Au cœur de cette interminable pandémie, après tant d’atermoiements, un passe sanitaire qui ne passe pas ; 14 000 plaintes, et une crédibilité générale proche de zéro, le système socialo macronien, sur le point d’aborder une campagne électorale qui s’annonce calamiteuse se devait de réagir.

Quel plus efficace artifice que la désignation, fort opportune, d’un ou d’une coupable expiatoire ?

Oui mai QUI ? Comme disent certaines pancartes

— Sibeth la gentille niaise qui venait le soir à la TV nous expliquer à quel point porter un masque est compliqué ?

— Castaner, notre spécialiste des discothèques, expert en poker et amateur de soirées arrosées ?

— Veran, notre sémillant ministre qui réagit aux études bidonnées avant même qu’elles ne soient publiées ?

— Castex, notre élégant premier ministre pour qui le mot « fusible » semble avoir été inventé ?

Non, non et encore non !

Notre sérénissime président et le système qu’il contrôle, ou qui le contrôle (je laisse le choix à mes lecteurs) a eu une idée bien plus lumineuse, et tellement plus dans l’air du temps :

Celle qui va payer c’est Agnès Buzyn !

Celle qui, après une brillante carrière médicale était suffisamment dévorée par l’ambition pour suivre aveuglément ce président inconsistant, celle qui fut suffisamment crédule pour aller porter aux élections municipales l’étendard d’un parti fantoche alors que les politiciens s étaient adroitement tous débinés ; celle qui fut suffisamment humaine pour nous faire part de ses doutes et aborder la vérité devant les cameras.

Agnès Buzyn, fille d’Élie, femme de M. Lévy sera le bouc émissaire et perpétuera une longue et douloureuse tradition que les membres du peuple juif pensaient révolue.

Chers amis, vous permettrez que je m’arrête là, car l’introspection de Kippour m’attend, aussi je prierai très fort encore pour qu’à l’avenir chaque juif ait la clairvoyance de comprendre où se trouve sa place.

Shana tova, TA⬩

Thierry Amouyal, MABATIM.INFO