
[28 février 2024]
Interview du général Itzhak Brik (chaîne Tov)
Réquisitoire implacable contre l’état-major et son chef Hertzi Halevi, ainsi qu’à l’encontre des officiers « d’élite » de Tsahal.
VERBATIM
Ce qui se passe actuellement dans le pays, est dramatique, car on raconte des bobards au public israélien. Les mêmes personnes, qui sont responsables du chaos autour et dans Gaza, sont également responsables de l’échec total, dans l’impréparation de l’armée à la guerre. En particulier, si survient une guerre régionale, nous (Israël) nous trouverons dans des difficultés d’une gravité inédite à ce jour.
Certes, les soldats et officiers, qui se trouvent en première ligne à Gaza, sont d’excellents et courageux combattants. Les officiers, en général, sont inventifs, professionnels et surtout des meneurs d’hommes.
Sauf que, ce que montre l’armée, c’est uniquement les unités de première ligne. Les journalistes et reporters se limitent à des images spectaculaires, en faisant des commentaires du style : « quelle armée merveilleuse et qui a su se relever, très rapidement, du malheur de 7 octobre ».
Mais la vérité est tout autre. Malheureusement, qu’à Dieu ne plaise, si devait s’ouvrir une guerre régionale, au bout de deux jours, Tsahal se trouvera à bout de ressources et sera obligé de stopper, à cause de graves problèmes de logistique.
Par manque de maintenance, des dizaines de chars et transports de troupes tomberont en panne. Des unités devront se retirer du front par manque de munitions. Il y a des unités, qu’on ne filme pas pour la télé, qui souffrent du relâchement de discipline et, par là même, d’un comportement défaillant au feu. Comme, la non sécurisation d’entrée dans bâtiments, qui cause des morts par négligence. Par manque de formation sur des équipements modernes, la coordination est défaillante et entraîne des morts par feu ami, beaucoup plus nombreux que dans d’autres guerres d’Israël. Tous ces faits-là, ne sont pas rapportés au public israélien.
Heureusement il y a des unités qui font du bon travail et permettent de remporter des victoires tactiques. En revanche, la stratégie, qui est du ressort des officiers supérieurs et des politiques, n’enregistre pour l’instant, aucun succès.
Ceux qui croient que nous sommes en train d’anéantir le Hamas « se mettent le doigt dans l’œil ».
Le Hamas revient de nouveau dans des endroits que l’armée nous avait annoncés nettoyés des terroristes. En fait, l’armée avait retiré des unités pour les envoyer au nord d’Israël face au Hezbollah et comme du point de vue des effectifs, Tsahal est « au taquet », n’ayant plus d’hommes pour tenir les quartiers « sécurisés ». Profitant de cette situation, les terroristes sont revenus par les tunnels, causant de nouveau des pertes dans les rangs des unités, amputées de la moitié de leurs effectifs.
Ce processus de réduction des forces terrestres dure depuis plus de 20 ans.
Les quatre derniers chefs d’état-major avaient décidé que l’époque des grandes guerres est terminée. Plus besoin d’armées « pléthoriques ». L’armée doit être « petite, technologique et astucieuse ».
Durant les 30 dernières années, Israël a démantelé six corps d’armée (environ 200 mille hommes) à tel point que l’armée n’a pas pu entrer simultanément à Gaza du nord, du centre et du sud, car il fallait regarnir la frontière nord, face au Liban et renforcer les troupes en Judée-Samarie (Cisjordanie), pour mener les actions contre le terrorisme.
Continuons ce triste tableau.
Tsahal n’a pas préparé ce qu’on appelait dans le temps « l’arrière », mais en Israël, les civils sont autant exposés que les soldats, car il manque des abris, hôpitaux enterrés, moyens de secours, etc.
Les bases de l’armée de l’air ne sont pas défendues contre les missiles de précision, l’armée a externalisé la logistique (carburant et munitions), la maintenance, services aux soldats, vêtements, chaussures, nourriture, aux sociétés privées.
Le comble du ridicule : les transporteurs de carburant et de munitions ne sont pas habilités à fournir leurs services hors des frontières d’Israël (alors que, la règle d’or de combat de Tsahal est de porter la guerre en territoire ennemi), les meilleurs éléments ne veulent pas rester dans l’armée à cause de la non attractivité ni des conditions du service, ni des carrières.
Voilà l’état lamentable de l’Armée de Défense d’Israël.
