
Victimitude, la tendance mode du troisième millénaire
En octobre 2020, des chercheurs israéliens ont identifié un nouveau trait de personnalité pathologique : la TIV, ou Tendance à la Victimisation Interpersonnelle. Il s’agit du sentiment durable d’être une victime dans différents types de relations interpersonnelles. Un ensemble de huit études a permis à ces scientifiques d’établir avec clarté une définition en quatre dimensions : le besoin de reconnaissance, l’élitisme moral, le manque d’empathie et la rumination (ScienceDirect).
Cela résume bien la psyché du militant BDS1 lambda, mais pas seulement la sienne : ces quatre dimensions se retrouvent chez nombre d’idiots utiles, recherchés par des politiciens dont la zone de chalandise couvre l’ensemble des individus définis par un particularisme, quel qu’il soit. Ainsi, il y a celles qui préfèrent les blondes, ceux qui n’aiment que les chauves, il y en a qui sont gauchers, des qui ont peur des nains de jardins à brouette2, il y a des hésitants qui ne sont ni chèvre ni chou, des qui sont ambidextres, il y a ceux qui veulent porter des bas résille et celles qui ne sortent que déguisées en boîte aux lettres…
Dans la revendication, tout est bon pour la TIV
Toutes les occasions peuvent prêter à plainte de la part des TIVeurs. C’est ainsi que la variole du singe, dont la gravité est inversement proportionnelle à sa contagiosité, permet à différentes congrégations d’activer la Tendance à la Victimisation Interpersonnelle de leurs membres.
Alors que, le 25 juillet 2022, 1567 Français étaient atteints de cette nouvelle maladie, l’Inter-LGBT y a trouvé matière à fustiger « le manque de préparation et de transparence du gouvernement (Sanimemoirs.com) », qui aurait certainement dû trouver le vaccin avant que la maladie soit identifiée.
Qui sont ces serpents qui sifflent sur la paille dans l’œil du gouvernement ? 90 % des malades sont des hommes ayant eu des relations non protégées avec d’autres hommes. Toutes choses égales par ailleurs, cela laisse supposer que c’est au cours de ces relations que le virus est échangé. Qu’est-ce qui les empêche de conclure qu’ils peuvent s’en protéger, comme ils l’ont fait pour le SIDA ?
Ce n’est ni une poutre dans l’œil, ni une plume dans le derrière, c’est une TIV dans la tête.
Pendant que les associations s’insurgent contre le risque de stigmatisation, d’autres Yakafaukon réclament « une prévention accrue, factuelle et non jugeante, auprès des personnes exposées (Libération) ».
Je me plains, donc j’existe
Au XXᵉ siècle, la variole était une maladie infectieuse, très contagieuse, due à un poxvirus. Le vaccin existe depuis 1957 et comme les antivax n’existaient pas à l’époque, il a permis de déclarer la maladie éradiquée en 1980 (Doctissimo).
La variole était surnommée « petite vérole », par opposition à la « grande vérole », alias la syphilis, qui n’a pourtant, étiologiquement, rien à voir avec elle.
Mais l’étiologie ne fait pas le moine et encore moins sa réputation. Est-ce pour cette raison que la ville de New York trouve le nom « variole du singe » stigmatisant ? Stigmatisant pour qui ? Pour les singes ? Non. On aimerait savoir ce qui se passe dans la tête d’Ashwin Vasan, le commissaire à la Santé de la Grosse Pomme, pour qu’il exige que l’on modifie « cette terminologie {qui} est ancrée dans une histoire raciste et douloureuse pour les communautés de couleur. (le Figaro) »
Ambrose Pierce, brillant contemporain de Mark Twain, voyait dans le singe « un animal arboricole qui se sent également très à l’aise dans les arbres généalogiques. » Il avait raison : si le singe peut nous transmettre sa variole, c’est que notre ADN n’est pas très éloigné de cette branche de nos ancêtres. Pourquoi les communautés de couleur s’en offusqueraient-elles plus que les autres ?
Ashwin Vasan projette-t-il sur autrui des pensées nauséabondes ou prend-il sa vessie pour un lampion de manif Black Lives Matter ?
Modifier le nom de la variole du singe au motif qu’il déplaît aux malades devrait inspirer le SPPP, Syndicat des poules, prostituées et putains, que la grippe aviaire fait glousser jaune ! LM♦

Liliane Messika, MABATIM.INFO
1 BDS est l’acronyme incomplet de Boycott Désinvestissement Sanctions Contre Israël.
2 Si, si, ça existe et un nom a même été attribué à leur fantaisie : la nanopabulophobie.
« Variole du singe »…
Les premiers à se sentir TIVéS devraient être….. les Juifs
vu que le Coran les traitent de singes (et aussi de porcs..).
JP Lledo
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