Le mur des cons à l’international – Palmarès

Les murs des cons, théoriquement, sont à usage interne

Le mur des cons originel, celui qui est devenu la marque-emblème la plus recherchée par les chasseurs de primes, le Frigidaire des avis de recherche « Mort ou vif », a été filmé, à l’insu du plein gré de la présidente du Syndicat de la magistrature, dans ses locaux. Il exhibait pêle-mêle les photos d’un Président de la république, de diverses personnalités coupables de ne pas être de gauche ou d’extrême-gauche et le père d’une gamine assassinée par un récidiviste. Le panneau affichait, sans peur et sans équivoque, son titre royal : « Mur des cons ». Il était conseillé aux magistrats désireux de l’enrichir,

« Avant d’ajouter un con, vérifiez qu’il n’y est pas déjà (Libération). »

Un conseil probablement pertinent, car dans les organisations sectaires, les avis divergents sont éliminés par la cooptation. L’entre-soi, qu’il soit intellectuel ou physiologique, est synonyme d’appauvrissement, d’où le manque de variété des candidats potentiels à l’exposition.

Si la divulgation du Mur a donné lieu à son pesant d’indignation publique, que croyez-vous qu’il arriva ? C’est le journaliste et non la juge que l’on vira (le Figaro).

Devant le tollé, la présidente des juges a quand même fini par se voir mise en examen et écoper de « 500 euros d’amende et 5 000 euros de dommages et intérêts à l’un des membres du mur en question, les autres plaignants ayant tous été déboutés (Libération). »

La condamnation a été confirmée par la Cour de cassation, le 12 janvier 2021, et fera désormais jurisprudence. Le Mur, lui, a servi une autre logique : il a démontré à quel point la Justice majuscule était servie par des esprits minuscules dont les critères étaient dogmatiques plutôt que juridiques. Le reste de confiance que les Français avaient encore en leur institution a disparu sous la moquette.

Le problème des murs, c’est qu’on les voit de deux côtés

L’atteinte à l’honneur et à la considération d’une personne identifiée, tout comme l’injure et la diffamation, sont constituées en délits par la publication d’une accusation, pas par l’accusation elle-même. Sauf qu’aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, n’importe quel hémi-neuronal peut tirer des opinions plus vides que leur ombre, qui seront colportées d’autant plus vite qu’elles sont choquantes.

Le verso du Mur, c’est la réponse du diffamé à la bergère : l’accès à Internet, même s’il est soumis à une censure dogmatique par les GAFAM, reste quand même accessible au plus grand nombre, aussi les calomniateurs sont-ils souvent acculés par retour de qu’en-dira-t-on.

C’est ce qui est arrivé à l’icône de l’anti-climat, ex-future Nobel de la Paix, prise en flagrant délit de recopiage servile.

La pauvre petite Greta s’était déjà fait allumer au sujet des coûts environnementaux que l’engineering de son image avait fait peser sur la planète : traverser l’Atlantique en voilier super-rapide, c’est beau comme une empreinte carbone vierge, mais faire rapatrier le voilier par une équipe qui doit venir le chercher en avion, ça relève plutôt du proxénétisme écologique.

Greta, fille spirituelle de Gaston Lagaffe

Un jour où quelqu’un a dû mettre en doute sa capacité de femme-orchestre douée d’ubiquité, Greta s’est indignée dans un long pépiement :

« Il n’y a personne ‘’derrière’’ moi sauf moi-même. Mes parents étaient tout sauf des militants du climat jusqu’à ce que je leur fasse prendre conscience de la situation.… Et oui, j’écris moi-même mes propres discours, mais comme je sais que ce que je dis va toucher beaucoup de monde, je demande des avis. Il y a aussi quelques scientifiques à qui je demande fréquemment de l’aide sur la façon d’exprimer certaines questions complexes. Je veux que tout soit absolument correct afin de ne pas répandre des faits incorrects ou des choses qui peuvent être mal comprises (Facebook). »

