Gaza : En quoi cette guerre est-elle différente de toutes les autres guerres ?

Coleman Cruz Hughes

[19 avril 2024]

Un Noir américain content de son sort sans être démocrate, ça existe ?

Bien sûr ! Ils sont même des centaines et nombre d’entre eux ont une renommée internationale : Herschel Walker, Thomas Sowell, Candace Owens, Shelby Steele, Armstrong Williams, Roland Fryer

Coleman Cruz Hughes, lui, est quasi inconnu en France. C’est un tout jeune écrivain américain. Comme la valeur n’attend pas le nombre des années, il avait été sélectionné parmi les 160 meilleurs lycéens des États-Unis pour obtenir une bourse du United States Presidential Scholars. Diplômé de philosophie à Columbia (avant que cette prestigieuse université se discrédite par son antisémitisme (le Monde), il a activement participé au Manhattan Institute for Policy Research, un « think tank », qui est classé dans le Global Go To Think Tank Index (GGTTI) de l’Université de Pennsylvanie.

À 28 ans, il a déjà été publié par Quillette, le New York Times, le Wall Street Journal, le Washington Examiner et d’autres titres prestigieux.

Coleman Hughes est aussi chercheur pour le projet « 1776 Unites », qui réunit des experts en matière de pauvreté, de développement économique, d’inégalité raciale et d’autres problématiques centrales, afin de proposer des solutions pragmatiques, efficaces et réalisables.

Et en plus, Coleman Hughes est a-dogmatique

Interviewé sur un média grand public américain sur la guerre entre Israël et l’Iran, directement et par Hamas interposé, il pose une question d’actualité :

En quoi cette guerre est-elle différente de toutes les autres guerres ?

Le 22 avril 2024, tous les Juifs du monde ont demandé, lors du rituel de la fête de Pessah’, « en quoi cette nuit est-elle différente de toutes les autres nuits ? »

Coleman Hughes répond à la version contemporaine de celle que Jésus a posée lors de ce qu’on nomme en français « la Cène », où il célébrait, avec ses apôtres, la sortie d’Égypte de ses ancêtres, les esclaves hébreux.

Qu’est-ce qui fait de la guerre initiée par le Hamas le 7 octobre 2023, une guerre unique ?

Ce n’est pas le nombre de morts civils, répond-il, même si le ratio de civils par combattants est encore plus faible que celui de l’armée américaine contre Daech à Mossoul : 10 000 civils morts pour 4 000 membres de l’État islamique, alors que Tsahal a tué environ 13 000 terroristes et qu’on estime à environ 19 000 le nombre de civils touchés.

Ce qui est unique c’est qu’il y a une armée, le Hamas, qui a perfectionné l’art de se fondre dans la population civile, de sorte qu’il est impossible d’en frapper les soldats sans toucher des civils autour d’eux.

D’autres armées l’avaient déjà fait, mais pas avec ce degré de perfectionnisme.

« Aucune armée dans toute l’histoire militaire n’a eu 15 ans pour construire 450 km de tunnels sous une ville, des tunnels qui ne servent pas à abriter les civils, mais les combattants eux-mêmes, afin qu’ils puissent opérer juste en dessous d’une école maternelle ou d’une mosquée.
C’est ce défi auquel aucune autre armée n’a jamais été confrontée, qui rend cette guerre différente.1 »

Coleman Hughes considère que c’est une tragédie, résultat direct du modus operandi du Hamas.

Du fait de cette stratégie, Israël est confronté à un dilemme insoluble :

– soit il veut zéro victime collatérale et il laisse le Hamas s’en tirer indemne. Mais dans ce cas, cela démontre que le mouvement terroriste a inventé la stratégie parfaite, celle où des terroristes peuvent traverser la frontière, aller de maison en maison massacrer les civils ennemis et retourner s’abriter derrière leurs compatriotes, transformés en boucliers humains, sans craindre de représailles ?

– Soit Israël s’y refuse. Et le résultat n’est pas beau à voir. « Mais je ne pense pas que nous puissions vivre dans un monde où cette stratégie est permise. »

Le fait est…

Comment réagirait la France si des barbares cachés en son sein sortaient de leurs « quartiers » pour massacrer des kouffar avant de retourner s’abriter au milieu de leurs femmes voilées ?

On vient d’en avoir un énième exemple, à Grande-Synthe, cette fois : des barbares mineurs ont massacré à la hache un jeune homme de 22 ans prénommé Philippe, à qui ils avaient tendu un guet-apens sur un site de rencontre (le Figaro).

Philippe est mort à l’hôpital.

Que risquent ses assassins ?

– En France, une tape sur les doigts, considérée, dans leur milieu, comme une incitation à recommencer.

– En Israël, le 7 octobre a été l’électrochoc qui a mis fin à la bien-pensance. Désormais, les assassins sont poursuivis et emprisonnés ou tués.

C’est ainsi que l’État juif se révèle notre seul rempart contre la barbarie, dans ce qui est une guerre de civilisations.

Les dirigeants des démocraties molles attendent le déluge en faisant semblant de croire que s’ils se montrent gentils et indulgents, la violence s’arrêtera à leurs frontières, comme l’a fait le nuage de Tchernobyl. C’est exactement le contraire qui se produit, quand l’adversaire considère la force comme d’essence divine.

Plutôt que de prendre les mesures qui s’imposent, même si, comme l’observe Coleman Hughes, leurs électeurs les plus humanistes le leur reprocheront,

Nos gouvernants préfèrent vilipender ceux dont le courage souligne encore plus leur lâcheté. LM

Liliane Messika, MABATIM.INFO


1 Vidéo sous-titrée en français https://www.youtube.com/watch?v=lU5eTjS1pQ8


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Un commentaire

  1. je ne connais personne qui ne partage pas la crainte evidente d un effondrement plus ou moins sanglant de la France .
    les memes causes produisent les memes effets , les autruches françaises bien secondées par les imbeciles inutiles de la gogoche conduisent le pays au chaos et le peuple a la catastrophe .
    C est comme si le titanic avait quitté le port avec l adresse exacte de l iceberg

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