Certains me reprochent de faire fuiter des informations sensibles vers l’ennemi. Je dis à ces gens d’arrêter de mépriser les ennemis. Nos ennemis ne sont pas idiots, ils nous regardent à la télé, sur les réseaux sociaux et savent très bien ce qui se passe en Israël. Tsahal commente ouvertement ses actions. Dans Wikipédia on trouve toutes les informations dites de « source ouvertes », Google Maps fournit des données géographiques au mètre près. Ils écoutent les zooms, où les commandants de bataillons discutent avec leurs lieutenants sur tous les sujets qui concernent leur unité. Ils testent Tsahal constamment et voient ses réactions et surtout le manque de réaction. Ils ont très bien compris nos erreurs et notamment, celle de tout miser sur l’aviation, qui depuis 20 ans n’a jamais réussi à arrêter les tirs de missiles sur Israël. Ils analysent tout et en tirent les leçons de ce que notre armée ne fait pas. Ils ont très bien compris que nous avons déglingué notre armée.
L’une des raisons principales, qui a amené la catastrophe du 7 octobre, est que nos généraux mentent et nous racontent des histoires à dormir debout, que nous sommes les plus forts, que notre dissuasion fonctionne à 100 % et nos ennemis n’oseront jamais nous attaquer. Par là même, ils endorment le public et les politiciens.
Bref, depuis des années l’armée fonctionne non sur les faits, mais sur des représentations erronées de nos officiers généraux.
Par conséquent, durant des années on a « vendu » des illusions au public israélien et notamment que notre armée est la plus forte. Nos élites ont créé cette culture du mensonge pour se protéger. Des généraux à la retraite, qui se pavanent sur les plateaux des télévision, sont autant coupables que Netanyahu, de tout ce qui se passe aujourd’hui et honte à eux de continuer à raconter des bobards au peuple.
Dans un autre pays, les officiers de haut rang d’aujourd’hui et d’hier, coupables de la plus grande catastrophe nationale (7 octobre), auraient été virés ou limogés sur le champ. Un certain nombre d’entre eux devraient être jugés pour irresponsabilité, négligence et l’incompétence, car même le chef d’état-major, ayant connaissance de tous les signaux d’alerte exigeant une mise en ordre de bataille, la nuit même, des unités autour de Gaza, n’en fait rien. Pire, il fixe une réunion d’évaluation de la situation, seulement pour le matin 8 heures. Dans notre malheur, il est arrivé un miracle. Le Hezbollah est resté l’arme au pied, car s’il y avait eu une attaque simultanée depuis le Liban, Israël se serait retrouvé dans une situation désespérée.
Mais il y a encore plus grave.
Les nominations aux nouvelles fonctions se font parmi ces mêmes officiers qui ont failli. Aucun d’eux, toute honte bue, n’a démissionné.
Et c’est le chef d’état-major, qui aurait dû démissionner de ses fonctions, qui décide de l’avancement des officiers incompétents. C’est un incroyable manque de moralité. C’est un de crachat à la figure des Israéliens. Car par sa conduite le chef d’état-major reproduit exactement les mêmes travers et erreurs, qui ont amené le pays dans l’inextricable situation actuelle. Cette conduite scandaleuse va ramener de nouveau le copinage, les passe-droits, les chapelles, qui paralysent le bon fonctionnement de l’armée.
C’est un scénario de la complète destruction de l’armée. Et voici un exemple de la conduite immorale du chef d’état-major Hertzi Halevi :
Le 3 juin 2023, un policier égyptien pénètre sur le territoire israélien dans le Néguev. Il tire sur des soldats d’un point d’observation et tue trois combattants de Tsahal. Hertzi Halevi limoge immédiatement le commandant du régiment, dont dépendaient les soldats, alors que celui-ci n’avait reçu aucune alerte préalable. Je pose la question, au chef d’état-major, devant toute la nation : toi, qui est responsable de l’intrusion des milliers de terroristes qui ont massacré 1400 citoyens israéliens. À cause de toi le Hamas a fait des dizaines d’otages, 80 mille Israéliens ont été obligés d’évacuer leurs habitations le long de la frontière libanaise, face au Hezbollah, toi qui as eu connaissance d’alertes des heures avant l’attaque, et qui as lamentablement procrastiné, ne tires-tu aucune conclusion de ta conduite ? Comment oses-tu te présenter devant la nation pour continuer tes méfaits, en disant que tu travailles pour le futur de Tsahal ? Toi et toute ta chapelle de « copains » sans honneur, n’êtes plus l’exemple pour les générations futures de défenseurs d’Israël.
