
Article précédent :
Itinéraires croisés : un juif en Europe (1/2)
Destin d’un juif de Chine
Le roman le Destin d’un juif de Chine, écrit en 2016, évoque un autre artiste qui contrairement à Alexandre Tansman n’a pas eu le temps de réaliser ses rêves. Il s’agit du jeune pianiste Semyon Kaspe, devenu en 1933, à l’âge de 24 ans, une victime expiatoire dans sa ville natale Harbin qui se trouve dans la province chinoise de Mandchourie au nord-est de l’Asie. Ce grand territoire est partagé entre la Chine qui en possède 1 550 000 km², et la Russie avec un territoire d’un peu moindre de 1 000 000 km².
À la fin du XIXᵉ siècle, Harbin, une localité mandchoue, acquiert une importance stratégique grâce à la construction du Transsibérien qui devait être prolongé par le Chemin de fer de l’Est chinois qui raccourcissait fortement le trajet jusqu’à Vladivostok. Le ministre des Transports (ou de Voies de communication, d’après la nomenclature russe) Serge Witte, nommé à ce poste en 1892 par l’empereur Alexandre III, souhaitait achever le plus rapidement le Transsibérien, en y rajoutant le « Transmandchourien ». Ainsi la Russie allait pénétrer plus profondément dans le territoire du pays voisin permettant à Harbin de gagner en importance ; une petite bourgade obtint le statut de ville en 1898 et la même année, d’une manière toute symbolique, fut construit la gare ferroviaire qui reste de nos jours l’un des plus anciens bâtiments de l’agglomération. Le caractère russe et orthodoxe sera donné par des lieux de culte : en 1902 grâce à la construction de l’église de l’Intercession-de-la Mère de Dieu, suivie en 1907 par la cathédrale Saint-Sophie, une réplique à l’identique de l’Église de l’Épiphanie à Saint Pétersbourg.
La ville croît rapidement et dépasse en 1917 (au moment de la révolution et du changement du régime en Russie) 100 000 habitants parmi lesquels plus de la moitié étaient des citoyens russes, avec un nombre important de Juifs, expatriés de la mère-patrie.
Mère-patrie ? Vraiment ? On peut en douter, car dès les années 1880 et surtout après la désastreuse guerre russo-japonaise de 1904-1905, l’exode des Juifs qui fuyaient la Russie pour échapper aux pogroms, aux diverses persécutions ou encore à l’obligation de séjourner dans la zone de résidence, devint massif.

Mais le roman Destin d’un juif en Chine se penche sur un épisode bien particulier de leur histoire, car ces Juifs russes choisirent de partir non pas vers l’Ouest, surtout les États-Unis, mais vers l’Est, et plus précisément vers l’Extrême-Orient. Souvent il s’agissait de conscrits qui avaient participé au conflit entre la Russie et le Japon. L’un d’eux, le fameux Joseph Trumpeldor1 deviendra même le militaire juif le plus décoré de l’armée russe. Par ailleurs, le ministre Serge Witte chargé de négocier le traité de paix après la défaite russe, considérait que cette présence allait être tout à fait bénéfique pour le développement de l’Extrême-Orient. Pour cette raison il fit lever en Mandchourie les contraintes imposées aux minorités nationales sur le territoire de l’Empire. Ainsi en quelques années la communauté juive à Harbin se consolida et put s’enorgueillir de l’existence d’une synagogue, d’une école hébraïque, d’un cimetière, d’un mikvé, d’une résidence pour personnes âgées, d’une association de femmes, d’une bibliothèque.
Dans le roman Destin d’un juif en Chine nous suivons l’histoire tragique de la famille de Yosef et Malka Kaspe. Le jeune couple s’installa à Harbin en 1906, venant d’une petite ville biélorusse Cherikov où les pogroms endeuillaient la communauté. Yosef faisait partie de ces Juifs qui avait participé à la guerre russo-japonaise à l’issue de laquelle il avait choisi de rester en Mandchourie. Leurs deux fils Semyon et Vladimir naquirent dans la bourgade qui ressemblait encore à un village, mais qui allait croître très rapidement.
