Comment l’Occident valide la rafle et la traite d’esclaves juifs

Un paradoxe intéressant veut que si l’Occident, le temps aidant, a largement oublié le trafic arabo-musulman d’esclaves, qui a privé de leur liberté dans les dix-sept millions d’Africains et trois millions d’Européens (capturés parmi tant d’autres sur les côtes méditerranéennes par les Algériens barbaresques), il nie en force le brutal retour de cette pratique sous les feux de l’actualité.

Sa revendication à sens unique du devoir de mea culpa et d’amendement moral perpétuel qui se traduit par son active compassion à l’égard de ses anciennes victimes, se traduit notamment par la permissivité qui autorise le continent de ces dernières à se transvaser en Europe sans contenance et de manière continue, toutes tendances – esclaves et esclavagistes ne faisant qu’un – confondues.

L’auto-culpabilisation de l’Occident et sa revendication de ladite exclusivité mettent en avant par essence le racisme de sa démarche prétendue antiraciste.

Les Blancs (excusez la brutalité de ce propos non nuancé) refusent le principe de réciprocité qui exigerait que de même que le Blanc peut ne pas affectionner le Noir en raison de sa pigmentation, de même le Noir peut ne pas apprécier le Blanc pour la pâleur de son teint – si on se limite au racisme pur, sans considération aucune des écarts culturels ou civilisationnels.

Si en dépit de preuves de cette dernière déclinaison du racisme, comme la violence verbale – injures du genre « face de craie » – et physique – personnes frappées y compris à terre par des agresseurs qui trouvent cette position plus pratique pour mieux les tabasser, les envoyer à l’hôpital ou pire – certains Blancs ne peuvent admettre la réciprocité raciste, même sans renier la réalité des faits, c’est qu’ils considèrent que cette haine par eux relativisée ne serait qu’une marque d’impuissance.

Le sens unique du racisme place le Blanc sur un piédestal. L’Occidental se réserve le privilège exclusif du racisme – en tant qu’être ou civilisation supérieurs – et de la repentance.

Nous l’avons compris. Point de symétrie : le foncé n’agresse pas le clair par racisme mais par désespoir ; ses excès ne sont que l’expression d’une contestation légitime face au despotisme, même s’il est ancien, et certainement pas symptomatiques d’un trouble pathologique obsessionnel et persistant de persécution.

Donc, puisque l’Europe a colonisé l’Afrique, c’est au tour de l’Afrique d’inverser la vapeur et de l’exploiter par ponctions de prestations sociales, chômage, précarité, familles nombreuses (via le torpillage de la loi interdisant la polygamie, chaque épouse à partir de la deuxième accédant au statut de mère célibataire), autant de panneaux de signalisation dont le fond (de commerce) n’est qu’un maigre dédommagement en contrepartie de l’exploitation des richesses africaines par l’ex occupant.

Pourtant, l’Afrique débarrassée de cet Européen colonisateur et qui se plaignait que celui-ci se rendît riche par le biais de l’exploitation de l’autochtone dont il avait fait son serviteur, n’a pas récupéré des mains de son exploiteur les richesses indûment détenues par lui. Personne ne se demande si la richesse n’eût pas plutôt été le fruit du labeur et de l’ingéniosité d’un colonisateur ayant relevé le niveau économique de ces régions. On préfère se dire que c’est comme si l’argent avait été en suspension dans l’air et que l’Européen eût pris l’Africain de vitesse pour se servir le premier.

Personne ne se demande s’il n’y aurait là pas un problème plus général, un problème civilisationnel, les uns faisant fructifier le sol, les autres en faisant un désert ; les uns fournissant du travail aussi aux autres, les autres attendant que les uns travaillent pour les déposséder, razzias aidant, du produit de leur labeur.

On aime isoler les conséquences des causes, ignorer le continuum de l’Histoire. La colonisation fut pourtant le résultat du piratage des navires en méditerranée. L’article « Barbaresque »1 rapporte que des corsaires musulmans maghrébins et ottomans opéraient depuis l’Afrique du Nord. Ils écumaient la mer et effectuaient des raids où ils s’adonnaient au pillage sur les côtes en France, Espagne et Italie, d’où la configuration assez particulière de villages fortifiés construits non pas le long des plages mais au sommet de collines. Ils faisaient aussi leurs courses et se ravitaillaient en marchandise humaine.

