Le pogrom d’Amsterdam, minutieusement organisé, est un marqueur de l’état de terreur que les islamistes radicaux veulent installer. Qu’en est-il de demain ? Tous les scénarios sont possibles. C’est pour y travailler que DW propose une vidéoconférence pour décrypter les stratégies d’intimidation et de terreur de l’islam en s’appuyant sur deux experts : Amine Abdelmajide et Alexandre Feigenbaum.

Les islamistes radicaux sont des jihadistes. Ils ont semé la guerre et la misère au Moyen Orient, en Asie, en Afrique. Aujourd’hui, ils s’en prennent à l’Europe, qu’il veulent grignoter et paralyser progressivement : des pans entiers des programmes scolaires français sont déjà tabous.

Il est devenu difficile de relater factuellement les évènements du Moyen-Orient ; des agitateurs fréristes diffusent leurs narratifs mensongers dans les universités ; des fanatiques appellent à l’antisémitisme et à l’intifada. Il y a peu, les responsables musulmans affirmaient que le terrorisme jihadiste n’a rien à voir avec l’islam ; pourquoi se taisent-ils aujourd’hui face au Hamas ?

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Amine Abdelmajide a suivi toute la formation islamique, en particulier la mémorisation du Coran et l’exégèse. Ces études ont duré vingt ans, période durant laquelle il a approfondi ses connaissances sur les textes fondateurs de l’islam. Il a vécu deux guerres de jihad. La première appelée « guerre de libération nationale » a duré de 1954 à 1962, et il aurait aimé s’enrôler. La deuxième guerre, la « décennie noire » de 1992 à 2002 a opposé l’armée algérienne aux islamistes radicaux qui voulaient instaurer une république islamique avec une application intégrale de la sharia. Depuis une dizaine d’année, il écrit des articles et donne des conférences sur les sujets liés au terrorisme islamique, au jihadet aux préceptes du Coran.

Alexandre Feigenbaum a appris très jeune que sa famille du côté maternel avait été assassinée sans raison par les nazis. Sans autre raison que leur folie. Il lutte aujourd’hui contre tous les racismes et notamment contre le fascisme etl’idéologie des islamistes politiques et de leurs proxy soi-disant « de gauche ». Avec Bat Ye’or, avec des militants antiracistes, il a fondé l’Observatoire International de la Dhimmitude, Dhimmi Watch, qu’il préside actuellement. Alexandre est directeur de recherche. Il a dirigé une unité scientifique de le Commission européenne. DW♦