Les LGBT, des conformistes de la haine

LGBT.jpgAu nom de la défense des droits de l’homme, certains choisissent le mal

Par exemple, les mouvements LGBTQ+ qui se battent de toutes leurs forces, depuis des mois… pour empêcher un concours international de chansons d’avoir lieu. Ils n’ont pas d’autres combats à mener ? Si, mais celui-ci est prioritaire : il s’agit de délégitimer l’État juif !

Sur le front de la défense des homosexuels au Moyen-Orient, pourtant, le chantier est considérable et les bases de la simple acceptation de leur différence n’ont pas encore été jetées.

Une grande première ne datait que d’avril 2018 : deux ONG avaient lancé, au Liban, « une campagne ‘’positive’’ appelant les homosexuels, bi et trans du monde arabe à s’assumer et revendiquer leurs droits. Dans certains pays, comme l’Arabie Saoudite ou les Émirats arabes unis, l’homosexualité peut être sanctionnée de la peine de mort. Dans ce contexte, seul le Liban semble offrir à la communauté un répit, très relatif puisque des descentes de police visent parfois les bars et établissements pro-LGBT (le Quotidien du Luxembourg). »

Pour les francophones, le seul moyen de l’apprendre était de lire Le Quotidien luxembourgeois, car si la presse hexagonale donne la parole aux LGBT+ encore plus souvent qu’aux antisionistes, elle évite soigneusement de mentionner que les droits de l’homme, surtout efféminé, sont inexistants dans les régimes arabo-musulmans.

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Dans 74 États membres de l’ONU, lesbiennes, gays, bisexuels ou transgenres encourent prison, torture, travaux forcés et même la peine de mort, qui figure dans le Code pénal de onze d’entre eux comme sanction de la « débauche morale », l’euphémisme local qui désigne l’homosexualité. Surprise : tous les onze sont des États musulmans régis par la sharia (Wikipedia).

Quand les homos californiens ouvrent les yeux, ils voient, eux !

Outworld Magazine, la publication LGBT la plus importante du nord de la Californie, existe depuis1995. En 2015, pour ses 20 ans, le magazine avait fait une enquête comparative entre la situation des LGBT dans les Territoires palestiniens et en Israël. Extraits (Outword) :

« La société devrait-elle accepter l’homosexualité? En Amérique, … 60% des personnes interrogées dans le cadre d’une enquête du Pew Research Center ont répondu « oui » et 33% « non ». (…) Les pays arabes, dont l’Égypte, la Jordanie, la Tunisie et les territoires palestiniens, avaient tous plus de 95% de réponses négatives à la même question. (…) Israël est une oasis dans un Moyen-Orient autrement stérile pour les droits des LGBT. Un certain nombre de personnes LGBT palestiniennes persécutées {à cause de leur sexualité, NDLR} demandent l’asile à Tel Aviv, … qui a été élue « Best of Gay Cities 2011 » dans le cadre d’une enquête menée par American Airlines. »

60 groupes de LGBT, qui ont la tête dans le Q, ne voient pas clair

Curieusement, la lutte des petits bourgeois LGBTQ+ européens ne vise pas à sauver leurs frères jetés du haut des toits à Gaza, au contraire : plus de 60 groupes d’entre eux appellent au boycott de l’Eurovision en Israël (Investig’action). Qui l’eût cru ? Le sort des gays palestiniens, ils n’en ont strictement rien à faire, les militants français. Ce qui compte pour eux, c’est de détruire Israël. C’est « l’oasis refuge » des LGBT palestiniens ? Tant pis pour eux : yzonka pas être homo, ces dégueulasses !

En janvier 2010, un Palestinien avait demandé le droit d’asile à l’État hébreu, suite aux persécutions qu’il subissait en Cisjordanie. Alors qu’il était en situation irrégulière sur le territoire israélien et devait être reconduit à la frontière, la Cour suprême d’Israël a ordonné que le droit d’asile lui soit accordé du fait que « sa vie risque d’être en danger en Palestine du fait de son homosexualité » (archive Wikipedia).

