« Varsovie, Varsovie », de Didier Zuili, en danger de destruction

Varsovie Varsovie.jpgDidier Zuili, auteur de la Bande dessinée
« Varsovie, Varsovie », hommage à la résistance de Emmanuel Ringelblum et aux habitants du ghetto de Varsovie, nous écrit.

« Mon éditeur Hachette/Marabulles a estimé que ma BD Varsovie, Varsovie, n’était pas assez « rentable ». Il a donc décidé de supprimer ce titre de son catalogue. Je dispose d’un délai jusqu’à fin septembre 2019 pour éviter que les 2000 exemplaires encore disponibles soient détruits.

Depuis que j’ai appris la nouvelle, j’ai réussi à sauver 420 livres à ce jour. Vous pouvez m’aider à sauver le reste, au prix de 9 euros au lieu de 18, en me contactant.

Merci beaucoup pour votre attention et votre soutien.

Didier Zuili. / didier.zuili@yahoo.fr. »

Résumé de l’ouvrage

Cette fiction prend naissance dans la résistance du ghetto de Varsovie qui aboutira à la révolte d’avril 1943. Elle s’appuie sur l’histoire d’Emmanuel Ringelblum, militant social et politique, homme de sciences, qui entreprit la rédaction collective d’un journal, véritable arme de résistance, dans des bidons de lait en fer enfouis sous terre. Ces archives, 27.000 pages et documents rassemblés en 1669 dossiers, retrouvés en 1946 et 1950, dites « archives Ringelblum » font aujourd’hui partie du Patrimoine Mondial de l’Unesco (Voir « Les archives de la mort », par Ada Shlaen, mabatim.info).

Le personnage central, l’historien Emmanuel Ringelblum, décide de rester à Varsovie bien qu’il ait les moyens de fuir la Pologne.

Avec ses amis du collectif Oyneg Shabbes, il veut sauver de la destruction, des millions de témoignages écrits qui racontent l’histoire des habitants du ghetto. Ils sont traqués par les nazis qui ont appris l’existence du collectif.

Parmi ces « archives », il y a le journal du jeune Jonasz Heller, coursier dans le ghetto, qui après avoir sauvé la jeune Yentl Perlmann, décide de rentrer dans la résistance.

« Varsovie, Varsovie » est aussi l’histoire d’un retour : 75 ans après, Yentl Perlmann, rescapée du ghetto revient à Varsovie, dans un collège pour aller à la rencontre des jeunes générations et témoigner.

LR, MABATIM.INFO

4 commentaires

  1. Le comportement de Hachette est écoeurant.
    Je vois que l’ e.mail de Mr Zuili Didier nous est transmis en fin d’article.
    Je vais donc le contacter pour lui acheter une BD pour le C.C.C.J. de Montpellier, une pour mes petits-fils, une pour mes petites-filles, une pour moi.
    Peut-être serait-il bon de proposer l’achat de cette BD à tous les Centres Culturels et Cultuels Juifs de France

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    • Peut-être serait-il bon de proposer l’achat de cette BD à tous les Centres Culturels et Cultuels Juifs de France : excellente idée ! On a assassiné le tiers de notre peuple, la culture ashkénaze, le yiddish ; nous ne laisserons pas assassiner notre mémoire !

      Suggestion de livres excellents de Rachel ERTEL :
      – le Shtetl, une bourgade juive de Pologne
      – Mémoire du yiddish : transmettre une langue assassinée

      Shabbat shalom

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  2. Bonjour Monsieur Zuili,

    La lecture de l’article concernant la tentative de destruction d’une quantité non négligeable de
    votre ouvrage « Varsovie Varsovie « m’a touché.

    Je souhaite participer au sauvetage et vous commander un exemplaire s’il ne sont déjà pas tous vendus.

    Merci de m’envoyer vos références pour effectuer le paiement en précisant que je suis domicilié
    en Belgique.

    Avec mes meilleurs salutations.

    Pierre Defeldre

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  3. Le dessin a l’air magnifique et le sujet encore plus. La section « bulles » de Hachette aurait pu avoir l’idée d’une action civique en offrant cette BD à des collèges français des Territoires perdus de la République, ce qui aurait empêché certains élèves de mourir idiots! En attendant, je voudrais, avec votre aide, entrer en contact avec l’auteur pour lui acheter deux exemplaires de cette BD. D’avance merci, Nadia Lamm

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