Conférence de l’Amitié Judéo Chrétienne et du B’nai B’rith Versailles.
Bien sûr nous eûmes des orages … disait le poète. L’entente entre Chrétiens et Juifs ne fut pas toujours évidente alors que le’ dialogue existait déjà, ici et là. Nombreux étaient les hommes de bonne volonté des deux bords qui souhaitaient ardemment protéger les quelques liens ténus tissés entre les deux rives de notre civilisation judéo-chrétienne.
Mais leur projet ne prit véritablement son essor qu’au lendemain de la seconde guerre mondiale sous la houlette de Jules Isaac, Charles Péguy, Jacques Madaule, Fadiey Lovski et quelques autres qui souhaitaient voir évoluer leur fraternel projet.
Leur association porte le nom d’Amitié judéo-chrétienne et milite pour la réconciliation dans le plus profond respect de la religion de l’autre et sans l’ombre d’une arrière pensée prosélyte. Le mot « amitié » décline ainsi toute la noblesse qu’il peut incarner.
Mais, pour « signer la paix » il faut se souvenir de l’origine de la « guerre », que nombreux ont oubliée, se contentant des explications, souvent erronées, de leurs parents ou amis qui, souvent, les tenaient … des leurs.
C’est une de ces lacunes que l’Amitié judéo-chrétienne de Versailles et le B’naï B’rith de Versailles ont souhaité combler en invitant ensemble l’historienne de haut niveau qu’est Madame Mireille Hadas-Lebel à donner sa conférence sur « La séparation entre Judaïsme et Christianisme ».
Ce fut une soirée au cours de laquelle la langue de bois n’était pas invitée. Tout fut exposé d’une façon factuelle, avec le plus grand respect des uns, des autres ainsi et de l’histoire.
Cette conférence, dont vous trouverez ici le lien, ne peut qu’intéresser ceux qui pensent que la lumière jaillit du dialogue. JJH
Écouter ou télécharger la conférence
Jean-Jacques Hadjadj, mabatim.info
MABATIM.INFO 
Très intéressant, sauf que Peguy est mort en 1914, il aurait pu difficilement organiser les amitiés judéo-chrétiennes avec Jules Isaac et Jacques Madaule
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« Conférence dont vous trouverez ici le lien », nous dit Jean-Jacques Hadjadj ci-dessus.
Bête et discipliné j’ai donc cliqué dessus.
Pour trouver un enregistrement sonore incompréhensible car amateur, effectué avec les moyens du bord ; probablement un simple smartphone posé dans les parages, nous gratifiant de tous les bruits ambiants et notamment les échos d’une salle à l’acoustique approximative.
Bref, une heure un quart de brouhaha inécoutable.
Faute de mieux je dois donc me satisfaire du texte ci-dessus.
Or, j’y trouve un lénifiant « Bien sûr nous eûmes des orages ».
Orages ? Bah voyons. Doux euphémisme…
Nul besoin d’être « professeur émérite d’histoire des religions » pour constater le lien de cause à effet entre l’enseignement des églises (notamment la catholique), d’un antisémitisme virulent pendant des siècles, et les quelque broutilles advenues aux Juifs en terre chrétienne ; la Shoah, petit exemple parmi tant d’autres.
Cette dernière est, évidemment, absente du texte moyennant un (encore plus) lénifiant « au lendemain de la seconde guerre mondiale »…
Guerre pendant laquelle rien de significatif concernant les relations judéo-chrétiennes n’est arrivé, n’est-ce pas.
Cela s’appelle noyer le poisson.
Moyennant l’oubli du passé, s’agit-il dans l’esprit de certains de fomenter une alliance judéo-chrétienne face à un ennemi commun ? Précisons lequel ?
Et quel serait l’intérêt des Juifs à jouer les fers de lance d’un anti-islamisme primaire ?
A sortir les marrons du feu pour ceux qui, in fine, seraient, au mieux, indifférents à notre sort ?
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Merci Monsieur pour avoir été la cheville ouvrière de cette conférence, et bravo pour votre article qui rappelle les fondamentaux de l’amitié judéo chrétienne. Une soirée très instructive par le savoir de Madame Mireille Adas Lebel.
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