À Gaza, la peine encourue pour homosexualité est, officiellement, comprise entre 3 et 10 ans d’emprisonnement. Officieusement, la prison est souvent accompagnée de torture et il n’est pas rare qu’elle se termine par une exécution. Cela a été le cas de Mahmoud Ashtawi, un haut responsable du Hamas, qui a été torturé jusqu’à ce qu’il avoue avoir couché avec des hommes. Les nervis du Hamas lui ont tiré à trois reprises dans la poitrine et il est décédé de ses blessures.

À Gaza, le gouvernement du Hamas a déclaré que l’homosexualité était passible de mort. En 2011, la télévision du Hamas, Al-Aksak, a interviewé un universitaire syrien, Muhammad Rateb al-Nabulsi, qui a expliqué que l’homosexualité « utilise un endroit immonde », « conduit à la destruction de l’homosexuel » et « mérite la peine de mort (Youtube) ».

Un article publié en 2002 par The New Republic, cité par Outword Magazine, raconte l’histoire d’un homosexuel palestinien à Gaza, qui a été « jeté dans une fosse. C’était pendant le Ramadan et ils ont décidé de le faire jeûner tout le mois, mais sans la pause de la nuit. Ils lui ont refusé toute nourriture et eau jusqu’à ce qu’il meure dans ce trou. Cet événement », remarque le magazine californien, « contraste vivement avec l’environnement favorable aux LGBT de Tel-Aviv ».

Ce qui est rigolo (bon, d’accord, il faut avoir un sens de l’humour un peu décalé), c’est que les militants antisionistes « appellent les communautés LGBTQIA du monde à prendre position pour les droits humains des Palestiniens et à boycotter le concours de l’Eurovision 2019 en Israël. »

Les droits humains des Palestiniens ? Les Palestiniens hétérosexuels, alors. Quoique, même ceux-là, si on leur donnait le choix entre vivre une vie normale à Tel Aviv ou servir de boucliers humains à Gaza, il n’est pas sûr qu’ils donneraient raison aux antisémites LGBT, qui font passer leur haine des Juifs avant le soutien à leurs frère.sœur.s persécutés…

Les haineux veulent faire chanter le chanteur

Des militants queer et LGBTI ont écrit une lettre ouverte (en inclusif dans le texte) à leur « Cher et adoré Bilal » (sic), le représentant de la France pour l’Eurovision, afin de le convaincre, entre flagornerie et culpabilisation, de renoncer à son rêve. Quelques extraits choisis, authentiques malgré les apparences, car il est difficile de croire qu’un adulte sain d’esprit (a fortiori une vingtaine !) reconnaisse avoir pondu une guimauve aussi indigeste :

« Tu représentes un réel symbole de possibilité d’existence positive au sein d’une société qui n’a de cesse de vouloir nous réduire au silence. » Certes, la société française n’est pas aussi tolérante que l’israélienne, mais faire passer un jeune aussi célébré que Bilal Hassani pour la victime d’une société répressive, c’est pousser le bouchon un peu loin. En revanche, si Bilal vivait à Gaza, sa voix ne risquerait pas d’être celle « qui arrache le droit de pouvoir être appréciée et aimée pour la perfection de ses perruques et la finesse de son sourcil, enragés et flamboyants (BDS France). »

Que disait Audiard, déjà ? Ils osent tout ! Oui, les signataires osent prendre ce jeune chanteur pour un demeuré et brossent sa perruque dans le sens du poil, en espérant que cela suffira à le ramener dans le droit chemin de l’antisémitisme. D’habitude, le droit chemin, c’est celui de l’hétérosexualité… L’hétérosexualité ? Beurck ! en militant dans le texte, cela se dit « vieux carcans hétérosexuels oppressifs ».

Cohérence ? Est-ce qu’ils ont une gueule de cohérence ?

« Nous nous opposons à toutes formes d’agressivité et d’agression sur ta personne. » Sur la personne de Bilal Hassani, exclusivement, alors ! Parce que s’opposer à toute forme d’agressivité et d’agression tout court, de la part, notamment d’un qui donne, comme raison sociale : « militant de la campagne Free Georges Abdallah », ça fait désordre.