À son arrivée, Yosef avait ouvert une petite horlogerie, mais la base de son activité était le négoce en bijouterie. Il put ainsi se constituer un important capital et, en 1913, à la veille de la première guerre, il acheta un terrain dans le centre de Harbin où fut érigé l’imposant et l’élégant hôtel Moderne qui existe encore aujourd’hui. Yosef Kaspe était un homme sévère et exigeant envers ses fils, pourtant obéissants et de surcroît excellents élèves. L’aîné, Semyon, fréquentait le Conservatoire de la ville où les professeurs lui prédisaient une belle carrière, tandis que le cadet, Vladimir, préférait les arts graphiques ; d’ailleurs, plus tard, il deviendra architecte.
Dans cette famille juive il y avait une gouvernante qui enseignait aux garçons le français. Elle était originaire des Ardennes et, bien avant la révolution, travaillait dans une famille russe qui avait fui le pays après la révolution bolchévique. Une fois arrivée en Chine, elle fut licenciée et se retrouva sans travail. Yosef l’employa et ainsi ses deux garçons apprirent le français, ce choix allait avoir une importance capitale dans leur vie.
En 1926 Semyon, âgé alors de dix-sept ans et Vladimir cadet d’un an, furent envoyés en France pour poursuivre leurs études au lycée Janson de Sailly. Parallèlement Semyon continuait ses cours de musique avec Lazare Lévy et Isidor Philipp tandis que Vladimir rêvait d’intégrer l’École de Beaux-Arts. Quatre ans plus tard, leur mère arriva seule à Paris ce qui provoqua à la fois la joie et l’étonnement des garçons. Elle ne souhaitait plus retourner à Harbin, laissant entendre des graves désaccords avec son mari.

À la même époque, l’armée nippone occupa la Mandchourie, en y installant l’État vassal du Mandchoukouo avec à sa tête l’ex-empereur de Chine, Puyi2. Au vu de tous ces événements, les deux frères demandèrent une naturalisation qui leur fut accordée en octobre 1932, en francisant par la même occasion leur nom qui s’écrirait dorénavant Kaspé. Il pouvait sembler alors qu’ils allaient rester en France, où Semyon avait déjà donné quelques concerts dans la prestigieuse salle Pleyel, très bien accueillis par l’exigeant public parisien.
Mais en 1933 Yosef ordonna à Semyon de revenir à Harbin pour y donner des concerts dans la salle de son grand hôtel Moderne. Il lui promettait même des tournées à Tokyo et Shanghai. Malgré l’opposition de sa mère, de son frère et de ses professeurs parisiens, le jeune homme s’exécuta…
Quelques semaines plus tard sa famille fut informée par le Consulat de France à Harbin que Semyon avait été enlevé et qu’une demande de rançon avait été adressée à son père. La police suspectait que ce rapt avait été organisé par une formation fasciste et antisémite, dirigé par un certain Radzoïevski, qui avait repris ainsi les traditions des Cent-Noirs3, apparus en Russie au début du XXᵉ siècle. Pour être plus au goût de l’époque, ce parti prit le nom de Parti fasciste russe et il rassemblait près de 20 000 membres. Ravi de conclure une alliance avec le Japon impérial, Rodzaïevski appela alors à la persécution des Juifs, au rétablissement de l’influence de l’Église orthodoxe et à la formation d’un front asiatique antibolchévique avec l’empereur japonais Hirohito.
Mais Yosef Kaspe refusa de verser la rançon, et malgré l’aide du Vice-Consul Albert Chambon, Semyon ne fut pas retrouvé vivant. Son corps supplicié fut découvert plusieurs semaines plus tard et enterré au cimetière juif de Kharbin. Mais cette mort n’est pas restée oubliée, elle devint une sorte de légende et il existe plusieurs livres qui essaient d’analyser l’enchaînement fatal des événements qui ont conduit à ce meurtre qu’on pourrait qualifier de rituel.
Dans ces années, la ville fut plongée dans la violence, ce qui provoqua la diminution drastique de sa population. Les Juifs préféraient partir pour Shanghai où une nouvelle communauté juive se reforma tandis que celle de Harbin fondit rapidement, passant de quinze mille personnes à six mille. Le destin de Russes fut aussi tragique, car ceux qui pour leur malheur gardèrent la nationalité d’origine, furent obligés de rentrer en Union Soviétique où pratiquement tous devinrent victimes des persécutions. Souvent ils étaient emprisonnés dans des camps de concentration, assez nombreux de l’autre côté de la frontière, dans la Mandchourie soviétique, voire fusillés par des sbires de NKVD.