Il est plus que temps pour vous de laisser la place à cette génération de jeunes, qui s’est comportée dans cette guerre avec courage, honneur et sacrifice. IB♦

Traduit et adapté pour « MABATIM »
Par Édouard GRIS
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7. Suite 3/3. Certes, en matière de défense, s’inspirer d’un Etat comme le fut l’Union soviétique n’est pas très joli. Mais les Etats-Unis, la Chine, la France et bien d’autres suivent des voies analogues. L’Iran, avec la complaisance des Etats-Unis et de beaucoup d’Etats européens, n’est plus loin de posséder l’arme nucléaire, si ce n’est déjà fait. Pour Israël, sans être dans les secrets des dieux, s’inspirer dans ce domaine de l’Union soviétique est probablement plus efficace que tout ce qui a été tenté jusqu’ici.
8. S’inspirer du Hamas lui-même, c’est encore beaucoup moins joli. Mais si ces barbares ont su utiliser leurs presque 17 ans d’Etat indépendant depuis 2007 à creuser des centaines de kilomètres de tunnels avec les milliards de l’UNRWA, l’Etat indépendant d’Israël avec ses ressources propres a le droit de faire ce qu’il veut de son territoire et de son sous-sol. Tout en laissant ses voisins tranquilles s’ils le laissent tranquille lui aussi, il a le droit et le devoir vis-à-vis de sa population de faire en sorte que personne ne s’avise de refaire le 7 octobre 2023, ni ne lance encore des missiles sur ses habitants, des ballons incendiaires, des pierres ou même des morceaux de papier. POUR UN ETAT D’ISRAEL QUI SE FERA DESORMAIS RESPECTER.
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5. Suite 2/3. Le jour horrible du 7 octobre 2023 rappelle tragiquement la Shoah. C’est un jour de Shoah mais ce n’est pas la Shoah, qui a duré des années. Comme l’écrit fort justement Meïra Barer, une enfant cachée en France il y a 80 ans, le Juif israélien est en tenue kaki et le pyjama rayé c’est fini pour toujours. Que faire concrètement aujourd’hui pour que dans un Etat d’Israël restauré la barbarie ne pénètre plus jamais? Il faut réfléchir à plusieurs mesures à prendre. Parmi celles-ci, il est vital d’avoir présent à l’esprit ce qu’a élaboré un pays, l’Union soviétique, qui a été loin d’être un exemple de démocratie et d’Etat de droit, mais s’est protégé efficacement après avoir été envahi de manière barbare en 1941, comme Israël en 2023. Le 30 octobre 1961, environ 20 ans après Barbarossa, la réponse a été l’explosion expérimentale d’une bombe en Nouvelle-Zemble, un territoire glacé de l’Arctique. Un champignon qui monte à 64 km de hauteur, une hutte en bois soufflée à 500 km de distance, un éclair visible à une distance de 1000 km, environ 3000 fois la puissance de la bombe d’Hiroshima. Ce n’est pas de la science-fiction, cela a eu lieu véritablement. Si par malheur une telle bombe explosait au-dessus de Paris, l’éclair serait visible à Marseille. Conséquence: personne ne s’est avisé de refaire Barbarossa.
6. La Guerre froide était mal nommée parce que ce n’était pas une guerre. Certes, les adversaires se détestaient et ne manquaient aucune occasion de se faire mutuellement du tort, mais personne n’appelait à la destruction de l’autre, il y avait des relations diplomatiques, du commerce, un « téléphone rouge » pour éviter toute catastrophe. A cette époque aujourd’hui révolue, tout le monde avait Hiroshima devant les yeux. Personne ne se permettait de lancer ne serait-ce qu’une pierre ou même un morceau de papier par-dessus le « rideau de fer ». Voir suite 3/3.
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3. Suite 1/3. Deux choses n’étaient pas prévues: la date exacte de l’attaque du 7 octobre 2023, et l’envahissement de l’Etat d’Israël lui-même. La comparaison n’est pas à faire avec la guerre meurtrière du Kippour en octobre 1973, celle-ci ayant eu lieu hors du territoire israélien. L’analogie doit être faite, toutes proportions gardées, avec le début de l’opération Barbarossa lancée par Hitler le 22 juin 1941: dans un premier temps la même incrédulité, la même paralysie des autorités, la même cruauté de la Shoah qui commençait. Sans oublier les exactions à l’encontre des autres habitants de l’Union soviétique de cette époque, les centaines de milliers de soldats de l’Armée rouge faits prisonniers et privés d’eau et de toute nourriture. En tout plus de 20 millions de morts à l’Est avant la victoire de 1945. Une barbarie transmise par la diplomatie française en exfiltrant le grand mufti de Jérusalem, Hadj Amin Al-Husseini pour assurer, malgré le 8 mai 1945, la survie du nazisme jusqu’au 7 octobre 2023 et au-delà.
