Vous avez aimé le génocide, l’apartheid et la famine ? Vous adorerez les fosses communes

par Liliane Messika
[25 avril 2024]

Les diffamations ont désormais leur répertoire alphabétique (Amazon)

À la lettre A comme apartheid, on apprend que les citoyens israéliens de quelque origine, ethnie, sexe, religion, état de santé, sont égaux en droit. La population totale tend vers les dix millions de citoyens dont 2,1 millions d’Arabes musulmans et chrétiens.

Les « antisionistes » répondant alors :

« Oui, mais l’apartheid est contre les Palestiniens ».

À cette imbécillité (un apartheid est un mode de gouvernement dans un État, pas l’attitude d’un État vis-à-vis de son voisin), ils apprennent alors que Gaza (où il n’y a plus un seul Juif depuis 2005) est gouverné par le Hamas et la Cisjordanie par Mahmoud Abbas qui entame la vingtième année de son mandat de quatre ans. Israël ne peut donc pas plus pratiquer l’apartheid contre les Palestiniens que les Français contre les Espagnols ou les Allemands.

À la rubrique « génocide » on trouve des chiffres : le 15 mai 1948 (date de l’indépendance de l’État moderne d’Israël), 750 000 Arabes étaient répertoriés par les Britanniques comme habitants de la Palestine, région sur laquelle ils avaient mandat de favoriser l’émergence d’un Foyer national juif.

Cinq armées arabes ont attaqué cet État, le jour même.

156 000 Arabes sont restés sur place. Ils sont aujourd’hui 2,1 millions de citoyens israéliens de plein droit.

Les autres, soit 600 000, ont obéi aux consignes des « frères arabes » et se sont réfugiés chez leurs voisins le temps que leurs armées exterminent la vermine sioniste.

L’UNRWA (agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens) a été créée pour eux en 1949 et elle a « oublié » de décompter ceux qui n’avaient pas bougé. Ces 600 000 (ou 750 000 selon l’agence) étaient 5,9 millions au 1ᵉʳ janvier 2022, selon la même source (ONU).

La famine est un élément de langage développé après la publication du livre (qui fête son premier anniversaire aujourd’hui), aussi n’y figure-t-elle pas. En revanche, les derniers chiffres se trouvent dans un article paru hier (24 avril 2024) (Mabatim).

Toujours à la lettre F, les fosses communes arrivent dans les bacs

« Lundi, la défense civile de la bande de Gaza a affirmé avoir exhumé en trois jours environ 283 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l’intérieur de l’hôpital Nasser de Khan Younès(le Monde). », s’est régaléLe Mondele 23 avril 2024.

France Info n’était pas en reste :

« La communauté internationale réclame des comptes à Israël après la découverte de plusieurs fosses communes dans les hôpitaux d’al-Nasser et al-Chifa. Sur place, les familles de victimes tentent de retrouver les dépouilles de leurs proches disparus (FranceTV). »

Sur Google, à la recherche « Israël fosses communes », il ne figure aucune réponse dans les médias français qui ne reprenne l’accusation à son compte, avec une allégresse croissante au fur et à mesure que le média tend vers la gauche extrême.

Il faut lire i24 News (le i du titre est celui d’Israël) ou le Times of Israel pour apprendre que l’armée israélienne n’a pas ENterré mais DÉterré des corps à des endroits où ses services de renseignements avaient identifié des fosses communes, dans l’espoir d’y retrouver les corps de ses otages.

Inutile de chercher à qui profite le crime de diffamation, puisque la désinformation est issue d’al-Jazeera, la Pravda qatarie, dont la ligne budgétaire doit être juste au-dessus ou juste en dessous de celle du terrorisme.

Israël a rejeté ces allégations, affirmant que les corps avaient été enterrés plusieurs mois auparavant par les Gazaouis eux-mêmes. Eh oui, Coco, le timing, c’est important !

Pour preuve, le porte-parole de Tsahal a relayé, le 24 avril, une vidéo publiée le 25 janvier sur les réseaux sociaux, qui montre des Palestiniens creuser une fosse à l’endroit même où le charnier a été découvert, à proximité de l’hôpital de Khan Younes.

Les Israéliens étaient déjà accusés de cette situation, puisque le creusement de ces fosses résultait de la surpopulation du cimetière local.

On voit la même chose sur celle-ci, qui date de la même époque :

Les vidéos datent de janvier 2024. Les Israéliens y sont arrivés mi-février.

Bah, on sait que le Mossad est capable de voler les nuages (NDTV) et sa marionnette américaine de fabriquer des inondations (Times of Israel), alors remonter le temps, c’est pour eux l’enfance de l’art ! LM

Liliane Messika, MABATIM.INFO


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2 commentaires

  1. Ces morts ont eu une double vie : civils palestiniens et terroristes du HamaSS. Victimes imaginaires  d’une soit disant frappe israélienne sur un parking ET réelles d’une roquette défectueuse fabriquée localement. Enterrés et déterrés deux fois par le double langage de ceux qui veulent libérer un territoire où il n’y a pas d’occupant depuis une génération. Le facteur sonne toujours deux fois

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