Après l’enterrement de Semyon, sa mère et son frère retournèrent à Paris ; après tout ils étaient bien des citoyens français, ils n’avaient aucune raison de rester en Chine ! Ils ont réussi malgré tout à construire une vie assez harmonieuse, et les menaces qui parvenaient déjà de l’Allemagne voisine, ne semblaient pas encore trop effrayantes. Avant l’arrivée des heures sombres, Vladimir termina ses études d’architecte ce qui allait avoir une grande importance pour la seconde partie de sa vie qu’il allait passer au… Mexique.
Mais à partir de 1940 la situation de ces nouveaux citoyens français devint de plus en plus précaire. La campagne de France sera pour l’armée allemande une Blitzkrieg. Vladimir avec sa mère et sa jeune femme, Macha, se réfugièrent en zone libre où la situation des Juifs devenait de plus précaire. Alors se souvenant de son condisciple Mario Pani, fils d’un diplomate mexicain qui étudiait avec lui aux Beaux-Arts, Vladimir s’adressa au Consulat mexicain, demandant de contacter de toute urgence le père de son ami. L’employé n’avait pas l’air bien aimable, mais s’avéra être très efficace. Un télégramme fut envoyé sur-le-champ et la réponse qui promettait trois visas arriva dans la foulée. Les condamnés furent sauvés à la dernière minute !
Vladimir vécut de longues années au Mexique où il mourut en 1996. Ainsi sa vie professionnelle d’architecte se déroula dans son pays d’accueil où il érigea plusieurs bâtiments qui témoignent encore aujourd’hui de son inventivité. Parallèlement, il enseignait à l’Université Nationale de Mexico où il était considéré comme une personnalité tout à fait exceptionnelle.
A la fin de sa vie il s’était rendu dans sa ville natale pour constater surtout qu’elle n’était plus Harbin la Russe, mais qu’elle était devenue une grande ville chinoise avec une population dépassant les 10 millions d’habitants. De l’héritage juif de la ville ne reste aujourd’hui que deux synagogues, l’une érigée en 1909, l’autre en 1921, ainsi qu’un vaste cimetière où de très nombreuses tombes, dont celle de Semyon, témoignent de l’importance de cette communauté devenue avec le temps une vraie légende, aussi bien en Israël que dans la diaspora.
Destin d’un juif de Chine était écrit en 2016, cinq ans plus tard l’auteur publia sa Lettre à Moïse où il raconte la longue recherche de ses propres racines qu’il mena avec beaucoup de persévérance.
Dans la première partie du livre, l’auteur présente la France des années 1950-1960, qui nous semble aujourd’hui presque exotique. Sa famille menait une vie tranquille dans la banlieue cossue de Paris. Le cadre de vie semblait immuable. Le père toujours plongé dans son travail, lui servait d’excuse pour manquer la messe. Les études dans un lycée réputé de Saint-Cloud, les visites chez des parents éloignés, les soirées au théâtre à l’initiative de la mère, occupaient bien le jeune garçon et ses sœurs.
Or, visiblement, cet adolescent, malgré sa réussite scolaire et des éloges de ses maîtres, se sentait mal dans sa peau. Il consacrait beaucoup de temps à son travail scolaire et à ses gammes afin d’améliorer sa technique de pianiste. Il aimait la musique et nous présente un portrait sympathique et plein de reconnaissance de Madame Thomas, son professeur de piano. Et pourtant nous avons l’impression que ces activités lui servent à camoufler un sentiment de solitude face à son entourage. Son grand-père paternel, installé à Paris, dans un hôtel de la rue du Colisée, semble presqu’incongru par rapport à l’ambiance familiale, réfléchie et sage. Entre ce vieux monsieur qui parlait le français avec un fort accent et le jeune garçon naît une sorte de connivence, même si « Daddy » évitait d’évoquer son passé, ce qui pourrait expliquer « cet accent à rugosité surprenante ». Mais le petit-fils n’osait pas lui poser les questions qui pourtant le taraudaient.