Allo, les signataires ? Aucun d’entre vous n’a vu d’incohérence entre signer une opposition à toute forme d’agression et définir son identité par le combat pour libérer un condamné à perpétuité pour l’assassinat de deux personnes ?

« Ben, non, puisqu’ils osent tout ! », susurre le fantôme de Michel Audiard.

« Nous espérons te convaincre de renoncer à te produire au service de l’apartheid israélien. Cet État occupe depuis 1948 un autre pays, la Palestine. »

Tiens, tiens, un pays nommé Palestine… C’était quoi, ce pays ? Un royaume ? Une république ? On y parlait quelle langue ? Réveillez-vous, les mecs, euh, les mec.nana.nil’un-nil’autre.s ! Il n’y a jamais eu de pays Palestine. Il y a eu des siècles d’État juif, appelé Israël, puis Judée, ensuite des siècles d’occupation arabe, pendant laquelle Israël était une sous-province de l’empire ottoman, puis l’occupation anglaise de ce qu’on appela alors « la Palestine mandataire » et enfin l’État juif n°2 voté par l’ONU. C’est tout. Ce qui deviendra peut-être un jour l’État arabe de Palestine, dont les Arabes, justement, ont refusé la création jumelle d’Israël en 1948, était un territoire sous mandat britannique, pas un pays, jamais un pays, depuis que les Romains en ont chassé les Juifs en 70 de notre ère.

Aussi nuls en géopolitique qu’en histoire-géo ?

Aujourd’hui il existe déjà deux États palestiniens : la Jordanie, 78% du territoire sur lequel les Anglais avaient mandat d’établir le foyer national juif, mais dont ils ont choisi de faire cadeau à la tribu hachémite et Gaza, pas un État officiel, mais un territoire indépendant, originellement égyptien. Il a été conquis par Israël sur l’Égypte en 1967 et l’Égypte a refusé de le récupérer lors des accords de paix signés en 1979.

Ce qui doit devenir le troisième État palestinien est la Cisjordanie, territoire administré par Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité palestinienne élu pour 4 ans en 2005.

« Cet État {Israël, pas la Cisjordanie, laquelle ne se cache pas de persécuter les homos, NDLR} développe le pinkwashing, c’est à dire une politique prétendument en soutien à nos communautés pour se donner une fausse image ‘’progressiste’’ et blanchir ses crimes », expliquent laborieusement les signataires de la lettre ouverte à leur destinataire.

Traduction : « Viens, petit neuneu, aie confianssss, sssigne le papier que les gentils anti-sssionissstes te donnent. Sssurtout, ne cherche pas à comprendre de quoi il s’agit : ce sont des choses inexplicables. Pas parce qu’elles sont compliquées, mais parce qu’on essaie de te faire prendre ta vessie pour une si grosse lanterne qu’elle se voit depuis Mars et empêche les petits hommes verts de dormir.

Cela dit, pour les amateurs d’informations factuelles, il existe un GHI, le Gay Happiness Index (l’indice du bonheur gay), qui mesure trois critères : l’opinion publique (ce que les gays pensent de l’opinion de la société sur l’homosexualité), le comportement public (comment les gays vivent la manière dont ils sont traités par la société) et la satisfaction des gays vis-à-vis de leur vie.

Au GHI, Israël est classé 7ème sur 127. La France est 21ème. Les Territoires palestiniens ne sont pas notés, mais on peut supposer qu’ils se situeraient quelque part entre le Liban (le plus libéral des pays musulmans, classé 99ème), l’Égypte (115ème) et l’Irak (123ème).

Sophie Bachat, enseignante et journaliste, a très bien résumé la question : « Aussi extravagant que cela puisse paraître quand on connait le sort que réservent certains pays musulmans aux homosexuels, il y a de nombreux points communs entre les militants LGBT et les islamistes : même obsession identitaire, même communautarisme et même terrorisme intellectuel à l’encontre des membres de leur communauté qui oseraient penser différemment (Causeur). »

Quand les sionistes font du bien, c’est pour notre mal

Enfin, dans le cadre de la méchanssseté ontologique des Juifs, on s’étonne que les LGBT antisionistes (ou plutôt les antisionistes LGBT) aient oublié de mentionner que leurs soldats refusent de violer les femmes palestiniennes, par racisme !

