
Au fond des poches trouées du souvenir, je vous salue harkis. Vos ombres, que je crains sanglantes, errent au flanc du djebel que nous parcourûmes de concert.
Je salue vos joies sauvages, vos peines muettes et vos angoisses.
À vous, Harkis, aux quelques-uns, que des officiers bravant l’interdit sauvèrent du massacre en les embarquant pour la France, je puis dire la souffrance des « pieds noirs » contraints à l’exil. Aux 700 Oranais dont de nombreux Juifs, assassinés aux cris de
« mort aux roumis, mort aux youdis ».
L’armée française ayant reçu l‘ordre de ne pas intervenir [1] MN♦

Marc Nacht, MABATIM.INFO
[1] Cf. Gérard Rosenzweig. Requiem pour un massacre oublié, Causeur, 4/07/16 ;
J-P. Lledo : Algérie, histoires à ne pas dire (Film, 1962) ; Pétition, 5 juillet 2013.








Je vous remercie beaucoup, je suis très sensible à ce témoignage. Bien à vous Alessandra Berghino
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