Il sentait que leur vie familiale cachait des secrets, ou plutôt des non-dits qu’il voudrait élucider, mais il n’osait pas poser des questions délicates que son père savait bien éluder. Oh, il ne se révolte pas, son parcours scolaire est parfait, il apprécie ses cours de piano et son professeur qui le fait bien progresser. À dix-sept ans, ce jeune bachelier obtint une bourse qui lui permit de séjourner toute une année à Cullman dans l’État d’Alabama. Je pense qu’à l’époque des jeunes Français qui avaient pu connaître les fameuses « Sixties » in situ, ne devaient pas être bien nombreux ! N’oublions pas aussi que l’État d’Alabama était celui où la ségrégation raciale restait encore profondément ancrée dans la vie des deux communautés. (Elle sera abolie officiellement en 1964.) Par ailleurs les villes Cullman et Montgomery où débuta en 1955 le mouvement des droits civiques, ne sont éloignées que de deux cents kilomètres. Pendant ce séjour américain, il était tenté par la possibilité de s’adresser au United States Census Bureau, qui recense depuis 1790, à intervalles réguliers, toute la population du pays. Grâce à cette administration on peut retrouver les noms des émigrants entrés au cours des siècles sur le territoire des États-Unis. Mais son père l’en dissuada. En revanche, il lui envoya une lettre dans laquelle pour la première fois, il révélait l’existence d’une branche juive de la famille qui habitait à New-York. De plus, au détour d’une phrase, il avoua être juif et indiqua que leur famille était originaire de l’Empire d’Autriche-Hongrie qui aait cessé d’exister après la première guerre mondiale, se transformant en une multitude d’États indépendants d’Europe centrale et orientale. Ainsi, il comprit que la Hongrie joua un rôle primordial dans l’histoire familiale. Or, en octobre 1956 ce pays de l’Europe centrale qui s’était révolté contre la mainmise des Soviétiques, avait occupé pendant plusieurs semaines « les unes » de tous les grands journaux de l’époque.
Il s’agit d’un événement crucial dont les conséquences restent importantes encore aujourd’hui. Pour comprendre la situation actuelle en Europe, il faut souvent revenir vers l’année 1945, quand, après la victoire de l’armée soviétique, plusieurs pays de l’Est de l’Europe sont devenus une chasse gardée de l’URSS où le régime socialiste fut implanté de force, malgré l’opposition des populations. C’était bien le cas de la Hongrie où des opposants furent soumis à des persécutions très dures. En Hongrie le cardinal Mindszenty, condamné en 1949 à la perpétuité après un procès totalement inique, était par excellence un symbole de cet arbitraire.
Après la mort de Staline (5 mars 1953) et le XXᵉ congrès du parti communiste de l’Union Soviétique (14-25 février 1956) dans la plupart des pays, affiliés à l’URSS, surtout en Pologne et en Hongrie, débutèrent les mouvements de protestation. En Hongrie, le 23 octobre 1956, à l’issue d’une manifestation rassemblant plus de 10 000 personnes, une statue de Staline fut abattue. La plupart des soldats qui devaient rétablir l’ordre fraternisèrent avec les manifestants. Pour calmer les protestataires, le gouvernement libéra le cardinal Mindszenty qui reçut un accueil enthousiaste à Budapest. Il prononça aussitôt un discours à la radio, dans lequel il demanda la réconciliation nationale. Confondus par la puissance de ce mouvement, les Soviétiques quittèrent la capitale. Un gouvernement provisoire, présidé par Imre Nagy fut formé aussitôt. Le nouveau premier-ministre proclama la fin du régime avec le parti unique, l’organisation d’élections libres et surtout le rejet du pacte de Varsovie ainsi que la neutralité de la Hongrie. Ces deux derniers points étaient inacceptables pour le gouvernement soviétique, car ils démolissaient unité du bloc communiste. La réaction fut rapide et violente. Le 4 novembre, un millier de chars envahirent la capitale. Les insurgés tentèrent de résister, mais leurs forces s’épuisèrent au bout d’une semaine. Imre Nagy fut forcé de se réfugier dans l’ambassade de Yougoslavie tandis que le nouveau gouvernement, présidé par le communiste Janos Kadar fut formé. Le pays connaît alors une répression implacable. On dénombra près de 20 000 morts tandis que des dizaines de milliers de Hongrois prirent le chemin de l’exil. Imre Nagy fut tout d’abord arrêté, puis jugé en secret et exécuté le 17 juin 1958. Le cardinal Mindszenty obtint l’asile à l’ambassade des États-Unis où il séjournera pendant les quinze ans qui suivront.