Ce message date du 2 février 2019, il y a exactement deux ans. Le 3 février 2021, une publication indienne l’a accusée du contraire : elle serait une marionnette aux mains de son père Svante et d’un activiste indien, Adarsh Prathap, qui s’oppose au gouvernement de son pays et milite pour le « Farmers’ protest », la révolte des fermiers :

« Greta Thunberg semble avoir vendu la mèche en partageant un document détaillant la manière dont les gens du monde entier pourraient contribuer à saper les lois adoptées par le Parlement indien démocratiquement élu (Opindia). »

Elle avait en effet, par erreur, publié un pense-bête qui listait ce qu’il faut penser et comment le faire savoir, à propos de cet avatar de la politique indienne : signer des pétitions, se désinvestir de sociétés « monopolistiques et oligopolistiques » et organiser des pressions sur le terrain. Le jour J sera le 13 février 2021, date à laquelle les Gretophiles des quatre coins du monde sont supposés prendre d’assaut, chacun dans leur pays, les ambassades indiennes, les médias et les gouvernements.

L’info est précisée par un quotidien américain :

« Le matériel de campagne et le modèle de médias sociaux ont été créés par la Fondation canadienne pour la justice poétique, qui prétend être un groupe de base créant ‘’des événements pour provoquer, contester et perturber les inégalités et les préjugés systémiques’’, a déclaré Times Now. Le site Web du groupe confirme qu’il est ‘’le plus activement impliqué dans le #FarmersProtest’’ (New York Post.

Le kit du petit activiste, brièvement partagé par la Guignolette suédoise, devait téléguider ses supporters contre le gouvernement indien. Lequel gouvernement contre-attaque par une enquête pour « complot criminel en vue de mener une guerre économique, sociale, culturelle et régionale contre l’Inde (Twitter) » contre les créateurs de ladite boite à outils.

Comparaison, déraison et députation

La palme du ridicule est de plus en plus difficile à attribuer, tant les frontières de la bêtise reculent. Greta Thunberg a l’excuse de son âge. On ne lui décerne donc que la médaille de bronze. En revanche, Eric Coquerel n’a aucun alibi. D’abord il a plus de trois fois l’âge de la pucelle de Stockholm et ensuite, il déconne en toute conn… aissance de cause, pour séduire un public qu’il veut attirer dans le giron de la France Insoumise, alors qu’il s’agit, étymologiquement, de soumis. Mais à Allah, pas à Mélenchon.

Coquerel est si sûr de sa stratégie qu’il fonce, chaussé de ses gros sabots, dans les portes ouvertes par le symétrologisme, cet égalitarisme intellectuel qui postule que tout est égal à tout : les religions entre elles, leurs dogmes, leurs rituels et la façon de les pratiquer. Ainsi,

victimes = bourreaux,
« aimez-vous les uns les autres » = « Ceux qui ne croient pas à nos versets, nous les brûlerons bientôt dans le feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, nous leur donnerons d’autres peaux en échange pour qu’ils goûtent au châtiment. Allah est certes puissant et sage[1]», etc.

La plus récente équivalence coquerelle est : voile islamique = « voile d’une mariée chrétienne (Nouvel Obs) », au motif que ce voile, que le mari relève dès les vœux prononcés, « signifie le fait qu’il y a une soumission de la femme à son époux ».

Foin des arguments rationnels ! Le but de cette déclaration n’était pas d’avoir quelque rapport que ce soit avec la réalité, mais d’être entendue par sa cible. Mission accomplie : l’islam a été dédouané de son suprématisme à la fois des hommes sur les femmes et de l’islam sur les autres religions. Cette comparaison l’a placé sur la ligne d’une tradition désuète et inoffensive.

Ce n’est pas un dialogue de sourds, c’est un silence de connivence

Coquerel incite les plus radicaux des islamistes à voter Mélenchon à la prochaine opportunité, leur garantissant que jamais le lider minimo ne concédera, une fois élu, le moindre parallèle entre Allah Akbar et l’islam.