Si, si, une étudiante en sociologie de l’Université hébraïque de Jérusalem, Tal Nitsan, a écrit, dans un mémoire, que « si le soldat israélien ne viole pas les femmes palestiniennes, c’est par racisme. (…) De même qu’en Bosnie, les hommes serbes se sont prévalus de leur identité nationale pour accomplir des viols collectifs sur des femmes bosniaques, ainsi les soldats israéliens définissent leur identité de non-violeurs par leur appartenance à une nation à part, choisie par Dieu. Le viol et le non-viol sont les deux faces de la même pièce, qui parfois proviennent des mêmes pulsions (Israel National News).»

Ça vous surprend ? Cela ne devrait pas. L’étudiante était censée répondre à la question : « Le manque relatif de viols par les soldats de l’armée israélienne est-il un phénomène notable et, dans l’affirmative, pourquoi est-ce qu’ils commettent si peu de viols, alors que, dans des situations similaires dans le monde, le viol est beaucoup plus courant? » Sa réponse est péremptoire et son raisonnement indiscutable, car elle a compulsé des données pléthoriques : elle a interviewé 25 soldats et lu tout plein d’articles de presse. On ne peut pas faire plus sérieux !

Une invention koweïti aussi ébouriffante que la thèse du non viol par racisme

Comme, en plus de vouloir réduire les gays au silence, les Français sont racistes et islamophobes et que, dans leur obéissance aveugle au lobby juif, ils privilégient l’État sioniste, ils ignorent ou dédaignent les découvertes révolutionnaires issues du reste du Moyen-Orient. C’est ainsi que, sans le présent article, l’invention de la docteure koweïtie Mariam Al-Sohel vous aurait peut-être échappé. Et cela eût été dommage, car cela concerne au premier chef les signataires de toutes ces pétitions droitdelhommistes visant à éradiquer le cancer sioniste de la face du monde.

Cette thérapeute a déclaré[1] qu’elle avait mis au point un suppositoire basé sur la « médecine prophétique » du prophète Mahomet, qui guérit l’homosexualité (le suppositoire, pas le prophète), en exterminant un « ver anal qui se nourrit de sperme ». Exhibant des échantillons de suppositoires en deux couleurs (pour distinguer ceux destinés aux gays de ceux des lesbiennes), elle a affirmé que ce traitement avait fait l’objet de recherches et de tests modernes. La docteure appelle les homosexuels « le troisième sexe » et les « gouines lesbiennes » (sic) « le quatrième sexe », se réjouissant que son nouveau traitement guérisse les uns et les autres.

La docteure Al-Sohel se présente comme « conseillère en développement humain », lauréate d’un doctorat honorifique en « gestion du sexe, homosexualité et harcèlement sexuel » de l’Union internationale des universités de Turquie.

Sur les réseaux sociaux, elle se définit comme maîtresse de Reiki et membre de Toastmasters International. Le Reiki, en français : « l’énergie de l’esprit », est « l’union de la méditation et de la relaxation pour favoriser la remise en route des potentiels naturels solutionnant de la personne », dixit la Fédération française de Reiki. Quant à Toasmasters, contrairement à ce que des ignorants pourraient imaginer, ce n’est pas un groupe de dégustateurs de pain grillé, mais un club, fondé en 1924, pour améliorer la capacité de ses membres à s’exprimer en public.

Leur site Internet ne mentionne pas s’ils ont remplacé les cailloux que Démosthène se mettait dans la bouche par des suppositoires… CA♦

Cécile Attal, mabatim.info

stylo-plume attc[1] Dans un entretien accordé à Scope TV (Koweït), le 25 mars 2019 – Vidéo traduite par Memri

2 commentaires

  1. Y paraît que les Juifs ne mangent pas de porc par specisme.
    Et y paraît aussi que les chercheurs israéliens sont en train de mettre au point le suppo contre la bêtise…

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