4. Si la date du 7 octobre 2023 ne pouvait être prévue, la barbarie palestinienne au-delà de toute limite n’est pas une surprise, sauf pour ceux qui n’ont jamais rien vu ou rien voulu voir. Au moins depuis le 12 octobre 2000 où deux réservistes israéliens, égarés à Ramallah, ont été lynchés dans un commissariat par des policiers palestiniens et par une foule ivre de sang. Mains couvertes de sang montrées triomphalement, matière cervicale répandue, rien n’y manquait. Pas non plus les excuses faites à Arafat par une équipe de télévision italienne qui avait filmé de loin: des excuses pour avoir fait du tort à la « cause palestinienne ». Voir suite 2/3.
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L’horreur du 7 octobre 2023. La faute à la « conceptia »? Oui mais avant de diaboliser à notre tour Netanyahou (ne l’est-il pas encore assez par nos ennemis et par tant de nos soi-disant « amis »?), peut-on faire l’effort d’imaginer ce qu’aurait été la réprobation mondiale, les torrents d’indignation si ce Premier ministre avait lancé contre le Hamas il y a un an ou il y a de nombreuses années une guerre préventive de la dimension de la guerre « après-coup » d’aujourd’hui? Cette guerre préventive qui n’a pas eu lieu était probablement le seul moyen d’empêcher le massacre, les mutilations, les tortures, les viols de plus de 1200 Israéliens et Israéliennes et la prise de plus de 200 otages à partir de l’âge de 9 mois, sur le territoire même de notre Etat d’Israël, mais c’est facile à dire APRES cette horreur. Netanyahou était déjà fustigé comme intransigeant, « de droite » et même comme chef d’un gouvernement « d’extrême droite ». En même temps il serait considéré comme ayant été pendant des années trop conciliant, voire complaisant vis-à-vis du Hamas. Etre sensible à l’avis à géométrie variable répandu à l’étranger par les ennemis et les « amis » ne peut mener qu’à la perte de l’Etat juif. Ce n’est d’ailleurs rien d’autre que le but de ces gens. En Israël, les comptes seront réglés mais plus tard, en temps de guerre il y a d’autres priorités. Après un événement, quel qu’il soit, il se trouve toujours des personnes pour prétendre qu’elles l’avaient prévu, qu’il y avait des signes avant-coureurs, etc.
Toutefois, après les élections du 1er novembre 2022, de gigantesques manifestations paralysantes ont suivi pendant des mois pour s’opposer à leurs résultats, ont amené Israël dans un climat proche de la guerre civile et ont été jusqu’à faire craindre la violence des lendemains de toute future élection démocratique. Les voisins d’Israël ne sont pas myopes. Ce que l’on pouvait prévoir à coup sûr sans avoir des dons de prophétie, c’est que l’ennemi allait attaquer. Pour lui, c’était le moment ou jamais. Voir suite 1/3.
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le general Brick a souvent raison, mais la is se contredit lourdement : effectivement Tsahal n a plus besoins d aligner des divisions blindées en nombre car hamas et hezbollah reclame des traitements differents .
ce qui gene en Israel c est avant tout la « conceptia » totalement erronée , la meconnaissance de la mentalité arabe et la vision » occidentale » de l affrontement hors sol et inefficace .
il faut parler aux arabes un langage intelligible au lieu de les renforcer dans l idée que les juifs sont des colonisateurs européens , et pour cela il nous faut des dirigeants orientaux et pas des specialistes des relations politiques americaines .
l amerique est loin, elle nous abandonnera un jour , notre futur c est de vivre avec nos voisins pas sur le potomac .
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Bonjour Thierry,
Vous avez raison, tant qu’Israël continuera à traiter ses ennemis irréductibles comme s’il s’agissait de Danois ou de Tchèques, il n’y aura JAMAIS de paix dans la région.
Les Etats arabes ne comprennent que les relations basées sur la force, pour eux toute concession ou compromis, est immédiatement interprété comme de la faiblesse.
La quasi totalité des responsables militaires de Tsahal ne sont pas originaires de pays arabes, ils n’y ont jamais vécu à l’intérieur pour comprendre comment ça fonctionne.
Le conflit israélo-palestinien n’est pas un conflit de territoires, il s’agit plutôt d’un conflit de civilisation, du refus de voir à proximité de pays arabes, une entité juive, démocratique, libérale, tolérante et respectueuse du droit de tous/toutes.