Il ne vient pas à l’esprit de Coquerel que « les musulmans » ne sont pas un bloc monolithique, mais que nombre d’entre eux ont une vision apaisée et intime de leur spiritualité. Ils n’ont pas envie de risquer la mort pour adultère, homosexualité, blasphème, ingestion de jambon ou autre crime jugé impardonnable par les ayatollahs.

Ces musulmans, capables de pratiquer leur religion sans lui soumettre les lois de la république, sont de mauvais musulmans, comme les juifs qui travaillent le samedi sont de mauvais juifs et les chrétiens qui mangent de la viande pendant le Carême de mauvais chrétiens.

La différence entre le voile islamique et celui de la mariée chrétienne, c’est qu’aucune chrétienne qui enlève le sien ne risque la mort par lapidation, de la part de ceux qui suivent le hadith n°2767 :

« Le prophète d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : ‘’ Il viendra des gens parmi les musulmans le jour de la résurrection avec des péchés aussi lourds qu’une montagne. Allah leur pardonnera et il mettra à leur place, dans le feu de l’enfer, des Juifs et des chrétiens.’’[2]»

C’est tout bête, comme différence, mais faute d’avoir voulu l’envisager, Coquerel est décoré de la médaille d’argent du Mur International…

On ne peut pas jouer dans toutes les cours

Barack Obama avait remporté le Prix Nobel de la paix à son entrée en fonction, avant d’avoir eu le temps d’accomplir la moindre action dans un sens ou dans un autre. À la fin de son deuxième mandat, on devait constater, comme le très obamaniaque New York Times, que

« si les États-Unis restent en guerre en Afghanistan, en Irak et en Syrie jusqu’à la fin de son mandat, [Obama aura été] celui qui est resté en guerre plus longtemps que M. Bush ou tout autre président américain (New York Times). »

Pour son troisième mandat, comme conseiller furtif de son ex-vice-Président, Obama n’a pas changé d’optique. Il est contre la guerre, mais encore plus contre la paix, si elle apporte un bénéfice à Israël, et doublement si elle empêche l’hégémonie de l’islam sur la planète.

Étant tout sauf éligible pour le Mur International des cons, Obama était parfaitement conscient de ce qu’il faisait lorsqu’il a prononcé son Discours du Caire (version présidentielle du voile chrétien de l’élu LFIste) et lorsqu’il a donné à Téhéran les moyens financiers de se rapprocher de son objectif éradicateur, sans lui imposer de frein coercitif.

Joe Biden, lui, vise la plus haute marche du podium, car il met en œuvre avec enthousiasme le programme qui lui est dicté depuis les coulisses. Cela consiste à défaire les succès de Trump : quatre traités de paix qui ont remodelé le Moyen-Orient et des mesures concrètes pour empêcher l’Autorité palestinienne de salarier les terroristes, une mesure qui aurait, à la longue, incité le dictateur de Ramallah à une attitude plus rationnelle et à un retour vers la table des négociations.

The winner is the President !

Les trois premières mesures de Bidenobama en matière de politique étrangère ont été 1) d’annoncer vouloir revenir à l’accord qui a permis à l’Iran d’optimiser ses recherches nucléaires et balistiques, 2) de recommencer à financer le budget qui inclut la rémunération des terroristes palestiniens, tarifée en fonction du nombre de leurs victimes juives et 3) de laisser aux Houthis, les supplétifs de l’Iran, la voie libre pour achever de faire du Yémen une base islamiste, notamment en les retirant de la liste américaine des organisations terroristes (Begin Sadate Center).

Sa devise doit être quelque chose comme « trahir nos amis pour séduire nos ennemis ».

Son mentor avait été élu premier président noir au pays du « racisme systémique » ? Biden a commandé que tous les fonctionnaires de son administration suivent une formation antiraciste.

Son mentor a reçu le Prix Nobel de la Paix pour avoir été le plus guerrier de tous ceux qui avaient occupé la Maison Blanche. Biden succède à un olibrius qui, en prenant le contre-pied de son prédécesseur, a accumulé les succès diplomatiques ? Le nouvel élu va revenir à la politique de l’échec qui avait marqué le déclin des États-Unis à l’international.

