Réponse à Alexandre de Galzain

par Liliane Messika,
[13 juillet 2025]

Y cause, y cause, mais y veut pas que ceux qui sont pas d’accord lui causent !

Causeur possède le label « extrême droite » délivré par la bien-pensance à tout ce qui n’est pas situé à gauche du défunt parti socialiste. Le credo de Gauche porte aux nues le wokisme et aux gémonies Israël. Les rares amis de l’État juif et ceux qui n’ont pas pour lui de haine idéologique se trouvent donc ghettoïsés dans la « fachosphère ».

Cela ne veut pas dire que toute la droite est sioniste, tant s’en faut. À preuve, c’est dans Causeur qu’un journaliste de Radio-Courtoisie l’a démontré, en publiant une tribune intitulée « La faute morale de la droite » et sous-titrée « La droite et la guerre à Gaza : de l’honneur à la compromission ? »

Causeur n’a pas voulu de notre réaction à son éditorialiste. Pourtant, la réponse était courtoise et pertinente, chaque assertion étant justifiée par les faits, les dates et les chiffres.

Heureusement que la fachosphère s’élargit aux quatre points dactylo : il existe de plus en plus de médias à qui peu importe le faucon écrivant, pourvu qu’il soit livresque !

Un article Radio-Courtois tout de repentance et de justification préambulisé

« Le 7-Octobre, nous nous indignions justement du massacre commis par des terroristes aveuglés par la haine… nous n’avons alors pas manqué de mots pour condamner cette violence inouïe… » se justifie à l’avance le tribun, histoire de ne pas donner à la Gauche le plaisir d’identifier un antisémite au seul endroit où elle les cherche : à l’X-Droite.

Précaution peu utile : cela fait longtemps que de nombreux Juifs français ne cèdent plus au réflexe « extrême droite = antisémite ». Ils savent Mélenchon bien plus dangereux pour eux et pour la République que Marine Le Pen ou Éric Zemmour. Dis-moi quels sont tes préjugés, je te dirai où tu hais…

En revanche, qu’il n’espère pas autant d’indulgence, à gauche de la Gauche, pour sa condescendance vis-à-vis de la croisiériste humanitaire :

« Rima Hassan est Palestinienne, son peuple a vécu sa Catastrophe. Elle est immigrée par la faute de ces horreurs, elle défend l’honneur de son peuple. »

Revenez sur terre ! Rima Hassan se dit palestinienne, une nationalité imaginaire, puisqu’il n’a jamais existé d’État de Palestine. Elle est syrienne, d’une famille proche des el-Assad. Les Bouchers de Damas ont vécu leur catastrophe et Rima Hassan est fort dépourvue, quand il s’agit de rendre à son père, militaire dans l’aviation syrienne, les massacres qui sont à Bachar.

La Catastrophe majuscule que déplore Galzain n’est pas la Shoah, que singe la Naqba palestinolâtre. C’est le fait d’avoir perdu la guerre lancée par cinq pays arabes contre l’État d’Israël.2, le jour même de sa déclaration d’indépendance.

Qui dit indépendance dit émancipation d’une dépendance. Qui colonisait donc Israël ? La Grande-Bretagne. La SDN, parent de l’ONU, avait confié à l’empire-qui-ne-voyait-pas-le-soleil-se-coucher-sur-son-territoire le mandat de favoriser la création d’un Foyer national juif sur la terre de David et de Salomon. On vous parle d’un temps où l’Empire ottoman se voyait démembré après quatre siècles de toute-puissance, pour avoir choisi le mauvais camp lors de la première guerre mondiale. 1918 a sonné la Naqba pour la Turquie, alliée de l’Allemagne.

Trente ans plus tard, trois ans après la guerre mondiale suivante, cinq armées (Égypte, Transjordanie, Irak, Syrie et Liban) ont attaqué un État nouveau-né, peuplé de dhimmis sortant des camps de la mort. Et elles ont perdu ! C’est cela, la Naqba, la catastrophe, pas autre chose.

