
De Serge Siksik,
[Tel Aviv le 6 août 2025]
L’historien oublieux, le diplomate insipide, le renégat revenu à la charge…
Il est de ces personnages qu’on croyait relégués à la marge, engloutis par leur insignifiance, éteints par leur propre vacuité. Élie Barnavi est de ceux-là. Ambassadeur terne d’un Israël qu’il représentait sans voix ni vigueur dans une France gangrenée d’antisionisme mondain, il refait surface. Non pas pour éclairer, instruire ou rappeler les leçons de l’Histoire dont il se réclame en boucle, mais pour ajouter sa voix à peine audible mais empressée à la meute des accusateurs publics.
À son tour, le voici qui hurle avec les loups.
Dans une lettre adressée à Macron, Barnavi exhorte la France à imposer des sanctions immédiates contre Israël.
Le même Barnavi qui accusait son propre pays de « nettoyage ethnique ».
Il ose. Il ose, lui, qui n’a jamais su imposer la voix d’Israël quand il en avait la charge officielle, quand son rôle était de défendre, d’argumenter, d’éclairer. Face à Leyla Shahid, propagandiste antijuive aux relents tiers-mondistes, il bafouillait, s’effaçait, s’évaporait. Aucun sursaut, Aucune colonne vertébrale, Aucune conviction palpable.
Ambassadeur sans étoffe, historien sans mémoire, intellectuel sans épaisseur. L’homme a manqué à toutes ses fonctions. Il aurait pu être un rempart, il fut un paillasson. Il aurait pu rappeler au monde ce que le sionisme est : un droit à la souveraineté pour un peuple persécuté. Il préféra se draper dans l’ambiguïté et la posture pseudo-éthique.
Il n’incarnait ni la fierté juive ni la raison diplomatique. Il incarne aujourd’hui la honte d’un reniement.
Mais que cherche Barnavi ? Une chronique dans l’Im-Monde1 (appellation de GWG2) ? Une invitation sur un plateau radio ? Le frisson de la lumière médiatique, celle qu’il n’a jamais su apprivoiser lorsqu’il en avait la légitimité ?
Voilà que l’homme que l’Histoire a ignoré tente de réécrire celle de son propre peuple à l’encre du mensonge. Par orgueil. Par calcul. Par aveuglement.
Accuser Israël d’épuration ethnique, en 2025, alors que le pays panse encore les plaies du 7 octobre, alors que des enfants israéliens n’ont toujours pas été libérés des tunnels où ils sont enfouis vivants, c’est franchir la ligne rouge. Celle de l’indignité. Celle de la trahison. Celle qu’aucune étiquette universitaire ne saurait excuser.
Le crime d’Élie Barnavi n’est pas seulement moral. Il est symbolique. Il donne des armes aux ennemis d’Israël. Il confirme leurs pires fantasmes. Il légitime leurs calomnies. Il les renforce, eux qui rêvent d’un monde sans Juifs et d’un État juif éradiqué.
Élie Barnavi ne sera pas jugé dans un tribunal. Mais l’Histoire, qu’il prétend servir, le jugera. Et le verdict sera sans appel.
Car il est un prix à la trahison et il est toujours plus lourd pour ceux qui trahissent les leurs. SS♦

Serge Siksik, MABATIM.INFO
1 https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/08/05/elie-barnavi-et-vincent-lemire-monsieur-le-president-si-des-sanctions-immediates-ne-sont-pas-imposees-a-israel-vous-finirez-par-reconnaitre-un-cimetiere_6626640_3232.html
2 Gilles-William Goldnadel (NDLR)
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Ce vieux diplomate déchu qui a perdu les pédales, était le grand ami de Leila Shahid, la représentante de l’OLP de Yasser Arafat en France, à l’époque des rêveurs inconscients.Il nous mettait toujours en colère parce qu’il ne réagissait pas quand elle s’en prenait violemment à Israël, en déclarant des horreurs inadmissibles qui ne le gênaient pas.Pourquoi tous ces gens qui détestent leur pays et eux-mêmes, ne vont pas vivre ailleurs ? Bien entendu, Elie est régulièrement invité chez France Infaux, là où il peut balancer ses inepties tranquillement, en compagnie de la torchoniste Israélienne Rina Bassist qui ferait mieux de reprendre sa basse et d’aller jouer ailleurs.
Entendre que J. P. Chagnollot le dégénéré qualifie Barnabi « d’ami » a de quoi surprendre lorsque l’on connait les divagations de ce farfelu, souvent présenté comme un grand expert du Moyen Orient et de la Palestine, sujets sur lesquels il balance des énormités incroyables.
Bien entendu, toutes les chaînes d’infaux en continu reprennent en choeur les énormités de Barbani et celle de la bande de vieux cons qui devraient retourner à leurs EHPAD au lieu de vouloir donner des leçons au gouvernement israélien, alors que leur but principal est de taper comme des malades sur Bibi, leur véritable obsession…
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barnavi etait deja a coté de la plaque comme » ambassadeur » , c est un doux reveur , un peu niais qui s ecoute debiter des banalités creuses , il correspond a ce que la doxa française attend d un juif diasporique , mais a t il jamais etė un vrai israelien ?
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Merci cher Monsieur Siksik pour ces vérités qui me réjouissent , enfin, à l’encontre de cette « excellence de la trahison » qui ne se réveille toujours pas depuis le 7-Octobre : lui faut-il une légion d’honneur de la France pour le faire taire définitivement ?!
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