On parle de plus d’un million d’Européens capturés et soumis à l’esclavage, jusqu’en 1780. Puis la France occupe l’Algérie en 1830. Les incursions s’arrêtent.

Sous un certain angle, il est aisé de comprendre pourquoi la conscience collective a conservé principalement dans sa mémoire la traite des Noirs par les Blancs. C’est dû au résultat permanent et tangible qu’a laissé l’histoire des États-Unis. Les ancêtres des citoyens américains de couleur ont été transposés contre leur gré en tant qu’esclaves sur ce continent. Mais depuis la cessation de la guerre de Sécession, en 1865, ils préfèrent y rester, ce qui rappelle un peu la procédure talmudique du « On le contraint jusqu’à ce qu’il soit d’accord »2. Si certains manifestent parfois pour revendiquer leur liberté de façon spectaculaire à des fins politiques non désintéressées, d’aucuns leur signifient poliment que c’est fait.

En tout état de cause, à la base, ni le Blanc ni le Noir ne sont chez eux en Amérique. L’un est arrivé en conquérant de son plein gré, l’autre y est resté, à son tour de son plein gré.

Il n’y a eu qu’un pas pour que cet aveuglement circonstanciel se change en aveuglement volontaire.

L’Occident ferme les yeux sur ces citoyens israéliens rendus esclaves, sans aucune compassion, pas même pour les femmes, les nourrissons et les vieillards qui comptent parmi eux. La lâcheté de ceux qui les ont raflés est d’autant plus criante qu’ils ne se sont pas rendus maîtres de Gaza par leur courage ou leur force de guerre, mais par forfait, ayant profité du manque de conviction et de combativité de dirigeants traîtres qui les ont favorisés au détriment de leurs propres frères.

Le silence de l’Occident entérine de facto cet esclavage, quand il met en œuvre un soutien économique sans précédent en faveur des nouveaux trafiquants d’esclaves, quand il prend toutes sortes de mesures politiques intimidantes contre les Juifs, des fois qu’ils seraient tentés d’en découdre définitivement avec les auteurs des rafles et de ramener dans un premier temps leurs captifs.

Il apparaît aujourd’hui clairement, pour peu qu’on y consacre un minimum de réflexion, que l’évitement – pour ne pas dire le déni – par l’Occident de la responsabilité musulmane en Afrique de l’esclavage à l’encontre des Blancs se prolonge aujourd’hui, quand des agresseurs musulmans franchissent la ligne de démarcation du Néguev occidental et font le plein en esclaves juifs.

Cette résurgence barbaresque ne dérange en rien ce monde en perte totale de valeurs morales qui non content de ne rien dénoncer s’insurge quand Israël refuse de se laisser aller à cette position poltronne bien connue de la non-assistance à personnes en danger.

L’Occident reconnaît aux musulmans le droit de traiter les Juifs en esclaves

La CPI fait partie des meneurs en ce sens, avec son chef et ses mandats d’arrêt. Ce Karim Khan, cas cyniquement trompeur qui rime avec Kahn, s’étrangle de rage de voir l’État d’Israël qui n’est rien d’autre pour lui que la reproduction d’un ghetto, se rebeller contre ses persécuteurs, et refuser de laisser s’instaurer contre lui une nouvelle routine, la routine des rafles et de l’esclavage. Aurait-il eu le rêve contrarié de se fournir en esclaves juifs à Gaza, sur un marché noir que lui et ses acolytes s’apprêtaient à blanchir ?