Les agresseurs avaient demandé à leurs « frères » de leur laisser le champ libre le temps de jeter le dernier juif à la mer. Environ 600 000 Arabes de Palestine1 ont obéi. Ils sont aujourd’hui six millions de réfugiépalestiniens (ne pas confondre avec « réfugiés » tout court, qui relèvent du HCR et n’ont aucun des privilèges afférant aux seuls réfugiépalestiniens héréditaires).

Au sein de cette fratrie, 156 000 individus sont restés, qui sont aujourd’hui 2,1 millions de citoyens israéliens. Arabes israéliens, ou plutôt Israéliens arabes. Avec exactement les mêmes droits que les juifs, notamment celui d’avoir des partis politiques, dont un a participé au gouvernement en 2021-22.

Ce n’est pas un détail, c’est de l’Histoire.

Galzain se cache derrière la gauche comme le Hamas derrière les civils gazaouis

« Nous avons tenté de faire croire que la gauche n’était pas sincèrement soucieuse du sort des Palestiniens alors que nous savions, alors que nous avons vu comme eux… ces images affreuses d’enfants palestiniens massacrés, de bombes pleuvant sur une ville détruite, d’hôpitaux en ruines, de mères abattues et de pères hagards à force de deuils. »

Et d’une, la gauche.

– Si elle se souciait réellement du sort des Palestiniens, pourquoi n’a-t-elle rien dit quand le camp de réfugiés de Yarmouk, en Syrie, a été bombardé par les séides d’Assad ?

– Si elle se souciait vraiment d’eux, pourquoi ne s’élève-t-elle pas contre l’apartheid véritable dont sont victimes les Palestiniens au Liban ?

– Si le sort des Palestiniens était sa préoccupation, pourquoi prône-t-elle le boycott des universitaires et des artistes israéliens, qui sont souvent plus de gauche et plus pro palestiniens qu’elle-même ?

– Si elle se souciait réellement des Palestiniens, pourquoi a-t-elle pris le parti du Hamas dès le 7-octobre, alors que les victimes israéliennes étaient soit des pacifistes assistant au festival Nova, qui célébrait « les amis, l’amour et la liberté infinie », soit des militants juifs pro palestiniens qui s’étaient installés sur la frontière avec Gaza afin d’aider les Gazaouis au quotidien ?

Et de deux, le choc des images.

Ce n’est pas pour rien que le mot Pallywood a été inventé. Historiquement, les Palestiniens n’avaient pas de pétrole, mais ils avaient une idée : convaincre les opinions publiques occidentales de délégitimer Israël pour les aider à l’affaiblir avant de le détruire. Ils sont devenus spécialistes des vidéos de propagande. On peut en voir des dizaines sur le site que leur a consacré le documentariste Pierre Rehov.

Outre Pallywood, la guerre que le Hamas a lancée contre Israël a bénéficié de l’Intelligence artificielle, soit pour recycler des photos réelles provenant d’autres conflits, soit pour générer des images.

L’une d’entre elles illustrait une frappe israélienne ayant prétendument tué 9 enfants à Gaza, en mai 2025. C’était au moins la deuxième fois qu’elle servait. La fois précédente, elle ornait des articles affirmant que les 9 enfants d’une famille différente avaient péri, deux mois plus tôt.

Quant aux images générées par intelligence artificielle, pourquoi les recycler pour deux conflits différents, alors qu’il suffit de quelques minutes pour en créer une originale ?

Ci-dessous, c’est le bébé lui-même qui est né, non pas d’une FIV mais d’une AI. Quand il a fait la Une de Libé, c’était son deuxième coming out. La première fois, huit mois auparavant, elle illustrait un tremblement de terre qui avait touché la Turquie et la Syrie.

Normalement, en huit mois, ça change plus que ça, un bébé !

Un enfant qui meurt, c’est une tragédie pour tous les humains qui ont un cœur

C’est pourquoi la propagande anti-israélienne s’appuie sur des chiffres abracadabrantesques de morts d’enfants. Un enfant qui meurt, pour le Hamas, c’est une stratégie.

