Par Moshe Dann
[11 août 2024]
Les décisions du CICR ont déformé et embrouillé la question des revendications légitimes d’Israël sur les territoires et sont utilisées pour condamner Israël.
Peu après la guerre des Six Jours en 1967, les Nations unies ont demandé au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) – une organisation privée suisse qui est le gardien officiel de la quatrième Convention de Genève – son avis sur le statut juridique des territoires qu’Israël avait conquis, notamment la Judée et la Samarie, connues sous le nom de « Rive occidentale du Jourdain ».
De manière unilatérale, le CICR a décidé qu’Israël avait violé le droit international (c’est-à-dire la CGG) et a déclaré que les zones contestées étaient des territoires palestiniens occupés (TPO).
Cette décision a été adoptée par la communauté internationale en tant que loi. Les fondements de la décision du comité étaient et sont toujours secrets, comme c’est souvent le cas en Suisse.
Le CICR a par la suite affirmé que sa décision était fondée sur le Règlement de La Haye (1907), en particulier sur l’article 42, qui définit l’occupation.
Il a cependant choisi d’ignorer l’article 43, qui stipule qu’il y a occupation lorsque « l’autorité de la puissance légitime […] passe aux mains de l’occupant […] ».
Étant donné que ni la Jordanie ni l’Égypte n’étaient les puissances légitimes souveraines dans les territoires, les revendications d’Israël ne sont pas illégales.
En fait, les décisions antérieures de la communauté internationale, telles que la conférence de San Remo (1920), qui soutenait l’idée d’un « foyer national juif » en Palestine, valident les revendications d’Israël.
Or un État palestinien n’existait pas à l’époque
et n’a jamais existé.
La question de l’occupation
La question de l’« occupation » dans le Règlement de La Haye et la Convention-cadre se réfère aux États, et non aux « Palestiniens ». Le CICR n’a jamais appliqué ses critères à un autre « territoire contesté ». Pourtant, en raison de son statut spécial d’« observateur » à l’ONU, le comité est considéré comme l’autorité en matière d’occupation et de droit.
La résolution 242 (1967) du Conseil de sécurité des Nations unies fait référence aux « territoires occupés lors du récent conflit », mais ne précise pas ce que sont ces territoires, ni à qui ils appartiennent.
Le terme « palestinien » n’est utilisé nulle part dans la résolution. Des résolutions ultérieures des Nations unies ont adopté l’interprétation du CICR et se sont référées aux « territoires palestiniens et autres territoires arabes ».
Les décisions du comité n’ont donc aucune valeur juridique et ne peuvent être acceptées tant que leurs archives restent secrètes.
Les fondements des revendications d’Israël ont été examinés en profondeur dans une étude réalisée par Edmund Levy, ancien juge de la Haute Cour, et par d’autres, mais ils ont été ignorés par la communauté internationale.
Les décisions du CICR ont déformé et embrouillé la question des revendications légitimes d’Israël sur les territoires et sont utilisées pour condamner Israël.
L’objectif du comité était de nier les revendications d’Israël sur le cœur historique du peuple juif, en promouvant des questions controversées :
– le droit à l’autodétermination des Palestiniens,
– un État palestinien,
– la solution à deux États
– la « fin de l’occupation ».
Malheureusement, le gouvernement israélien dirigé par le parti travailliste a été complice lorsqu’il a accepté les accords d’Oslo, qui ont légitimé l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), puis, sous les premiers ministres Ehud Barak et Ehud Olmert, a offert presque tout ce que l’organisation terroriste demandait, y compris un retrait basé sur les lignes d’armistice de 1949, en échange de la reconnaissance du droit à l’existence d’Israël.
L’OLP a bien sûr refusé, continuant à agir dans le sens de ses objectifs, à savoir tuer des Juifs et détruire Israël.
Le gouvernement israélien est allé encore plus loin en soutenant l’OLP, le Hamas et d’autres organisations terroristes, et en permettant au Hamas et au Jihad islamique de prendre le contrôle de Gaza.
L’incapacité des dirigeants israéliens à comprendre cette menace, malgré l’objectif de l’Iran d’utiliser des mandataires pour anéantir Israël, est directement liée aux efforts du CICR – soutenus par la communauté internationale – pour saper Israël.
Malheureusement, certains Israéliens, en particulier ceux qui ont participé aux accords d’Oslo, soutiennent un cessez-le-feu immédiat et la reconstruction de Gaza comme base d’un futur État terroriste.
La déclaration du CICR sur les « Territoires palestiniens occupés » visait à empêcher toute tentative des Juifs israéliens de construire des maisons et des communautés au-delà des lignes d’armistice de 1949, ainsi que tout rapprochement entre Israël et les États arabes.
La promotion du palestinisme était le moyen pour le Comité de s’assurer qu’Israël serait à la fois soumis à un terrorisme constant et vilipendé par la communauté internationale, en particulier par les pays européens.
Récemment, le CICR a été accusé d’employer des personnes qui haïssent les Juifs et Israël, et d’être complice des crimes du Hamas. Par exemple, le Comité était présent à Al Shifa et dans d’autres hôpitaux lorsque les otages israéliens du 7 octobre y ont été emmenés, mais il n’a rien fait pour les aider et n’a pas alerté les autorités israéliennes. Le CICR a été critiqué pour n’avoir rien fait pour aider les otages.
Le CICR étant considéré comme la principale organisation humanitaire au monde, tout le monde accepte sa déclaration de « territoires palestiniens occupés » comme légitime et définitive.
Elle n’est ni l’une ni l’autre et doit donc être rejetée. MD♦

Moshe Dann, Jerusalem Post
Docteur en histoire et journaliste.
Traduction à l’aide de DeepL.com
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[…] Dann, Jerusalem […]
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Il reste à expliquer comment le vocable « Cisjordanie » bien qu’abusif et périmé continue à être employé à la place de « Judée-Samarie ».
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dans CICR , il y a un C pour croix .
le monde chretien n accepte aucunement le retour des juifs sur leur terre , il leur prefere de loin la legitimitė douteuse d un assemblage de tribus d origine arabe , donc , etrangere a la region .
Par ailleurs les accords d Oslo etaient conformes a l ideologie de la Hagana et du sionisme socialiste qui preconisaient d accepter tout arrangement definitif quel qu il soit .
la ou l ideologie socialiste juive est en defaut c est sur la capacité des arabes de signer une paix finale et de s y tenir : ce point est totalement irrealiste et certains juifs ne semblent pas encore l avoir compris .
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Le CICR s’est par contre très bien comporté durant la Shoah 🙂
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s’agit il d’une plaisanterie ?
il est un fait historique que le comportement de La Croix rouge pendant la Shoah a été lamentable sous tous rapports .
le pont culminant en a été la visite de membres de La Croix rouge au camp de Theresienstadt.
tout ceci est parfaitement documenté .
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Effectivement Croix-Rouge et Croix-Gammée faisaient bon ménage pendant la Shoah comme le prouve égalenent l’émission par la Croix-Rouge de passeports pour permettre aux Nazis de fuir en Amérique du sud.
Les développements que nous vivons ces dernières années sont le chapitre d’une histoire qui dure depuis plus de 2000 ans.
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