par Jean-Loup Mordekhaï Msika
[22 mars 2025]

Pour le philosophe Abdennour Bidar, il y a une convergence de fond entre les valeurs fondatrices de notre République et celles de l’islam.

En fait, contrairement aux affirmations de ce prétendu « philosophe », il y a une divergence radicale, diamétrale, entre les valeurs fondatrices de la République et celles de l’Islam.

1/ Liberté dans la Responsabilité

Depuis la révélation du Décalogue ; il y a 3 500 ans, au Mont Sinaï, la civilisation « occidentale » s’est construite sur la notion de Liberté dans la Responsabilité.

Chaque être humain doit alors pouvoir développer librement son potentiel personnel, réfléchir, investiguer, créer, « Réparer le Monde » (c’est le Tikkun Olam…) tout en respectant et en aimant son prochain, en s’abstenant donc d’infliger offenses ou souffrance à qui que ce soit.

Chaque être humain est donc souverain et le pouvoir s’exerce de bas en haut, à partir de chaque individu, dans le respect de chacun, de ses droits et de ses devoirs.

C’est ce que l’on appelle en anglais le « Bottom Up », et c’est ce qui a apporté par exemple une prospérité extraordinaire, unique dans l’Histoire, à l’Amérique, et une grande créativité, une prospérité ; en quelques décennies, à l’État d’Israël, pourtant dénué de ressources naturelles.

2/ Soumission totale à la « volonté divine »,

Par contre, l’Islam (« Soumission ») s’est élaboré sur la notion de soumission totalitaire, passive, à la volonté divine, telle qu’elle s’exprime par ses représentants auto proclamés sur terre, telles que le Calife, le Guide Suprême Khomeini ou Khamenei, etc. sous peine de mort pour hérésie, offense à Dieu…

Le culte en comporte l’expression constante de cette soumission par la position prostrée, le front frappant contre le sol, au point d’y constituer une cale, une marque de dévotion sur le front.

Cette soumission de chaque être humain aux directives du Calife, du Guide Suprême le prive de toute responsabilité, de tout pouvoir d’analyse, de jugement, d’initiative, ce qui produit des sociétés privées de tout développement, de toute prospérité, où seules la violence, la corruption et la peur règnent, maîtresses.

C’est, du Haut en Bas, le « Top Down » en anglais, de la soumission obligatoire aux dictats de l’élite, de la clique régnante, le peuple étant réduit à l’état de troupeau craintif et soumis.

On peut en constater les effets dans le sous-développement général de toutes les sociétés musulmanes, dont la seule prospérité apparente ne vient que de l’exploitation, avec l’aide technique des occidentaux, des ressources naturelles, pétrole ou gaz.

Le sous-développement du monde arabo-musulman

Il n’est pas la conséquence de la « colonisation », du « racisme », de « l’islamophobie » ou du « sionisme » comme on l’entend en permanence, mais un effet direct de la réduction des peuples à l’état de troupeau craintif et soumis.

Ce sous-développement endémique conforte l’esprit de revanche et les menées conquérantes du Djihad, avec le terrorisme mondial et les menées sournoises des Frères Musulmans.

La divergence radicale, diamétrale, entre les valeurs fondatrices de la République et celles de l’Islam se traduisent donc par une réalité sociologique et géo-politique, un conflit civilisationnel, en cours actuellement. J-L-MM♦

Jean-Loup Mordekhaï Msika, MABATIM.INFO