
[5 janvier 2023]
Ce n’est pas un paradoxe, c’est la réalité, celle que nous refusons de voir, quand le SDF propriétaire foncier en question est palestinien.
Les Français sont binaires
Même ceux qui ont trois genres et ceux qui n’en ont aucun voient tout en noir et blanc, les Blancs étant généralement du côté obscur de la force.
Les 50 nuances de gris sont réservées aux confidences érotico-littéraires, pas à la société du vivre-ensemble, qui souffre d’oxymore, mais pas du sens de la mesure.
Les Russes et les Ukrainiens aussi vivent ensemble : leur quotidien géopolitique est enchâssé et leurs armées agissent de façon aussi inhumaine des deux côtés des nombreuses lignes de front.
Pourtant, il est interdit d’invoquer la nuance quand on évoque ce conflit.
Les Russes sont tous des sauvages avides de sang et les Ukrainiens tellement innocents qu’on les compare à la quintessence de la victime : LA Palestine (qui est pourtant un pluriel à deux États, voire trois1).
Nos compatriotes sont incapables d’admettre qu’une victime puisse être, par ailleurs, un salaud, ou qu’un pays, attaqué par plus fasciste que lui, peut aussi compter ses régiments de miliciens nazis au nombre de ses héros nationaux (le Point).
Ce qui est valable au plan général l’est encore plus en particulier.
La Palestine, singulièrement au singulier, est la victime mondiale érigée en étalon de la misère.
Sur elle veille l’ONU exclusivement, au moyen de trois commissions et d’un point de l’ordre du jour du Conseil des Droits de l’homme.
Les enfants qui souffrent sont tous palestiniens. Certes, aucun sniper ennemi ne les vise. Certes, les snipers et les lance-missiles de leur propre camp les préfèrent comme boucliers humains. Mais c’est vrai, nul abri blindé, nul système d’alerte, nul Dôme de fer ne les protège.
Et ceux d’en face, qui vivent dans des abris qu’ils ont 15 secondes pour rejoindre quand sonne la sirène ? Eux sont visés sciemment par les terroristes, car l’impact de leur mort sur le moral des Israéliens est une victoire aussi importante que le relais médiatique inconditionnel quand un petit Palestinien est enterré.
Mais nul média ne mentionne ces enfants juifs, car « ce serait faire le jeu des sionistes » et un journaliste français trahirait sa mission, qui est de venir en aide à la misère du monde, s’il se laissait aller à de la compassion vis-à-vis d’un bébé colon au crâne éclaté contre le mur de sa chambre (le Figaro).
« Tsahal a cartographié LES maisons du terroriste de l’attentat à Jérusalem (LPH Info) »
Ce titre d’un média israélien francophone, disqualifié dans l’Hexagone en « site communautaire » ne plaira pas aux journagandistes mainstream, c’est pourquoi les Français n’en entendront pas parler.
Pourtant, il n’est que factuel. Les inhumains israéliens ont pris l’habitude de détruire les maisons des assassins de Juifs. Disproportion combattue par les antisionistes qui-ne-sont-pas-des-antisémites : c’est dégueulasse de faire subir à toute la famille l’incivilité d’un seul de ses membres. Parce que quand un terroriste tue un juif, ce n’est pas toute la famille qui est impactée !
En l’occurrence, il s’agissait d’un attentat au cours duquel Arieh Sheshopek, un gamin de 15 ans, et Tedsa Tashume Ben-Maada, un père de six enfants, ont été tués, et 22 autres personnes blessées et/ou mutilées.
Aux yeux des Chimène antisionistes, la destruction d’un bâtiment est plus grave que la mort d’un colon. Et les répercussions sur les parents d’Arieh et les enfants de Tedsa leur font plutôt chaud que froid.
« Le terrorisme se nourrit de la misère, de l’humiliation »…
(Sourate de Christiane Taubira, Garde des sceaux et ministre de l’Injustice en son temps –Ministère de la Justice-.) Pour celle dont le bilan se comptabilise en soustrayant le nombre de citoyens frustrés de celui des délinquants satisfaits, les fils de milliardaires saoudiens, envoyés par le milliardaire Ben Laden contre les tours du World Trade Center à New York, étaient nourris de misère et d’humiliation. Comme le sont quotidiennement les hérauts de la palestinolâtrie : Ahed Tamimi, icône de la « résistance » et membre d’un des clans mafieux les plus puissants de Cisjordanie, les caciques de l’État islamique qui ont économisé deux milliards de dollars, ou ceux du Hamas, qui n’en possèdent que la moitié (Forbes)…
Le terroriste qui a tué l’adolescent et le père de famille nombreuse s’appelle Aslam Faroh. Il a 26 ans. Il était ingénieur. Maintenant, il sera étudiant en prison et gagnera un salaire plus élevé qu’avant.
Il possède, outre sa misère ontologique, deux maisons, l’une à Ramallah et l’autre dans le village de Kfar Aqab, dans la banlieue de Jérusalem. Ses deux domiciles seront détruits (i24news).
La misère et l’humiliation, elles, restent attachées au narratif victimaire, malgré le salaire qu’il va toucher de la part de l’Autorité palestinienne, qui dépasse largement celui qu’elle verse à un médecin ou à un professeur.
Le salaire moyen en Palestine est de 2 500 shekels/mois2. Ci-dessous celui des terroristes emprisonnés pour meurtre(s).
S’il ne s’agissait pas des Palestiniens, il y a gros à parier que le bon sens pousserait l’ONU à interdire de salarier des assassins et les bienfaiteurs de la Juste Cause à cesser de la financer.
On voulait dire : s’il ne s’agissait pas de Palestiniens et si leurs victimes n’étaient pas des Juifs ! LM♦

Liliane Messika, MABATIM.INFO
1 Outre la Jordanie, premier État découpé dans la Palestine mandataire, 80 % de la population de Cisjordanie est administrée par l’Autorité palestinienne et 100 % de Gaza par le Hamas.
2 D’après l’INSEE palestinien
On dit que le crime ne paie pas, cela dépend où.
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Enfin résolu le délicat problème de la retraite .
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tres bien
mais y a un morceau de phrase que je n ai pas compris :
»un pays, attaqué par plus fasciste que lui »
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