Il y a des États dont les dirigeants sont légalistes et d’autres qui sont soumis au vent poussant la montgolfière de leur ego.
Dans la famille Girouette, Macron est le malsain patron
Son tropisme anti-État juif l’a poussé à précipiter son Premier ministre en première ligne pour être le premier à annoncer que les mandats d’arrêt lancés par la CPI seraient scrupuleusement respectés.
« Cette Cour opère […] de manière indépendante, une indépendance à laquelle nous sommes, nous, République française, très attachés. Nous n’avons donc pas à commenter ces décisions, ni pour soutenir, ni pour condamner1».
Inoubliable, le théorème du En-même-temps s’applique à tous les sujets, de la couleur du panache blanc d’Emmanuel à la culture dans le pays de Voltaire et de Le Nôtre.
Les mandats d’arrêt de la CPI ne font pas exception : seront-ils mis en œuvre, si Netanyahou et Gallant passent par Paris ?
La patate chaude a été reçue par le ministre des Affaires étrangères. Il s’est bien gardé de trancher :
« C’est une question hypothétique à laquelle je n’ai pas à répondre tant qu’elle est hypothétique ».
Macron en short à Carrefour
La pathologie antisioniste aiguë de Macron l’avait poussé à prétexter de son amitié avec le Liban pour s’immiscer dans les négociations avec son ennemi perso numéro 1, le Croquemitaine Benjamin Netanyahou.
Sauf que l’adversaire d’Israël n’était pas le Liban, mais le Hezbollah, mouvement terroriste qui l’avait colonisé et qui avait déjà assassiné un de ses dirigeants2.
C’est également le Hezbollah que le Président François Mitterrand avait accusé d’avoir organisé l’attentat dans lequel 58 soldats français avaient péri, en 19833.
Macron était trop petit pour que, quarante ans après, l’affaire le concerne. Son esprit aigu d’énarque n’avait pas non plus imaginé que l’État d’Israël comptait pour autre chose que du Beur dans ces tractations.
Et pourtant… il a qualifié la France d’État non grata parce que déjà partie prenante dans la guerre anti-israélienne4.
Le mot « honte » lui étant aussi étranger que « honneur » ou « régalien », le Macron s’est aplati à 180° pour qu’on ne l’empêche pas d’aller faire le Kakou en Orient.
Bénéfice secondaire, il passera pour un héros dans la rue arabe de l’Hexagone pour avoir négocié un cessez-le-feu au seul bénéfice du Hezbollah, auquel s’identifie la jeunesse autoproclamée indigéniste et racisée.
Pas question que la gloire de la 25ᵉ heure échappe à Jujupiter
Certains pays ont un point de vue différent de celui de Karim Khan, le militant anti-israélien qui dirige la CPI : l’Angleterre et l’Italie, par exemple, considèrent qu’un État qui se défend contre une agression barbare ne peut être traité de la même façon que le mouvement terroriste qui a procédé à un pogrom contre lui. Pour autant, leurs dirigeants, légalistes, ont affirmé que le cas échéant, ils appliqueraient à regret la directive de la Cour pénale internationale et procéderaient à l’exécution des mandats d’arrêts.
Après avoir juré ses grands Allah que c’était péché de ne pas obéir scrupuleusement aux tables de la CPI, notre étrange ministère des Affaires étrangères a communiqué sur l’air du tralala arrêtera-t-y arrêtera-t-y pas : il vient de se rappeler que l’État d’Israël ne reconnaît pas la CPI et que, de ce fait, il n’est pas assujetti à ses décisions.
En effet, le Droit international (les traités signés par les États, pas les fantasme des LFIstes) garantit l’immunité aux dirigeants des États non parties.
Cela n’empêche pas le cher Khan de les viser quand même, pour la beauté du geste. Sur l’air du tradéri déra et tralala.
Tout est bien qui finit bien
Les deux impuissants, Bidon et Macren, ont annoncé en fanfare leur grand succès planétaire, le cessez-le-feu miraculeux, garanti par le talisman magique de leur conviction :
« l’annonce faite ce jour verra la fin des combats au Liban et protégera Israël de la menace que représentent le Hezbollah et les autres organisations terroristes opérant depuis le Liban. Elle créera les conditions nécessaires au rétablissement durable du calme et permettra le retour en toute sécurité dans leurs foyers des habitants des deux côtés de la Ligne bleue.5»
Ils n’avaient pas terminé leur première coupe de Champagne que les miliciens du Hezbollah rentraient triomphalement à Beyrouth avec armes, bagages et drapeaux :
Supporters du Hezbollah célébrant leur retour à Beyrouth
Dans les douze heures qui ont suivi la signature de l’accord, le Hezbollah l’a violé à deux reprises6. L’accord stipule clairement que ses séides ont obligation de ne pas traverser le fleuve Litani. À 9h07, soit cinq heures après l’heure H, huit véhicules et une moto appartenant au Hezbollah sont arrivés dans les ruines de Kfarkela (un village situé dans la zone interdite). Les FDI ont tiré un coup de semonce pour les repousser. Rebelote à 12:08 avec l’arrivée inopinée de quelques Hezbollahis à l’ouest de la frontière israélo-libanaise. Re-coups de semonce de la part de l’armée israélienne. En effet, ni l’armée libanaise ni la FINUL (qui a déjà le même mandat depuis 18 ans !) n’ont l’envie ou la capacité d’empêcher le Hezbollah de revenir dans la zone située au sud du fleuve Litani, aussi Netanyahou a-t-il été bien inspiré d’exiger une surveillance israélienne sur le no-man’s land. Poussé par son « allié » américain, il avait signé le cessez-le-feu, non sans prévenir qu’à la première provocation armée de ses génocideurs en impuissance, il sévirait. Dont acte.7
Micro-Macron et Bidon-Biden ont eu leur milliseconde de brossage d’ego, le temps de répéter que cette accalmie, résultant de leur subtile diplomatie, était éternelle.
Ils n’ont jamais entendu parler de la relativité ? Ni d’Einstein, qui chiffrait à deux le nombre des choses infinies : l’univers lui-même et la bêtise humaine.
Pour cette dernière, la preuve n’était plus à faire, alors à quoi jouent les deux guignols ? LM♦
MABATIM.INFO 
autant en emporte levant ….. c’est exactement ce que je me dis lorsque j’émets des gaz intestinaux !!!
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