En attaquant des civils israéliens avec autant de barbarie et en diffusant les images de leur sadisme avec autant de jubilation, les dirigeants du Hamas n’ignoraient pas qu’ils subiraient les représailles d’un ennemi beaucoup plus fort que lui. Ils comptaient bien là-dessus.

Le Hamas a recouru à la stratégie qui lui avait toujours réussi auparavant :

des photos d’enfants morts étaient publiées, l’opinion tirait sur la piñata d’indignation, la bobinette chérait et les bonbons de bien-pensance-à-sens-unique onuso-européo-obamo-bidenienne servaient de munitions contre les représailles israéliennes, permettant à l’agresseur de reconstituer ses arsenaux et ses tunnels.

Ayant frappé fort militairement, il en a fait autant dans sa communication : il a argué de 70 % de femmes et d’enfants parmi les victimes. Avec un succès inespéré : l’ONU, l’UE, les « chancelleries »… tout le monde y est allé de sa réprobation contre l’État juif.

Dekisfouton ?

Tsahal (acronyme en VO de Armée de défense d’Israël) réussit à assassiner les dirigeants du Hamas cachés au fond des tunnels, à viser 14 experts iraniens travaillant sur la bombe nucléaire destinée aux petit et grand Satan et il serait si maladroit que 70 % de ses projectiles tomberaient sur des femmes et des enfants ?

Impossible. Donc l’État juif fait exprès de viser les plus vulnérables, quitte à laisser ses ennemis surarmés gambader à ses frontières.

Mais pourquoi ferait-il cela ? Par sadisme ? Pour se faire détester un peu plus ? Ou alors, ou alors… Serait-il possible que le Hamas mente sur les chiffres ?

Alexandre de Galzain est tombé dans le panneau :

« Mais qui ne comprend pas aujourd’hui que si le colonialisme est un impérialisme, que l’impérialisme est un fascisme, que le fascisme doit être combattu par tous les moyens, alors Israël delenda est ? Alors, la gauche avait tort, réellement tort d’avoir “raison” trop tôt. Il est aujourd’hui établi que le projet actuel de M. Netanyahou est d’épurer ethniquement la bande de Gaza – j’écris “épurer ethniquement” car je crois qu’il importe assez peu à M. Netanyahou que les Palestiniens vivent ailleurs, meurent sous ses bombes ou meurent de faim. »

Reformulons :

Israël est colonialiste, donc impérialiste et par conséquent fasciste. Donc il doit être combattu par tous les moyens. Y compris le mensonge.

La Grande-Bretagne était colonialiste, la Belgique et l’Espagne l’ont été, la France l’est encore, car la définition du verbe coloniser est : « Transformer un pays en une colonie, en un territoire dépendant d’une métropole. »

De quelle métropole nationale les envahisseurs juifs sont-ils venus « coloniser » le pays dont le sous-sol regorge de vestiges de leurs ancêtres, et dont les tombes millénaires ont été utilisées par les envahisseurs arabes pour paver leurs latrines ? De quelle métropole étrangère dépend maintenant Israël, à l’instar de la Guadeloupe, de la Martinique ou de Mayotte, qui dépendent de la France ?

N’étant pas colonialiste, Israël pourrait quand même être impérialiste, comme la Russie qui, en revanche, n’a pas de colonie.

Quel pays voisin, l’État juif a-t-il conquis ou tenté de conquérir ?

Toutes ses guerres ont été défensives, depuis sa naissance le 15 mai 1948 :

« ce sera une guerre d’extermination et de massacres mémorable, dont on parlera comme des massacres mongols et des croisades », prophétisait Azzam Pacha2, secrétaire général de la Ligue arabe. « Assassinez les juifs. Assassinez-les tous », exhortait le grand mufti Amin al-Husseini, allié aux nazis et criminel de guerre en fuite.

