
par Jean-Pierre Lledo
[18 janvier 2025]
Il devait envoyer le hamas en enfer, s’il ne libérait pas la totalité des otages. Et ne voilà-t-il pas qu’on lui accorde 3 mois pour qu’il les libère au compte-goutte, et Dieu sait dans quel état, mais ce n’est pas tout, près de 3000 assassins, dont des centaines de condamnés à perpétuité, mais ce n’est pas tout, Tsahal devant se retirer, hormis le couloir Philadelphie, laissant ainsi la population gazaouie sous l’emprise du hamas qui a de quoi la dompter, par le ventre et par la kalachnikov.
Et il faut être vraiment un hurluberlu de journaliste inconditionnel de Trump, pour expliquer que son comportement est la conséquence de ce que
« Benjamin Netanyahou, avec la meilleure volonté du monde, n’a pas eu la force de lutter efficacement contre l’État profond israélien, pendant ces plus de 400 jours de guerre. »1
Raisonnement on ne peut plus bancal. Puisque la meilleure manière d’aider Netanyahou à combattre cet « État profond », c’était justement de l’aider à anéantir totalement le hamas.
Et ce, pas forcément par une intervention militaire, mais selon la même méthode que Trump veut utiliser pour vaincre son propre « deep state » ; en asséchant ses sources d’approvisionnement financier.
Et donc, si Trump était si puissant, pourquoi, au lieu d’envoyer son représentant pour faire le forcing sur Netanyahou, n’a-t-il pas attendu quelques jours pour faire le forcing sur le hamas, déjà terrassé par Tsahal, mais aussi sur ses alliés locaux, déclarés, du Qatar, et objectifs de l’Arabie saoudite et de l’Égypte.
Si le hamas et ses alliés ont réussi à faire plier Trump, voilà un bien mauvais message d’abord pour Israël, mais plus encore pour Trump lui-même et pour les États-Unis qui venaient pourtant de lui offrir un raz de marée électoral.
Être investi quelques jours après un tel revers, qui ne restera pas inaperçu chez ses principaux adversaires, on peut se demander qui a bien pu le conseiller ainsi, alors que toute son équipe chargée du Moyen-Orient ne cessait d’annoncer, depuis des semaines, la plus grande fermeté.
Probablement personne. Probablement un coup de tête. Et voilà un autre message encore plus inquiétant.
Quoi qu’il en soit, avant d’être celle de Netanyahou, la défaite est celle de Trump.
Sa première, et espérons-le, sa dernière. J-PL♦

Jean-Pierre Lledo, MABATIM.INFO
Cinéaste, essayiste
1 JP Grumberg – https://israel247.org/pourquoi-netanyahou-est-contraint-daccepter-un-mauvais-accord-sur-les-otages-140424.html
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Voyons cher Jean Pierre, vous devriez savoir que Dieu a des » fous et des assassins » à Son service. Voir il y a 8 ans arriver Trump à la Blanche Maison en est un exemple flagrant, comme Biden Obama… Clinton , Reagan, quelqu’un avait écrit jadis un « ces fous qui nous gouvernent »… Quel devait être cette « enfer » qui aurait dû s’abattre, où et sur qui, alors que cette bandelette de gaze est déjà un enfer, (cf. Jérôme Bosch).
Nous sommes entrés dans la Dimension eschatologique, où des Kim, Poutine, Khamrney etc règnent, improbablement, comme les affluents d’un grand fleuve sur un continent d’un roman d’heroïc fantasy… Les personnages qui animent cette comédie planétaire sont propulsés par un metteur en scène, sans doute aucun. L’existence du minuscule nano-état d’Ysraël est dans cette miraculeuse dimension, traité d’empire « colonisant », sur ses 20 milles km2, partie des 13 millions de km2 du Monde Arabe. Guetter l’arrivée d’un providentiel Messie paraît désormais rationnel…
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Mais Thierry
le pouvoir REEL de Netanyahou equivaut presqu a zero
face a l impressionnant pouvoir de la gauche : juges – armee – presse – universites !!!
Et puis qui en Israel voulait faire la guerre au hamas avant le 7 Oct ?
JP Lledo
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L’erreur de Trump a été de menacer le Hamas. Cela fonctionne avec des gens normaux ; pas avec eux puisqu’ils sont prêts à voir leur pays détruit, des milliers de morts , ….
Dès lors, pour que Trump puisse sauver la face, il fallait que cet accord se signe.
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Cher Jean-Pierre, les USA sont un empire qui ne connait de logique que la logique d’empire. Avoir cru que Trump représentait autre chose était un leurre. J’y ai moi-même cru, un peu, un temps. Mais finalement l’impérialisme américain est l’ennemi des peuples, pas le seul ennemi c’est vrai, mais l’ennemi aussi du peuple israélien. Tant que nous ne sortirons pas de cette logique nous resterons un client/débiteur des USA, prisonnier du bon vouloir du Tzar, et Israel ne sera qu’une république bananière de plus dans le monde.
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le hamas est avant tout le fruit pourri de la politique d immobilisme de ……Nethanyahou .
c est lui qui a laissė ces monstres prosperer a 500 des kibboutzim sans broncher .c est lui qui a monté des actions militaires foireuses a chaque attaque du hamas .
c est lui qui les a gavė de fric qatari , qui a stoppė les equipes d enquete sur les financiers du hamas .
oui Bibi a bien mené cette guerre catastrophique , mais elle n aurait pas eu lieu sans sa politique erronée .
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