Il faudra attendre la chute définitive du pouvoir soviétique pour que le pays connaisse les changements attendus depuis 1945.
Je suppose que les événements de l’année 1956 ont dû réveiller l’intérêt du père pour le pays de ses origines. La Hongrie cessa d’être une sorte de « terra incognita » Quoi qu’il en soit, en 1964, il entreprit un voyage dans le pays natal de ses aïeux, accompagné de sa femme, de son fils et de sa fille aînée. À vrai dire, la moisson de ce déplacement familial sera bien maigre. Des touristes occidentaux, dans une voiture individuelle, qui de surcroît ne parlaient pas le hongrois, devaient provoquer pas mal de méfiance auprès des autorités locales. Ce voyage semblait donner raison au père qui en profita pour cacher les quelques lettres et notes en sa possession, et qui invitait son fils à achever son parcours scolaire par le passage par les fameuses CPGE. Il passa sans trop rechigner les « deux années sans joie » dans une classe préparatoire, heureusement couronnées par la réussite au concours ce qui permet « à la maison d’entrer dans un état de légèreté, une euphorie inédite ».
Mais pour le jeune garçon, ce voyage raté deviendra un premier pas dans la recherche de ses racines qui prendra plusieurs années, mais qu’il mènera avec persévérance pour arriver au but qu’il s’était fixé. Ainsi il remontera le temps jusqu’aux années quarante du XIXᵉ siècle, retraçant le destin des membres de sa tribu. Ainsi, les uns partirent pour les États-Unis ou l’Amérique du Sud où ils s’enracineront, les autres continueront leur vie en Hongrie, d’autres reviendront en Europe pour s’installer en France.
Pour un lecteur attentif la Lettre à Moïse se lit comme une passionnante enquête d’historien.
Cette longue recherche aida certainement l’auteur à trouver ses racines. Il a pris conscience de l’importance de sa judéité, de son appartenance à une tribu avec Moïse comme premier chaînon d’une longue lignée.
Saluons sa persévérance qui enchantera ses lecteurs très reconnaissants ! AS♦

Ada Schlaen, MABATIM.INFO
1 Joseph Trumpeldor (en hébreu : יוסף טרומפלדור) né le 21 novembre 1880 à Piatigorsk dans le sud de la Russie et mort le 1er mars 1920 à Tel Haï, lors d’une attaque par un groupe d’Arabes. Après la guerre russo-japonaise de 1904-1905 il fit des études de droit à l’Université de St-Pétersbourg et émigra en Palestine en 1912. Pendant la première guerre mondiale il développa avec Vladimir Jabotinsky l’idée d’une « légion juive » qui combattrait avec les Britanniques contre l’Empire ottoman. Cette idée vit le jour en 1917.
2 L’empereur Puyi (1906-1967) Un rappel : Sa vie a été présentée dans le très beau film de Bernardo Bertolucci Le dernier empereur. (1987).
3 Cent-Noirs (en russe : Чёрная сотня, черносо́тенцы) est un mouvement antisémite, nationaliste et monarchiste d’extrême droite apparu dans l’Empire russe pendant la révolution de 1905. Il était organisé par la police tsariste.
En savoir plus sur MABATIM.INFO
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.


Madame Shlaen, bosoir
Vos recensions sont passionnantes !
Elle nous mettent « l’eau à la bouche » !
Elles nous plongent dans l’Histoire pour mieux éclairer notre présent !
Selon Ecclésiaste 3 v 15 :
« Ce qui est a déjà été,
Et ce qui sera a déjà été,
Et Dieu ramène ce qui est passé. »
Shabbat Shalom
Madame Couderc
J’aimeAimé par 1 personne