Les alliés du djihad en occident

Par Yves Mamou,
[23 mars 2025]

En Occident certains partis politiques, médias, institutions… soutiennent le Djihad contre Israël. La haine des juifs, est-elle le nouveau moteur de l’Histoire ?

Pendant que le Hamas, le Hezbollah, les Houthis, l’Iran mène le djihad contre Israël, des médias, des partis politiques, des administrations en France, aux États-Unis ou en Angleterre (pour ne citer que ces trois pays), se mobilisent aux côtés des djihadistes.

ÉTATS-UNIS…

USAID.

Chacun pensait que l’USAID, l’agence américaine chargée de l’aide au développement, se bornait à financer des projets humanitaires hors des États-Unis. Le désossage de cette agence humanitaire par l’administration

Trump a révélé qu’USAID a joué un rôle clé dans le financement du djihad. Notamment à Gaza.

En 2016, l’USAID a versé 310 millions de dollars à la société Sanad, pour créer plusieurs cimenteries à Gaza.

Ces cimenteries ne pouvaient avoir qu’une fonction : fournir au Hamas le ciment nécessaire à l’étayage de l’invraisemblable réseau de tunnels ou le Hamas dissimule des otages israéliens, des ateliers de fabrication de missiles et des entrepôts d’armes et de munitions.

En clair, USAID a financé l’effort de guerre d’une organisation terroriste contre un allié des États-Unis. Et sans doute pas, par naïveté.

Pire encore, après avoir financé les cimenteries, l’USAID a ensuite racheté le ciment à Sanad. Ce flux circulaire d’argent ressemble autant à une initiative d’aide qu’à un système de blanchiment d’argent.

Depuis 2021, les États-Unis ont distribué 2,1 milliards de dollars à Gaza. Et le plus étonnant est que l’argent a continué d’affluer après le 7 octobre 2023, date du pogrom du Hamas qui a amené la mort de 1200 Israéliens et la prise en otages de 230 civils et militaires juifs israéliens.

Une analyse du Middle East Forum a révélé que164 millions de dollars de l’USAID ont soutenu des organisations radicales dans le monde entier, et 122 millions de cette aide ont été destinés à des groupes liés à des organisations terroristes étrangères.

L’USAID n’est pas le seul exemple d’institutions qui apporte son soutien au djihad.

Les grandes universités qui fabriquent les élites américaines de demain (Harvard, Yale, Columbia…) ont laissé des milliers d’étudiants soutenir le Hamas et appeler à la destruction de l’État d’Israël.

Les présidents de ces universités ont considéré que réprimer tout appel à la destruction de l’État d’Israël serait contraire à la liberté d’expression. Très récemment, Columbia Université s’est vu supprimer plus de 400 millions de dollars de financement fédéral pour son inaction à réprimer le harcèlement des étudiants juifs sur son campus. Pour récupérer ses dotations, Columbia aurait promis d’interdire le port du masque sur le campus, d’embaucher 36 policiers pour arrêter les étudiants pro palestiniens et nommer un vice-recteur principal chargé de superviser les départements d’études sur le Moyen-Orient.

FRANCE

La France Insoumise (LFI) a fait de la haine d’Israël le moteur de son action politique.

– Pas un jour ne passe sans que Aymeric Caron, Rima Hassan ou Thomas Portes, élus LFI… n’interviennent sur X (ex-Twitter), pour accuser Israël de tuer des enfants, ou de commettre un génocide.

– Pour déshumaniser les juifs, Rima Hassan accuse Israël d’entraîner des chiens à violer des Palestiniens, affirme que les soldats israéliens tuent des Palestiniens afin de prélever des organes et prétend que le CRIF dicte à l’État français sa politique en matière de droit international.

– David Guiraud, député de la France Insoumise, qualifie l’Observatoire Juif de Francede « dragon céleste ». Dans les mangas japonais, les « dragons célestes » sont une organisation clandestine qui dispose de tous les pouvoirs en secret.

– Jean-Luc Mélenchon s’en prend depuis des années au CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) qu’il accuse de « communautarisme » et de double allégeance. Tout au long de son billet de blog intitulé « Le jour de la honte » (2 avril 2018), il opère une division entre « le peuple français » et « les communautaristes » (juifs).

– Jean-Luc Mélenchon a imputé la défaite électorale de Jeremy Corbyn, son homologue à la tête du Labour, en Grande Bretagne, à un réseau d’influence qui réunit le rabbin d’Angleterre, le Likoud et le CRIF. Pointant les juifs du doigt, Mélenchon s’écriera : « nous ne croyons pas à un peuple supérieur aux autres ». Jean-Luc Mélenchon a aussi opposé le « peuple français » à Yaël Braun Pivet (Présidente de l’Assemblée nationale) qui « campe à Tel-Aviv ».

