Arrêtons le cauchemar

Imaginez un monde…

Imaginez un régime…

Un régime dont le ministère de l’Économie organiserait la pénurie de ses administrés dans le but de les maintenir en état de soumission.

Un régime dont le ministère de la Culture veillerait bien à ce que les bibliothèques ne comportent qu’un seul livre.

Un régime dont la devise du ministère de l’information serait « Plus c’est gros, plus ça passe ».

Un régime dont le ministère de la jeunesse s’acharnerait à éduquer ses enfants avec un seul objectif : les former à devenir des bombes humaines.

Un régime dont le ministère des Sports considérerait que l’épreuve sportive reine serait le tir à la Kalachnikov – de préférence sur des cibles vivantes.

Un régime dont le ministère des Droits des femmes entraînerait l’exécution immédiate de celui qui en aurait eu l’idée.

Un régime où les homosexuels camoufleraient leur nature dans l’espoir de ne pas être jetés du haut d’une tour.

Ce régime, c’est celui que les Frères musulmans, dont le Hamas n’est qu’un avatar, rêvent d’imposer à toute l’Humanité.

Ce régime n’est pas un cauchemar. Il est réel et sévit encore sur une bande de terre de 365 km2.

Ce régime a une digue face à lui. Cette digue s’appelle Israël.

Le Hamas n’a rien à faire du sort des Palestiniens. Il utilise cyniquement la cause palestinienne pour étendre sa funeste influence. Le Hamas veut faire sauter cette digue avant de s’attaquer à d’autres. Et pour cela il fait appel aux habituels idiots utiles.

L’extrême gauche, en mal d’électorat et de nouveaux prolétaires dont les membres n’imaginent pas quel serait leur sort si les Frères Musulmans arrivaient à leurs fins.

Incapables de retenir les leçons de l’Histoire, ils ignorent ce que sont devenus les communistes iraniens qui ont aidé à l’avènement au pouvoir de l’ayatollah Khomeiny en 1979. Ils ont tous fini à la potence.

Antonio Gutteres, rond-de-cuir inféodé aux membres du Conseil général de l’ONU, club de dictatures qui n’hésite pas, toute honte bue, à octroyer des présidences de commissions des droits de l’Homme à la Syrie du sanguinaire Assad où aux enturbannés de Téhéran.

Les bonnes âmes se doublant de fins stratèges qui nous expliquent doctement que la réponse disproportionnée d’Israël créera encore plus de terrorisme, encore plus de membres du Hamas.

N’a-t-on pas stoppé l’expansion de l’Allemagne nazie en 1945 en utilisant des moyens disproportionnés ?
N’a-t-on pas écrasé dans l’œuf le projet d’État islamique en bombardant de façon disproportionnée Mossoul et Raqqa en 2016-2017 ?

Les autres, les silencieux, persuadés que cette menace ne les concerne pas, comptant les digues qui les séparent de leur fin, inconscients de la présence du danger au sein même de leurs sociétés.

« Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles » (Max Frisch).

Alors, bien sûr, on peut se donner bonne conscience en organisant des marches contre l’antisémitisme. Mais quelle marche permettrait à un antisémite d’arrêter de l’être ? La haine de l’autre et du Juif en particulier relève de mécanismes psychanalytiques beaucoup trop complexes pour être neutralisée par une marche, aussi digne et solennelle qu’elle soit.

Plus nécessaire serait une mobilisation des esprits pour une prise de conscience salutaire du péril qui nous menace, loin des slogans binaires et pavloviens de la Place de la République, mais avec un credo : no pasaràn !

Israël a conscience de la lourde responsabilité que lui imposent les événements tragiques dont il a été victime. Le 7 octobre 2023 a été une horreur, la pire pour le peuple juif depuis la Shoah.

Rendons honneur aux victimes de ce jour funeste en faisant que leur mort soit utile à toute l’Humanité. J-PC♦

Jean-Pierre Chemla, MABATIM.INFO


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3 commentaires

  1. Les homosexuels sont, comme les Juifs, des canaris dans la mine occidentale.
    Là où on traite l’adversaire de « juif » pour le déshumaniser, on tue les homosexuels et on voile les femmes.
    Puisque nos concitoyens ont été sensibilisés à la LGBTitude, qui a une présence disproportionnée dans les médias et la culture, il faut leur monter ce qu’ILS perdront si les pogromistes gagnent.

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  2. Le monde entier est en danger. La peur d’une conflagration généralisée le fige… Israël ne peut plus se permettre ce jeu de pacification entrepris depuis des lustres – depuis Oslo et ses accords infâmants – Aujourd’hui par la faute de l’Occident, nous nous confrontons à quatre front ouverts et menaçants.
    Je préfère mourir l’arme au poing qu’être regrettée et compatie. Défendons-nous tant que la force de nos bras nous le permet.

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  3. Pourquoi toujours ramener la question des homosexuels sur le tapis ? En quoi c’est une valeur morale exemplaire, qu’il faille la défendre même quand il s’agit du massacre de 1300 frères et sœurs. ! מספיק

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