies.
      La décision d’Israël d’imposer ses lois sur le plateau du Golan, le 14 décembre 1981, avait finalement corrigé le faux qui avait été commis par les Britanniques en mars 1923.
      La Syrie ne peut pas faire valoir de droits devant la Cour internationale de justice, parce qu’elle n’était pas un pays indépendant à l’époque, mais était dans ses années de formation sous le mandat de la France.
      Les « Hauteurs du Golan » comme on les appelle aujourd’hui, n’ont jamais fait partie des territoires syriens, mais du mandat de la Palestine.
      Voilà pour le Golan, et il en est de même pour la Judée Samarie
      Il ne faut pas oublier de faire remarquer que l’article 80 a aussi trait à la Judée et la Samarie, territoires qui n’ont jamais appartenu à aucun pays indépendant. 
      Donc, ni la 4e convention de Genève, ni la résolution 242 ne peuvent être évoquées.
      Jérusalem, capitale d’Israël
      Une dernière remarque en rapport avec la proclamation de Jérusalem comme capitale d’Israël.
      La légitimité de la création de l’Etat d’Israël ne repose pas sur la résolution 181 de novembre 1947 de l’Assemblée Générale de l’ONU, qui ne fut qu’une proposition, étant donné que les résolutions de l’Assemblée Générale ne sont jamais contraignantes, et en plus rejetées par tous les pays arabes, donc n’ayant aucune valeur juridique. Il en résulte que le refus de considérer Jérusalem-Ouest comme capitale d’Israël, même avant la guerre des Six Jours, était sans fondement.
      La légitimité de l’existence de l’Etat d’Israël se base sur la conférence de paix de 1919, la conférence de San Remo de 1920 et le mandat pour la Palestine de la SDN en 1922.
      Tout ceci me semble être sciemment oublié, également par les autorités israéliennes, ce qui me rend profondément perplexe

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  5. « Diffamez, diffamez, il en restera toujours quelque chose » : votre article illustre à merveille ce dicton. Israël sert à l’OCI (en réalité 56 États plus l’Autorite palestinienne qui n’en est pas un) à se dédouaner facilement de ses tares en désignant un bouc-émissaire commode. La mauvaise foi, la corruption galopante, la dictature ont toujours fait bon ménage avec la propension à se dédouaner de ses tares sur d’autres que soi-même. Les principaux bénéficiaires : les autocrates et leurs merdias. Les perdants : tous ceux d’ « en-bas »aux cerveaux lessivés, à la bourse plate.

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