Biden acte clairement qu’un de ses objectifs est l’écrasement d’Israël sous les attaques conjointes du Hamas à Gaza, de la dictature autoritaire palestinienne en Cisjordanie, du Hezbollah au Liban et des missiles nucléaires iraniens. Pourtant, lorsqu’il retire son appui aux pays arabes menacés par l’Iran, il rend involontairement service à l’État juif en leur démontrant que sa parole n’a aucune valeur et qu’Israël sera pour eux un allié plus efficace et plus pérenne.

Jérusalem n’est que le « petit Satan ». Le grand Satan, l’ennemi ultime à abattre, est à Washington. Jamais un portrait de président n’aura autant mérité de figurer tout en haut d’un Mur international ! LM

Liliane Messika, MABATIM.INFO

[1] Sourate 4-56
[2] Livre 37, hadith 6668.

4 commentaires

  1. Sleepy Joe dormait dans le formol, planqué au fond de sa cave, sans se douter que le mafieux Obama préparait un troisième mandat, en l’utilisant comme une marionnette à son service, pour y parvenir.
    Le Coup d’Etat était bien ficelé et le vol de la victoire de TRUMP, bien organisé.
    Les GA.FACHOS appartenant à des merdeux sans éducation ni morale, les médias déchaînés, les politicards haineux, les combinards du « deep state » et les traîtres, surtout parmi les proches, étaient à la manoeuvre pour réussir le casse du siècle dans la grande démocratie américaine.
    Pour bien enfoncer le clou, les réseaux sociaux (sic) ont fermé les comptes de TRUMP, de ses supporteurs, et des sources alternatives, au motif de propos déplacés qui n’ont pas plu à ces dégénérés.
    Pour achever le président détesté, un procès en destitution est en cours, les fascistes « Démocrates » espèrent éliminer définitivement TRUMP, afin qu’il ne puisse pas se présenter en 2024.
    Depuis, la momie shootée au botox et au relooking extrême, se déplace en sautillant, et surtout, il signe sans en comprendre le contenu, des paquets de décrets destinés à détruire tout ce que TRUMP avait réalisé, pour mettre en place les inepties délirantes d’Obama qui prend sa revanche grâce à Joe le sénile.
    Parmi les dernières divagations, il y a la reprise des aides financières à l’UNWRA, l’ouverture de la pseudo ambassade des mendiants pleurnicheurs à New York, suivie de celle du consulat des USA à Jérusalem-Est, la réintégration des Etats-Unis dans le conseil des droits de l’homme présidé par l’Iran, la Libye ou Cuba, la trahison des alliés américains du Moyen Orient au profit des mollahs qui se foutent de la gueule du monde depuis l’accord calamiteux de 2015, voulu et imposé par le sordide Obama, le retour à l’OMS où siègent des salopards entièrement aux ordres des Chinois qui peuvent les balader en leur faisant répéter que la Covid ne vient pas de chez, mais qu’ils cherchent de quel animal elle serait issue : circulez, y’a rien à voir !!!
    Joe le gâteux n’a toujours pas téléphoné à Bibi, qu’il boude, certainement en raison de l’insistance du crapuleux Obama qui peut ainsi se venger de cet adversaire qu’il déteste et qui a osé lui tenir tête.
    Comme personne ne sait combien de temps Joe le grabataire pourra encore faire le mariole, certains en profitent pour l’essorer avant qu’il ne soit épuisé et qu’il cède la place à Harris qui deviendra la première présidente noire des Etats-Unis, pour le plus grand bonheur d’Obama le crapuleux, qui en a rêvé durant des années.
    Les « débats » organisés sur les chaines d’infaux en continu se suivent et se ressemblent : ce sont toujours les mêmes zexperts en courants d’air qui crachent sur TRUMP, il n’y a aucun contradicteur sur les plateaux.
    Enfin, comment ne pas citer les dépêches haineuses de l’Agence France Poubelle qui vide ses raclures de bidet sur les torchonistes qui les reprennent telles quelles, et perpétuent la désinformation des Français ??

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