« Non à la spoliation du patrimoine juif par l’UNESCO » : Les Juifs de France manifestent

Manifestation 1 Unesco 17-7-17.jpgPar la Rédaction

A l’initiative de l’association Israël For Ever, les Français juifs et leurs amis étaient appelés à se rassembler ce lundi 17 juillet 2017 devant le siège de l’UNESCO pour manifester leur soutien à la remise d’une lettre de protestation officielle à Mme Irina BOKOVA, Directrice de cette instance internationale.

Dans ce courrier, il est rappelé les votes par l’UNESCO de résolutions niant que Jérusalem et Hébron appartiennent au patrimoine juif et les déclarant comme faisant partie du « patrimoine palestinien ». Ces deux villes figurent dans la Bible comme ayant été des villes du peuple hébreu : Hébron abrite le tombeau des patriarches et des matriarches d’Israël – nom donné à Jacob après son combat avec l’Ange, faut-il le rappeler, et désignant donc tout le peuple juif. Elle a été la capitale du roi David avant Jérusalem, dans laquelle son fils le roi Salomon édifia le Temple sur les ruines duquel l’occupant musulman édifiera plus tard la mosquée El Aqsa.

« Qui occupe quoi », interroge la lettre ?

Qui occupe quoi, interroge la lettre ? Qui s’est emparé de force de quoi ? La Grande-Bretagne, qui avait reçu mandat sur la Palestine, issue du démembrement de l’empire ottoman, pour y instaurer un État juif a créé sur la plus grande partie de ce territoire un État arabe, la Transjordanie, et ce qui en restait a été partagé par l’ONU entre un État juif et un – autre – État arabe, mais les pays arabes ne l’ont pas admis.

Aujourd’hui, c’est la mémoire juive, le patrimoine juif qui, vote après vote, font l’objet d’une spoliation systématique par l’UNESCO ; les États arabes et leurs soutiens, à l’initiative de l’Autorité palestinienne, veulent effacer le lien des Juifs avec leur terre ancestrale, pour délégitimer leur retour sur celle-ci après des siècles d’occupation par divers conquérants.

Créée pour favoriser la paix par le développement de la culture, l’UNESCO veut réécrire l’Histoire   et réattribuer des lieux à d’autres que ceux qui en sont les légitimes détenteurs. Pourquoi, demain, ne déciderait-elle pas aussi que Paris est la capitale du Qatar ?

En agissant de la sorte, l’UNESCO trahit sa mission…
… Et elle spolie les Juifs du monde entier de leur patrimoine.

En conséquence, les Français juifs en appellent à Mme Irina BOKOVA pour que l’UNESCO revienne sur ces résolutions iniques qui ne font qu’attiser la haine en niant la vérité historique.

Lu en français, ce texte devait être remis en langue anglaise par une délégation, réduite à deux membres seulement, autorisée à pénétrer dans l’enceinte de l’UNESCO.

Des chants ont accompagné ce rassemblement dans lequel on notait la présence de nombreuses personnes non juives. Des drapeaux frappés de l’étoile de David, symbole du peuple juif, étaient déployés, et la Hatikvah a été entonnée. La Hatikvah, aujourd’hui hymne national israélien, mais qui fut auparavant chantée par les enfants déportés de ce qui restait du ghetto de Varsovie – et de bien d’autres ghettos – vers les chambres à gaz. Allant vers la mort, ils chantaient « L’Espérance[1] », celle du retour vers la Terre Promise, la terre qui fut volée à leurs ancêtres, la terre sur laquelle a de nouveau été créé un État juif, le seul au monde, et dont l’UNESCO veut aujourd’hui effacer les liens plurimillénaires que les Juifs ont avec elle. LR♦

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Israel for Ever

[1] Espérance est la traduction de « Hatikva », nom de l’hymne israélien

Un commentaire

  1. Le texte parle justement de patrimoine juif et de mémoire juive, qui font partie de la culture Française. Il ne serait pas mauvais de voir des drapeaux français pour manifester l’intérêt de la République dans la lutte contre la haine partisane qui détruit l’essence de l’UNESCO.
    Comme toujours, je vois des drapeaux Israëliens et la Défense d’Israël habituelle qui réduisent ce qui devrait être un combat de la France pour la paix et contre la corruption politicienne de l’UNESCO.

    Le mandat de la SDN, reprenant la déclaration Balfour, ne visait qu’un foyer juif en Palestine, non l’ensemble de la Palestine. Le Royaume Uni a certainement des torts dans son projet inapplicable de partition, mais le premier projet de l’ONU aggravait le déséquilibre anti-juif et le vote final n’était pas plus réaliste. Il est mauvais de masquer le passé, particulièrement quand cette décision bancale de l’ONU sert l’argumentation développée par le gouvernement Israëlien contre l’illusion d’un règlement international d’un problème bipartite.

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