En 1967, les troupes égyptiennes au sud, syriennes au nord et jordaniennes à l’est convergeaient vers le petit État juif. Nasser, qui menait la danse, avait affirmé : « Israël n’a pas le droit à l’existence ». Nul ne s’était opposé à ses desseins : quand il avait demandé poliment à l’ONU de retirer les casques bleus défendant les lignes d’armistice de 1949, U. Thant, le Gutteres de l’époque, avait accepté avec empressement.

Israël a gagné cette guerre-là aussi. Il a conquis Jérusalem et la rive ouest du Jourdain, annexés en 1949 par la Jordanie (qui interdit l’accès de leurs lieux saints aux Juifs), il a pris à l’Égypte une partie du Sinaï et Gaza et il a confisqué à la Syrie une partie du plateau du Golan, à partir duquel ses soldats mitraillaient les kibboutzim juifs en contrebas.

En 1979, l’Égypte a signé la paix avec l’État d’Israël. Le second a rendu à la première toute l’étendue du Sinaï en sa possession, enrichie des puits de pétrole qu’il y avait creusés en découvrant l’or noir. Gaza faisait partie du lot, mais l’Égypte d’Anouar el-Sadate a refusé de la reprendre.

En 1994, Israël a signé un traité de paix avec la Jordanie. Ce pays avait été créé en 1922, sur 77 % du territoire que la SDN avait dévolu à la création du Foyer national juif. Churchill, à l’époque Secrétaire aux colonies, l’avait « offerte d’un trait de plume3 » à l’émir Hachémite Abdallah, grand-père du roi actuel, en remerciement de son ralliement pendant la première guerre mondiale.

En 1994, Hussein de Jordanie n’a pas voulu récupérer la rive ouest du Jourdain, car il s’en était désisté, en 1988, au profit de l’OLP, l’Organisation de libération de la Palestine. Peut-être pour faire oublier qu’il avait tué 3000 de ses militants et blessé 10 000 en 1970-71, pendant l’opération « Septembre noir » ?

L’État juif est aussi incompétent comme impérialiste, que maladroit comme guerrier, alors ?

Quelle est la différence entre un nettoyage ethnique et la prime au retour ?

Jusqu’à son démantèlement en 1917, l’Empire ottoman possédait la plus grande part du Moyen-Orient. Gaza est passée de ses mains à celles des Britanniques en novembre 1917. La Bande faisait partie du Mandat britannique sur la Palestine, qui s’est terminé le 14 mai 1948. Gaza et ses environs auraient dû appartenir à ce que l’ONU avait défini comme « l’État arabe de Palestine », prévu pour naître en même temps que l’État juif en 1948. Mais du fait que l’acceptation de cet État impliquait la reconnaissance d’Israël, il a été refusé par la Ligue arabe, alors seule représentante des « Arabes », puisque la notion de « peuple palestinien » n’existait pas encore. Les Gazaouis parlent l’arabe égyptien et s’ils ont été, en 1967, étiquetés « palestiniens », ils ne l’avaient jamais revendiqué eux-mêmes avant.

Depuis 2007, les Gazaouis sont gouvernés par le Hamas, élu deux ans plus tôt, mais qui a pris le pouvoir à cette date par un coup d’État contre l’Autorité palestinienne. C’est elle qui l’administrait, aux termes des Accords d’Oslo signés en 1993 entre Arafat (OLP) et Perez et Rabin (Israël).

Le pogrom du 7 octobre a démontré que la seule différence entre les soldats du Hamas et les civils qui les ont accompagnés, aidés et qui leur ont servi de chauffeurs et de geôliers pour les prisonniers, était la qualité de leurs armes et la couleur de leurs véhicules.

Les Gazaouis nés après juillet 2005, date du départ du dernier Israélien, n’ont jamais eu l’opportunité d’observer un juif autrement que dans leurs manuels scolaires (qui leur enseignent l’addition et la soustraction en comptant des martyrs et des Juifs), leurs programmes TV et leurs entraînements dans les « camps de vacances » du Hamas, où ils apprennent à démonter et remonter des armes, égorger des juifs et poser des bombes.

