J’ai entendu ce matin qu’il y avait un débat en Israël sur l’accueil de réfugiés de Syrie. Si Israël refusait les réfugiés j’aurais les mêmes sentiments que ceux exprimés par l’écrivain Guy Sorman dans Le Monde, j’aurais honte. Les Etats ont toujours de bonnes raisons mais quand une personne se noie, on ne se pose pas de questions on la sauve d’abord et on réfléchit ensuite. Je pense en cette occasion à mon père déporté à Buchenwald et à plusieurs membres de ma famille qui ont disparu à Auschwitz. Et je ne serais pas là aujourd’hui pour écrire sur ce blog si en 1944 une famille française n’avait pas réfléchi mais avait donné immédiatement à ma mère des papiers d’identité qui nous ont permis de nous sauver. PG♦