De plus, quelles que soient les concessions qu’Israël leur accordera, tout sera rejeté/refusé, il y a chez les « palestiniens » une envie de vengeance, de demande de « justice » et de désir de se présenter comme les victimes perpétuelles des Juifs, ils ne nomment même pas leurs ennemis d’Israéliens.
Il suffit de voir les concessions et les offres qui leur ont été proposées durant ces dernières années pour bien comprendre qu’ils ne veulent pas d’un Etat ou de territoires, ce qu’ils veulent c’est la disparition d’Israël de la région, après une conquête violente.
D’ailleurs, pour bien montrer que ces réfugiés perpétuels ne lâcheront rien, ils mènent une vendetta interminable, et continuent à montrer des clés de leurs maisons imaginaires qui auraient existé à Tel Aviv ou ailleurs, avant qu’ils n’en soient expulsés…
Cordialement,
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cher Damran , il faut lire les specialistes de l islam , Cherki ou Herrera , ils en savent plus que les generaux de Tsahal !!!
a mon sens la reponse au » deluge d el aqsa » aurait du se nommer » epée de Salomon » plutot que » glaive de fer » .
il faut etablir notre legitimitė juive et nos droits sur cette terre anterieurs a ceux des arabes , malheureusement Israel est dirigé par des » juifs européens » peu sensibles aux arguments historiques , pourtant faciles a trouver et a prouver .
souvenons nous de Dayan , l incroyant , qui au lendemain de la reconquete du mont du temple le donne au wakf arabe ! Je pense que ce jour la , les arabes ont compris que si le temple de Salomon ne nous interresse pas c est que nous ne sommes pas ses descendants !!!! Catastrophique du point de vue psychologique ! Et en 2024 on continue a se preoccuper de Biden et des européens sans comprendre que le retour en orient signifie un destin oriental !!
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Bonjour Thierry,
Merci d’avoir rappelé que Dayan a confié la garde des Lieux Saints au WAQF musulman, ce qui nous prive du droit de prier sur nos lieux les plus saints.
Dans la même chronologie, c’est Rabin/Peres qui ont donné sans aucune contrepartie, Jéricho, la première ville juive de l’Histoire, qui est devenue une ville terroriste très active.
C’est au cours de négociations que Shlomo Ben Ami a entendu Erakat le « négociateur à vie » dire que le Temple de Jérusalem n’avait jamais existé, et que les Juifs n’avaient jamais vécu en « Palestine », avant d’ajouter qu’il ne comprenait pas les raisons pour lesquelles Israël donnait des territoires sans aucune contrepartie.Est-ce un hasard que ces personnages soient « de gauche » ???
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Cette réflexion est tout simplement terrifiante, en plus, elle ébranle nos convictions profondes qui veulent que Tsahal est en train de causer de graves dégâts au hamas. Les solutions proposées Le Général Brik sont irréalisables pour le moment.
Il est facile de dénoncer avec violence tout ce qui se passe actuellement et d’en faire porter la responsabilité aux dirigeants actuels, qu’il considère comme des nuls, bons à rien.
La situation sur le terrain est très compliquée mais Tsahal fait très bien son boulot.
Enfin, pour réellement mettre fin au chaos généralisé qui règne dans la région et qui est organisé par l’Iran, il est peut-être temps de couper la tête du serpent….
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Une societe qui n’arrive pas a situer son veritable ennemi : le monde musulman, et qui lui en substitue un imaginaire »la droite », est une societe malade.
Une societe malade aura du mal a reagir face aux bacteries mortelles.
Une société malade ne peut pas avoir une armée saine.
Tsahal ne pourra guerir comme semble le penser Brik uniquement en changeant de personnel dirigeant.
Par consequent, je pense qu il etait plutot sage d aller a la guerre le plus vite possible, comme cela a ete fait….
Quant aux remedes, ils devront etre de cheval.
La societe israelienne saura t elle les imposer ?
Ce n est pas sur, tant elle a été maltraitée en profondeur depuis des decennies par l ideologie Haaretz, par le postmodernisme, par le wokisme, par LGBTQ, par l ecriture inclusive, etc… etc….
Je l espere bien sur. Mais je ne vois pas encore de leaders capables de s attaquer a la racine du mal.
En resumé : je trouve l argumentaire de Brik un peu trop simpliste.
JP Lledo
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Ce qu’écrit et affirme le Général Brik est très inquiétant. Car il n’apporte pas de solution…
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