À propos des médias traditionnels et des médias sociaux

Les médias font référence à la communication d’informations et de messages aux masses, ils peuvent être classés en médias traditionnels et nouveaux médias. Les médias traditionnels comprennent les sources de diffusion et d’impression telles que la télévision, les journaux, la radio, les magazines et les prospectus. La communication y est unidirectionnelle en général, livrée à une heure précise, elle s’efforce de maintenir de l’intégrité et des normes de qualité. Les nouveaux médias sont facilement accessibles, tels que les sources en ligne et les plateformes sociales, ils sont interactifs, pilotés par l’utilisateur, fonctionnent en temps réel et sont sans limites.
Concernant les médias traditionnels, la théorie voudrait qu’ils fournissent une couverture factuelle pour informer le public sans laisser leurs opinions (préjugés) interférer. La réalité est qu’en dehors des chats écrasés, les médias traditionnels produisent des articles d’opinion, ou des éditoriaux, où les agences de presse et leurs équipes éditoriales, les chroniqueurs, les experts partagent ouvertement leurs opinions et leurs analyses biaisées par leurs tendances politiques, culturelles… L’hystérie anti-Trump en a été un exemple caricatural.
Les nouveaux médias sont en accès libre sans réelle contrainte et utilisés par près de 3 milliards de personnes, soit pratiquement la moitié de l’humanité. C’est le café du commerce planétaire où toutes les opinions s’expriment crûment, et parfois excessivement librement tant dans la forme que dans le fond, sans respect des convenances, des minorités… Pour la presse en France qui est essentiellement de gauche, les nouveaux médias c’est la fachosphère, car on y trouve des idées différentes qui ne respectent ni les éléments de langage établis rive gauche ni le politiquement correct.
L’information est au cœur de la démocratie
Pour qu’une société soit responsable et puissante, elle doit être informée. Le carburant de la démocratie c’est donc l’information, et sa maîtrise est un enjeu majeur de pouvoir. Une information libre joue un rôle essentiel pour garantir à chacun un accès constant aux informations importantes. Les médias traditionnels ou nouveaux en matière d’information doivent jouer principalement trois rôles essentiels : soutenir le libre échange d’idées, d’informations et d’opinions ; être le « chien de garde » des gouvernements, des entreprises et d’autres organisations ; faire connaître les agendas politiques, culturels…
Les journalistes en France sont environ 35 000 à « avoir la vérité », ils sont répartis dans un petit nombre de journaux vivant presque tous sous perfusion financière de l’État. Les nouveaux médias en France sont utilisés par environ 30 millions de personnes qui n’ont pas toujours les mêmes idées que les journalistes et qui les expriment en partageant des photos (Instagram…), des vidéos (YouTube…), des présentations ou des textes (SlideShare…), des services audio (iTunes…), des services de flux de données (RSS…), en publiant leurs pages personnelles (Overblog…), des micro messages (Twitter…), en utilisant des outils de discussion (Skype…), de vidéoconférence (Zoom…), en participant aux innombrables forums sur le net & salons de discussion… sans oublier les réseaux professionnels (LinkedIn…) ou grand public (Facebook…)…
Les médias sociaux seraient une fachosphère
De nombreux journalistes, qui entretiennent une relation symbiotique avec les politiciens, répètent à l’envi que les médias sociaux sont une fachosphère. Traiter quelqu’un de facho, c’est sortir le carton rouge, c’est chercher à le stigmatiser, le désigner à la vindicte, le culpabiliser… On utilise aujourd’hui le mot à tort et à travers, généralement contre quelqu’un qui ne pense pas comme le bien-pensant qui lance l’anathème, et cela peut tomber sur n’importe qui, vous, moi, pour stopper une conversation. Il est ici intéressant de noter que cet anathème est particulièrement utilisé par les anciens adeptes de Mao, Pol Pot, Staline, pratiquement les mêmes qui applaudissent aujourd’hui les islamistes.
Traiter de fachosphère les médias sociaux, c’est tenter pour les journalistes et les politiques de reprendre la main sur l’information, pour discréditer les sources ou moyens d’information qu’ils ne maîtrisent pas, pour promouvoir le politiquement correct, le pas d’amalgame, le pas de vague, une laïcité limitée à la neutralité vis-à-vis des religions politiquement instrumentalisées… C’est un combat d’arrière-garde de défense d’un pré déjà envahi par les médias sociaux, qui régulièrement permettent à des millions de personnes de connaître des réalités occultées par les médias traditionnels, qui nous décrivent trop souvent une France Potemkine.
Les médias sociaux sont très utiles et indispensables aujourd’hui
Bien sûr, les médias sociaux permettent à des cervelles dérangées de s’exprimer et ceci peut avoir parfois des conséquences terribles, mais s’il est envisageable et souhaitable d’essayer d’y faire la police, il est inenvisageable de s’en passer, car leurs apports sont incalculables : information, culture, relation personnelle, économie, politique, sécurité… L’idée que « les médias sociaux, c’est la fachosphère » est à rajouter au dictionnaire des idées reçues. De quelque manière que vous abordez la société, il y aura toujours autant d’imbéciles, de fachos… Quel que soit le média, les Français savent développer leur art particulier de la conversation, cf. : L’art de la conversation à la française – La drôle d’humeur de Marina Rollman (YouTube). MB♦

Michel Bruley, MABATIM.INFO
« Tu vois, dans la vie, il y a deux sortes de gens : il y a ceux ceux qui pensent comme moi, et puis il y a les fachos.
Toi, tu es un facho. »
D’après Clint dans la célèbre scène du cimetière.
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les réseaux sociaux ont aussi cette tare de permettre impunément l’expression d’avis, je jugements, de points de vue non documentés provenant le plus souvent d’ignares, vomissant des commentaires dépouillés d’arguments et de recul d’autant plus attractifs qu’ils expriment des opinions, simplistes, terre à terre auxquelles la plupart des individus mécontents ou choqués par un point d’actualité adhérent sans discernement. ils permettent de fédérer aisement les éléments d’un peuple de plus en plus depourvu de culture generale sur des sujets emotionnels, soit dans le sens, soit au contraire, contre le courant tres pregnant d’une pensée unique formatée par ce que l’on feint de penser etre l’opinion publique.En fait cette opinion publique n’est plus celle d’un peuple averti, pourvu d’un vrai sens critique, mais celle d’un peuple asservi à des medias normatifs et manipulés. il l’est tout autant par des reseaux sociaux où l’anonymat a libre cours avec toutes consequences que cela comporte. On joue dangereusement sur l’emotion et les medias traditionnels sont inéluctablement contraints á surfer sur les vagues d’indignation le plus souvent suscitées par des lobbies et participent ainsi aux chasses aux sorcières consecutives aux sujets emergeant régulièrement dans l’actualite. ce que le bon citoyen ignore, c’est que ces sujets peuvent aussi constituer des diversions de nature a faite oublier les vrais problèmes de fo d de la société. pendant que l’on brule les sorcières politiques, mediatiques ou autres, on ne pense plus aux banlieues qui se constinuent en véritables principautés gouvernees par les caids, à l’islamisation qui denature les vraies valeurs de notre culture nationale, à l’invitable et gravissime crise economique qui s’annonce et va ruiner la partie la plus prudente et prevoyante de la population qui verra partir en fumée les economies qu’elle se sera laborieusement constituées tandis que ceux la meme qui profitaient de l’etat providence demoliront la société qui les auras nourris. de beaux jours en perspective.
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Je partage absolument votre analyse. L’alya devient de plus en plus une option.
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