Cette génération, comme les précédentes, a été élevée dans un seul objectif : tuer des juifs.

Depuis 20 ans que le Hamas est au pouvoir, il n’a construit aucune infrastructure autre que des tunnels, n’a offert d’autre opportunité professionnelle que le conflit et n’a formé que des terroristes.

Les représailles post-pogrom ont suscité des manifestations anti-Hamas à Gaza, mais le Hamas reste au pouvoir, les manifestants redeviendront ses obéissants disciples.

L’exode des élites gazaouies est une constante depuis 2007. Dès qu’une famille en a les moyens, elle quitte Gaza pour des cieux plus cléments et non hamastiques.

Ce qu’a proposé Trump, c’est-à-dire reloger les volontaires à l’exil en leur fournissant une prime de départ, a suscité une énorme demande sur place. On ignore s’il tiendra sa promesse, mais si c’est le cas, il réussira là où les dirigeants français ont toujours échoué vis-à-vis de leurs OQTF.

La différence, c’est que c’est vu comme une opération quasi-humanitaire quand les Français sont aux manettes et comme une épuration ethnique quand ce sont les Israéliens…

Et qu’est-ce que le sionisme alors ? demande M. de Galzain.

« S’il s’agit du droit d’Israël à exister, nous le soutenons. S’il s’agit de l’expansion de cet Israël, du Grand Israël rêvé par le ministre Ben Gvir, nous devons le rejeter. »

Soutenir le droit d’Israël à exister est bien aimable de sa part. Rejette-t-il avec le même sens du devoir le rêve de grand Pakistan ? Ce pays, né l’année précédente, pour permettre aux musulmans indiens de ne pas respirer le même air que leurs compatriotes hindous, ne manque aucune occasion de disputer du territoire à ses voisins ?

Le sionisme est le rêve du retour à Sion pour les Juifs. Le sionisme ne se discute pas, il est advenu. Être antisioniste aujourd’hui, c’est vouloir détruire un État indépendant reconnu (et non pas créé) par l’ONU depuis 77 ans, et rejeter les Juifs dans leur dépendance antérieure au bon vouloir des majorités au sein desquelles seront éparpillés les survivants, s’il y en a.

Monsieur le ministre Ben Gvir peut rêver, du Grand Israël ou d’autres choses, il n’est pas majoritaire et n’a pas le pouvoir de réaliser ses rêves, pas plus que Madame Borne, ministre de l’Éducation nationale n’a réalisé son rêve de faire remonter les élèves français dans le classement PISA (où ils sont avant-derniers) ou que Monsieur Éric Lombard, ministre du Budget, ne réalise mieux que ses prédécesseurs son rêve d’un budget en équilibre.

Selon le journaliste de Radio Courtoisie, la droite défend Israël parce qu’elle croit défendre « les juifs de France contre les musulmans de France. » Si c’est là ce que pense « la droite », elle se trompe.

Les 16 juifs tués en France depuis 2003 pour la seule raison qu’ils étaient juifs, l’ont été par des musulmans, mais tous les musulmans français ne sont pas antisémites, tous les Juifs français ne sont pas sionistes et tous les antisémites ne sont pas musulmans.

En revanche, il est exact que tous les antisémites rêvent de détruire Israël. Monsieur de Courtoisie ferait bien de regarder dans son rétroviseur.

Il s’apercevrait que les Juifs sont les canaris dans la mine et que l’antisémitisme institutionnel prélude toujours à un totalitarisme destructeur des sociétés et létal pour les minorités et les opposants.

S’il n’a pas conscience que l’islamisme a comme objectif de détruire la civilisation occidentale pour la remplacer par la soumission à la charia, souhaitons-lui de continuer à vivre dans son Bisounoursland et de ne jamais rencontrer le réel.

Quand il met dans la bouche de Netanyahou « qu’Israël serait le rempart de la civilisation face à la barbarie, que “l’armée la plus morale du monde” serait aussi notre bouclier », il ne fait qu’énoncer un fait. Heureux les Français de n’être pas en première ligne du totalitarisme islamique, car celui-ci ne ferait qu’une bouchée de notre civilisation de la repentance, minée par le wokisme et le relativisme !

