
Dans l’univers de la BD, les deux famiglie grande de super héros sont les Marvel : Iron Man, Thor, Hulk, Spiderman, Wolverine, pour les plus connus, et leur ancêtre DC Comics, dont sont issus Superman et ses cousins Batman et Wonder Woman.
Du dessin pas encore animé aux effets spéciaux sur grand écran, le cœur du public de 7 à 77 ans n’a jamais balancé : il a toujours été assez grand pour intégrer ces archétypes aussi improbables que le Père Noël, mais attendus avec la même impatience.
Superman ? Pouah ! ‘Super’ c’est anti-égalitaire et ‘man’ c’est coupable !
Dans l’élevage de clones qu’est devenu l’Occident culpabilisé, on ne risque pas de trouver des génies ou des héros. La censure des réseaux sociaux coupant tous les slogans qui dépassent, il ne reste de place que pour les sous-doués et les anti-héros.
Il n’est pas anodin que Superman soit né, en 1933, de l’imagination de deux gamins juifs de 17 ans, élèves dans une école de Cleveland : les Juifs qui aspiraient à l’université devaient s’insérer dans des quotas sous-dimensionnés, aussi les perspectives d’avenir ne se bousculaient-elles pas à leur portillon. Au lendemain de la crise économique de 1929, pas étonnant que leur personnage aux pouvoirs surhumains ait séduit les foules.
Si Superman fait toujours rêver nos contemporains, c’est qu’il est inaltérable et toujours super, alors que les homme.femme.s (doit-on écrire « femme.homme.s » ?) contemporains ont de moins en moins de pouvoir sur leurs vies, sur leurs pensées et sur leurs espoirs. Il y a deux ou trois générations, les maîtres à penser étaient des érudits. Aujourd’hui, chez les centimètres à pensées officielles, les réflexes servent de réflexion.
Après le président normal, le super héros normal
Un nouveau Superman est né dans un album en juillet 2021. Il n’a de Super que son conformisme. Fils du précédent, il est bisexuel, en couple avec un homme « racisé » et dénué de la plus petite étincelle d’originalité. Au point qu’en lisant la BD, on s’endort aussi vite qu’en écoutant un humoriste de France Inter.
Mais qu’est donc Superman devenu pour faire tomber ses lecteurs dans un coma pâteux ?
Aux larmes, Hollywoodiens,
Mettons-lui un bâillon
Spoilons, spoilons,
De cette lecture,
Le peuple dégoûtons !
Voici le scoop de Superwoke 1ᵉʳ : Superman fils est l’antonyme du héros originel. Il ne fait pas honneur à son parent n°2, si tant est que le Kryptonien Kal-El, alias Clark Kent, ait quelque chose à voir avec sa naissance. On pencherait plutôt pour une FIV : Greta Thunberg + Oui-Oui (sans préciser qui est l’œuf et qui a la graine).
Le Superman d’origine se faisait passer pour un journaliste médiocre afin de préserver un anonymat indispensable à l’exercice de ses super pouvoirs. Le fils, lui, est un neuneu véritable, un cliché en technicolor, dont tout ce qui faisait le charme des aventures paternelles a disparu, happé par le trou noir (oups, racisé) d’une bien-pensance excisée de la moindre originalité.
La bêtise est passible d’une amende de milliers de dollars
Il s’est vendu moitié moins d’albums du Supermanneken Pis que des épisodes précédents. Il y a donc encore du bon sens chez les amateurs de merveilleux. Le pire reste à venir : le casting du film qui en sera tiré. Le héros devra répondre aux nouveaux critères de Hollywood. On se prend à rêver d’un Superman black, trans, obèse, antisioniste, acrophobe1 et daltonien, qui mettra sa cape à l’envers, comme le roi Dagobert.
Tiens, en parlant de Dagobert…
… Avez-vous vu la livraison des derniers emojis qui font le délice de la bien-pensance ? On croit toujours que le fond du fond de la connerie a été atteint et paf ! Cette fois-ci, ce sont deux emojis qui viennent nous prouver le contraire.
Nos contemporains bipède-bimède.s ne s’expriment plus de façon articulée, mais à base d’onomatopées et de clics sur des emojis, ces personnages qui représentent leurs humeurs successives. D’où le buzz quand de nouvelles mimiques sont disponibles, qui collent à la dernière mode, aussi irréaliste qu’elle soit. C’est ainsi que les possesseurs d’iPhones vont pouvoir faire représenter leurs états d’âme par un homme enceint et serrer des paluches virtuelles de petits hommes verts, les couleurs disponibles sur la planète bleue ne suffisant plus à démontrer notre antiracisme systémique :
Apple propose « plus de choix à l’avenir… avec un plus large éventail de choix de couleurs de peau. »
Ce doit être joli, une main jaune qui serre une main violette ou une main bleue avec une main orange… Au fait, les gestes barrière c’est pour les chiens ?
Le plus drôle est le sérieux des commentateurs de cette vaste blague
« La mise à jour fait la part belle à l’inclusivité avec un émoji d’ homme enceint et une personne enceinte non genrée » s’extasie 20 minutes « afin de montrer que la grossesse est aussi possible pour les hommes transgenres et les personnes non binaires ».
Rappelons les bases : la grossesse, c’est la gestation d’un fœtus dans un utérus.C’est « l’état de la femme entre la fécondation et l’accouchement » (Larousse).
Pas d’utérus, pas de grossesse. La nature est dure, mais c’est la nature.
Et même si on dit « les personnes porteuses d’utérus » pour ne pas vexer les amibes et les escargots, le critère définira quand même les femelles.
Un homme pourra toujours se bourrer d’hormones pour avoir des seins plus volumineux et une voix de soprano, cela ne lui fera pas pousser un utérus. Il peut aussi se coller des ailes en papier avant de décoller du haut de la Tour Eiffel, ça ne fera pas de lui un oiseau, surtout pas un aigle.
Imaginer des périphrases obligatoires pour 7 milliards d’individus au motif qu’exposer la réalité en frustrerait quelques dizaines relève d’un délire néfaste pour l’espèce.
Il est certain que certains individus souffrent réellement d’une certaine dysphorie du genre, voire d’une dysphorie certaine et que cette situation leur procure une souffrance psychique.
Mais on ne va pas interdire le chocolat à la planète entière sous prétexte que cela me fait grossir et qu’il faut m’épargner cette frustration.
C’est comme si on enfermait toutes les femmes dans un scaphandre noir parce qu’un ou deux obsédés sexuels les considèrent comme un trou avec du poil autour et que ça les déconcentre !
Eurêka ! Mieux que le théorème d’Archimède, nous venons de découvrir la formule de l’intersectionnalité de la lutte entre LGBT+ et islamistes, entre frustrés d’utérus et frustrés tout court ! LM♦

Liliane Messika, MABATIM.INFO
1 Qui a la phobie du vide et des hauteurs.
L’ homme enceint a t il été fécondé par du sperme « gender fluide » lors d’une une trans action ?
Trans pire, hétérosexuel l’avenir est à la trans humance identitaire
Et si tu es en surpoids, surtout ne trans gresse pas.
Trans mettez mon salut admiratif l’auteur, euh, l’auteure, euh, l’autrice de ce joli texte qui sait si bien utiliser la plume, alors que d’autres ne songent qu’à se la …..
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