Quant au gagnant du Second tour des législatives en France (dimanche 7 juillet 2024), qui mélange serviettes et torchons, se pressent comme le descendant direct du sinistre Godefroy de Bouillon, quand il appelle au massacre des Juifs dont il veut nettoyer la Palestine. En surfant sur la tourbe nombreuse, sur le mélange des populations, il mélange tels l’argile et l’airain les pulsions destructrices de l’Arabe et de l’Europe, qui en écriture consonantique ne forment qu’un seul et même mot. Europe en hébreu se dit Maarab, qui traduit en fait le mot Occident. Cette vaste salade serait-elle digne d’un Saladin, autre grand pourfendeur de Jérusalem, à l’époque ou Arabes et Europe n’étaient pas les grands amis que nous connaissons aujourd’hui (il se bat contre les croisés de Philippe Auguste et Richard cœur de Lion) ?

« Pourquoi les nations s’émeuvent-elles, pourquoi les peuples s’agitent-ils vainement? » Pourquoi s’en prennent-ils si fort à l’Éternel et à son oint, alors que chacun en Europe connaît les aspirations molles de la classe dirigeante en Israël, qui ne cherche absolument pas à libérer Gaza de l’occupation arabo-musulmane terroriste qui est la cause par excellence du chaos et de la guerre dans la région.

De Gantz à Netanyahou, les politiciens n’ont qu’un objectif : abandonner Gaza au plus vite à condition (exigée sans trop de conviction) de ne pas subir d’agressions de l’occupant. Cela fait dix-huit ans (bientôt 19) que le seul objectif des opérations militaires se limite à dissuader l’ennemi de nous bombarder. Il est vrai que ça ne peut pas marcher, puisque ça contredit la dynamique du Retour d’Israël.

Ce n’est pas réaliste. Vouloir laisser Gaza sous occupation musulmane sans rien subir de fâcheux en retour, c’est vouloir rester en pleine possession de ses moyens tout en absorbant des litres de boisson forte, c’est espérer garder ses poumons sains en fumant quatre paquets par jour, c’est continuer à prendre des médicaments provoquant une forte réaction allergénique, c’est élever un bébé crocodile en pensant impossible de le retrouver au bas de son lit plus tard.

Chacun sait en Europe qu’Israël a répondu à la déclaration de guerre du Hamas du 7 octobre 2023, des pillages et des massacres, des enlèvements et des séquestrations, à l’image de la lâcheté bien connue de cette racaille qui s’en prend aux plus vulnérables (jeunes enfants, femmes, handicapés, personnes attaquées dans leur sommeil). Quand l’Onu, les États-Unis, et autres, font pression sur Israël pour qu’il arrête la guerre tout en laissant en place la mainmise ennemie, ils disent aux Juifs :

« On a le droit de vous assassiner, de vous violer, de vous tuer à petit feu, de vous capturer et de vous garder en esclavage. On a aussi le droit de vous bombarder dans vos villes, dans vos foyers, et jusqu’à Tel-Aviv. Rien de tout ceci ne justifie que vous fassiez la guerre. »

C’est ce qu’exprime comme nous l’avons vu le président français d’extrême-centre, de cette mouvance inconnue avant mai 2017, qui boycotte Israël et les Juifs, qui refuse de participer à une marche contre l’antisémitisme pourtant urgente, en novembre 2023, qui ferme les salons de l’aéronautique aux seuls Israéliens. Rien ne légitime la reprise du terrain et de la souveraineté délaissée par les dirigeants mous d’Israël. Toutes ces chancelleries abjectes par leur malhonnêteté se sentent les plus fortes et pensent que leur raison serait toujours la meilleure. Mais ce sont elles qui doivent rendre des comptes devant l’Éternel. Elles avaient fait office de témoins au processus de paix engagé sous les auspices de l’Amérique entre Rabin/Pérès et Arafat. Le titre était : les territoires contre la paix. Mais où sont donc passés tous ces garants qui regardent ailleurs ou s’insurgent d’une sélectivité malhonnête ? YS

Yéoshoua Sultan, Vu sous cet angle


1 Sur Wikipédia.

2 Traité talmudique Baba Batra 47b, notamment.


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Un commentaire

  1. les territoires contre la paix , voila une fumisterie qui fera date .
    chaque guerre vous coutera des territoires et une derrouillée homerique : voila un langage qui amenera non la paix , mais le calme relatif qui est le maximum qu on puisse attendre des barbares qui nous entourent .

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