Les réseaux sociaux et la France Potemkine des médias et de la publicité

Les politiques et les journalistes se plaignent constamment des réseaux sociaux, des fausses nouvelles qu’ils propagent, de la violence et de la haine qui y sont développées.

C’est amusant…

En effet, personne n’a oublié que « les masques qui ne servaient à rien étaient devenus obligatoires », qu’il n’y a jamais eu 500 morts causés par un bombardement d’un hôpital de Gaza, ni que le politiquement correct pollue gravement pratiquement tous les médias.

Apports et risques des réseaux sociaux

En fait, les réseaux sociaux ont beaucoup apporté à la société : contact avec la famille, les amis ou les relations même s’ils sont éloignés géographiquement ; partage des nouvelles, des événements en temps réel ; possibilité d’exprimer ses opinions, ses idées, sa créativité ; capacité à mobiliser du monde sur des questions importantes, humanitaires ; utiles professionnellement pour rechercher un emploi, promouvoir ses compétences, son entreprise ; enfin ils offrent une grande variété de divertissements, des vidéos amusantes aux jeux en ligne. Ils sont l’un des charmes du monde d’aujourd’hui.

Cependant, loin de moi de nier le fait que les réseaux sociaux génèrent des problèmes, en effet ils peuvent : entraîner une dépendance, une addiction, un temps excessif passé en ligne ; créer un environnement propice au harcèlement ; exploiter des informations personnelles à des fins malveillantes, jusqu’à l’usurpation d’identité ; être une source de mésinformation, de désinformation ; encourager des comparaisons avec les autres, des challenges viraux qui peuvent pousser à prendre des risques inconsidérés, entraîner des sentiments d’insatisfaction, de jalousie ; enfermer les utilisateurs dans une bulle où ils ne voient que du contenu qui confirme leurs opinions préexistantes ; être un moyen d’approche pour des arnaqueurs, des manipulateurs (islamisme…) ; marquer pour toujours quelqu’un, car tout le contenu publié sur internet ne disparaît jamais.

Les politiques et les journalistes focalisent leurs attaques sur Facebook, X et TikTok qu’ils utilisent abondamment pour faire du buzz, mais qu’ils n’aiment pas, car ces médias ne s’embarrassent pas de leur politiquement correct manipulateur qui cherche à donner à voir une France Potemkine correspondant à leurs vœux. On notera ici que les États, pas seulement la Chine et la Russie, se servent des réseaux sociaux pour leur propagande et que c’est eux qui sont les initiateurs des plus grandes manœuvres dans ces médias.

Finalement, il faut retenir qu’il existe bien d’autres réseaux numériques qui sont très largement utilisés de façon bénéfique pour la société (en milliards d’utilisateurs dans le monde) : YouTube (2,5), WhatsApp (2), Instagram (2), WeChat (1,3), Messenger (1)… sans oublier PinterestVinted

Pour aller plus loin sur ce sujet, vous pouvez consulter la liste 2023 des 62 réseaux sociaux les plus populaires.

Deux risques à prendre cependant très au sérieux : l’usurpation d’identité et la perturbation des adolescents

– L’usurpation d’identité est un cauchemar dont il est difficile de sortir tant les autorités se montrent peu coopératives, peu efficaces, même si votre innocence est établie, les tracas vont durer et vous pourrir la vie pendant des années. On est difficilement à l’abri d’une telle situation, car la collecte des informations personnelles nécessaires est aujourd’hui plus facile à cause du numérique qui permet de nombreux vols d’éléments clés directement sur les plateformes que nous alimentons, ou via du phishing, de l’intimidation, du harcèlement, ou en se faisant passer pour quelqu’un, une banque, les impôts, l’une de nos relations… Comme pour les squatteurs l’État est aujourd’hui totalement défaillant sur le sujet.

– Les adolescents accèdent aux plateformes numériques avec naïveté, étalent facilement leur vie privée, s’exposent à des contenus inappropriés, à l’influence négative de pairs qu’ils ne connaissent pas vraiment, à de la cyberintimidation, à du harcèlement, ils subissent une pression pour se créer une image qui soutienne les comparaisons, qui ne les isole pas, qui leur évite une mauvaise estime d’eux-mêmes, qui n’affecte pas leur propre confiance, enfin ils deviennent dépendants, surinvestissent du temps au détriment d’autres activités, y compris les devoirs, le sommeil et les interactions non virtuelles de la vraie vie. En plus des parents, l’école a un rôle d’éducation à jouer mais on n’y est pas prêt et la route sera difficile.

Les réseaux sociaux sont largement globalement bénéfiques

Les réseaux sociaux sont un monde virtuel qui est moins dangereux aujourd’hui que les nombreuses zones de non-droit que bien de nos villes ont. De la même façon que sur la voie publique, sur les réseaux sociaux il faut avoir un comportement adapté, un comportement que votre grand-mère ne désapprouverait pas. De la même façon que sur la voie publique, sur les réseaux sociaux il faut qu’il y ait un maintien de l’ordre qui n’existe pas aujourd’hui et qui reste à définir.

Enfin, on notera que nos politiques et nos médias accusent les réseaux sociaux de nous faire courir des risques et vivre dans un enfer, ils montrent ainsi au combien ils sont hors sol.

L’enfer aujourd’hui dans la vie réelle concerne avant tout des sujets plus importants que « des likes, des tweets, des vidéos plus ou moins inadaptés », des sujets comme : se nourrir, se vêtir, se loger, se protéger des violents…

Pour finir de façon plus légère, vous pouvez regarder ces vidéos :

  • Anne Roumanoff qui s’en prend aux réseaux sociaux : cliquez ici
  • Angèle qui chante « Tout le monde il veut la Thune, tout le monde il veut la “fame” » : cliquez ici

Michel Bruley, MABATIM.INFO


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