Le pacte faustien de la Sinistra européenne

par David Duquesne,
[5 septembre 2025]

Une majorité de personnes issues des diasporas en provenance de pays musulmans a compris depuis longtemps le secret du jeu politique européen : dans leurs pays d’origine, elles votent pour l’islam politique qui affirme la loi divine ; en Europe, elles votent pour la gauche qui détruit la loi nationale. Deux visages d’une même logique : préserver son identité là-bas, miner celle des autres ici.

Mais ce serait une erreur de croire que la gauche est « dupée » par ce calcul. Non. La gauche en est complice, et même instigatrice.

Car elle n’a pas « perdu » le peuple ouvrier : elle l’a abandonné. Volontairement, cyniquement.

Depuis Mai 68, les enfants de la petite bourgeoisie intellectuelle ont imposé leur agenda : sexualité, féminisme, écologie, minorités.

L’ouvrier, jadis central, est devenu un archaïsme.

Quand, en 1981, Mitterrand arrive au pouvoir, le Parti socialiste se compose déjà surtout de petits fonctionnaires urbains.

Dans les années 80, SOS Racisme parachève la bascule :le nouvel horizon n’est plus le monde ouvrier, mais « l’Autre », avec un grand A – l’immigré, l’étranger, le minoritaire.

La fameuse note Terra Nova (2011) n’a fait que dire tout haut ce qui était acté depuis 25 ans :

« La gauche ne doit plus compter sur les ouvriers, mais sur les femmes, les jeunes, les diplômés, les minorités et les immigrés. »

Le vieux peuple ouvrier était jugé trop « réac », trop enraciné, trop français.

Une majorité de personnes issues des diasporas en provenance de pays musulmans devenaient au contraire le vecteur idéal du progressisme : une victime parfaite, une figure morale, un levier électoral.

Ce choix n’était pas une fatalité,
mais un abandon stratégique.

C’est là que l’alliance avec l’islam politique prend tout son sens.

Ces électorats issus de l’immigration maghrébine et turque cherchent à affaiblir l’assimilation ;

– la gauche cherche à abattre la nation.

Ensemble, ils trouvent une cible commune :
la civilisation européenne.

Car la gauche porte en elle une haine viscérale.

Elle hait le christianisme, colonne vertébrale de l’Europe.

Elle hait le libéralisme, force de sa grandeur économique.

Elle hait la nation, cette maison commune qui protège et rassemble.

Tout ce qui fit la splendeur de l’Europe, elle le tient pour coupable.

Son obsession : arracher les racines, briser les colonnes, effacer la mémoire.

Rien n’illustre mieux cette rage que le refus d’inscrire, dans le traité de Constitution européenne, l’héritage judéo-chrétien et gréco-romain.

Ce n’était pas un détail technique : c’était une déclaration de guerre symbolique.

Dire « nos racines », c’eût été affirmer qu’il y a un « nous » distinct, enraciné, légitime.

La gauche préféra l’Europe désincarnée, ouverte à tous les vents, prête à devenir l’auberge espagnole du monde.

Et c’est là que s’est scellé le pacte de la déconstruction :

  • Une majorité de personnes issues des diasporas en provenance de pays musulmans veulent imposer leur identité contre la nation d’accueil.
  • La gauche veut dissoudre la nation qui l’a enfantée.
  • Ensemble, ils avancent comme deux meutes qui flairent la même proie : la civilisation européenne.

Ce n’est pas une convergence accidentelle, mais une symbiose morbide.

Les uns fournissent les masses, les autres fournissent l’idéologie.

Les uns crient à l’islamophobie, les autres hurlent au fascisme.

Les uns veulent imposer la charia dans les quartiers, les autres effacer l’héritage chrétien des constitutions.

Deux bras d’une même tenaille qui écrase l’Europe entre ressentiment et haine de soi.

Voilà le pacte de la déconstruction.

Un pacte lucide, volontaire, assumé. La gauche a remplacé le prolétariat par le prophétariat.

La gauche, devenue entreprise de pompes funèbres, emmène l’Europe dans une fosse commune. DD♦

David Duquesne, Perditions Idéologiques


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