Le tout a culminé à la mi-mars par la publication d’une affiche représentant Cyril Hanouna, star du petit écran, en incarnation du « Juif éternel », « le célèbre et répugnant film de propagande nazi de 1940, supervisé directement par Hitler et Goebbels, dont l’objectif clairement avoué était de préparer l’opinion allemande à la Solution finale » écrit Le Point.

LFI n’est pas le seul appui du djihad en France.

On pourrait longuement parler de l’Agence France Presse qui forge une image de pays colonisateur à Israël, ou du service public de télévision qui a défendu le fake al Durah, cet enfant palestinien faussement tué par Tsahal en 2000. Le voile a commencé d’être levé (un peu) sur l’Aide publique au développement par Guillaume Bigot, député RN et Sarah Knafo, députée européenne. Les deux ont tenté de cerner le gaspillage de l’argent public au profit de causes douteuses.

GRANDE-BRETAGNE

En Grande-Bretagne aussi les universités d’élite bouillonnent sous les coups des partisans du wokisme et les supporters du Hamas semblent avoir obtenu carte blanche.

Pour ne donner qu’un exemple, la London School of Economics (LSE) a organisé le 10 mars, un évènement pour la promotion d’un ouvrage intitulé « Comprendre le Hamas et pourquoi c’est important » :

L’ouvrage déplore la diabolisation du Hamas et affirme que cette diabolisation s’est « intensifiée » après les événements du 7 octobre dans le sud d’Israël, le groupe étant qualifié de “terroriste”, voire pire. » L’un des auteurs de l’ouvrage, Jeroen Gunning, professeur de politique et d’études des conflits du Moyen-Orient au King’s College de Londres, a animé l’année dernière un séminaire pour le ministère britannique des Affaires étrangères. « Il y a expliqué, avec trois autres universitaires, que qualifier le Hamas de terroriste constituait un “obstacle à la paix” et qu’Israël était une “nation blanche et colonialiste” » écrit Mélanie Phillips.

On ne peut pas non plus oublier qu’Elon Musk sur X a aussi violemment accusé Keir Starmer, actuel Premier ministre travailliste, d’avoir contribué à minorer le scandale des gangs de violeurs pakistanais en Grande-Bretagne.

La BBC.

Mais dans cet océan de compromissions britanniques avec l’islamisme, certaines institutions jouent un rôle plus évident que d’autres. La BBC, énorme conglomérat audiovisuel public (450 millions d’auditeurs et de téléspectateurs par semaine en 2024), représente « la principale source des mensonges et de la haine d’Israël en Grande-Bretagne » écrit la journaliste et politologue Melanie Phillips.

« La BBC est au champ médiatique britannique ce que La France Insoumise est au champ politique français : un bloc de victimisation des Palestiniens et de diabolisation des juifs et d’Israël. »

Le 19 février dernier, la BBC a diffusé un documentaire intitulé « Gaza : Comment survivre en zone de guerre », un film censé illustrer les techniques de survie de jeunes enfants palestiniens dans les décombres de Gaza.

Mais, patatras, ce film dédié à la souffrance des enfants palestiniens s’est avéré être un fake monumental :

« Il a fallu exactement cinq heures au journaliste d’investigation David Collier pour découvrir qu’Abdullah, le narrateur et sujet principal du documentaire de la BBC était le fils du Dr Ayman Al-Yazouri, vice-ministre de l’Agriculture du Hamas », écrit The Times of Israel. « Collier a également mis en lumière qu’une des petites filles du film était la fille d’un capitaine de police de Gaza que Collier décrit comme un “agent du Hamas”».

Un des autres enfants du documentaire a été retrouvé sur une photo brandissait un fusil d’assaut AK-47 à côté d’un terroriste du Hamas.

Le scandale a conduit la BBC à retirer le film du catalogue et à renoncer à une éventuelle rediffusion :

« La police antiterroriste enquête pour déterminer si l’argent versé par Hoyo Films, la société de production, à la famille d’Abdullah a été reversé au Hamas, organisation désignée comme terroriste par le gouvernement britannique. La production du documentaire a coûté 400 000 £ (475 000 €), et la BBC est entièrement financée par les contribuables » écrit The Times of Israël.

QUELLE EST LA FONCTION DES SUPPÔTS DU DJIHAD ?

/… YM

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