« Mais quand donc le terrorisme iranien a-t-il frappé la France ? Quand donc Israël s’est-il battu pour autre chose que lui-même ? »

En se battant pour lui-même, Israël arrête le nazislamisme iranien loin de nos rives.

Galzain nous croit-il immunes au terrorisme ? Pourquoi, alors, Retailleau rappelle-t-il que le régime des mollahs a déjà tenté de commettre des attentats sur le sol français ? Et l’Iran n’est-il pas le financier en chef des attentats islamistes ? Alors, M. de Galzain, quid de Charlie ? De l’Hypercacher ? Du Bataclan ? Du 14-juillet à Nice ?

En 632, l’islam était une micro-secte de quelques membres. En 2025 ses adeptes ne sont pas loin de deux milliards. Galzain s’aveugle-t-il sur la façon dont ont conquis le Moyen-Orient, l’Afrique et une partie de l’Europe ? Ce serait pacifiquement, avec comme seules armes le prêche et le ventre des femmes, mais pas le glaive ? Ce n’est pas ce que préconisait le Prophète et ce n’est pas ce qu’ont compris et entrepris ses soumis.

Le Radio-courtois critique la gauche, mais il partage son aversion pour les hommes d’État forts en général et Netanyahou en particulier.

« Ce politicien corrompu, que toute la France abhorrerait si elle devait subir son règne, n’a pour but que d’échapper à la prison qu’il mérite tant. »

Alexandre de Galzain prend ses opinions pour des faits, ses désirs pour des réalités et sa vessie pour les Lumières.

Ce n’est pas l’insulter ou le traiter d’antisémite que de le constater : sa profession est le journagandisme. Il devrait avoir une carte d’handicapé du jugement, pas une carte de presse. LM♦

Liliane Messika, Dreuz


1 C’est ainsi qu’on les nommait, en 1948, pour les distinguer des « Palestiniens », vocable qui désignait les juifs.

2 Page 48, colonne de droite, pour toutes les citations.

3 Winston Churchill, Mémoires de guerre, 1919-1941, tome 1, traduit, présenté et annoté par François Kersaudy, Paris, Tallandier, 2009, 444 p.


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3 commentaires

  1. Il y a un demi-siècle, les indigénistes, les LFIstes, les wokistes, Jean-Luc Mélenchon, Rima Hassan, Macron, Von.der Leyen eussent été qualifiés de fascistes, voire de nazis. Et à juste titre. Le discours génocidaire, raciste et antisémite des uns, l’embrigadement militariste et xénophobe des autres (et parfois tout cela à la fois) se situent dans la lignée de l’extrême-droite la plus radicale. De même que leur rejet des Lumières, leur haine de la culture etc…Le Monde (qui est de PIR en PIR) eût été classé au même niveau que Rivarol et Je Suis Partout. Mais pas aujourd’hui, où le Nazisme est parvenu à se faire passer pour le camp du Bien à la suite d’un long processus (sans précédent dans l’Histoire du monde) d’inversion des valeurs, de déshumanisation et de déshumanisation collectives concernant une large partie du monde. Dont l’Europe de l’ouest et l’Amérique du Nord. Ce processus ne s’est pas fait en un jour. Il a commencé dès l’apres-guerre et les 30 Glorieuses, lorsque de pseudo écrivains et « philosophes » se sont autoproclamés progressistes, humanistes et antiracistes tout en soutenant des criminels de guerre et des criminels contre l’humanité (dont ceux du FLN), tout en justifiant le racisme inversé (donc le racisme tout court), et en se faisant parfois les porte paroles du palestinisme _ donc de Mohammed Amin al-Husseini. La réécriture totale de l’histoire ayant accompagné la « construction européenne » a également préparé le terrain au retour de la Bête. Dès les années 50 et 60, le ver était dans le fruit.

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