Identité juive et divisions internes : Que penser ? Que faire ?

Par Amnon Suissa,
[2 juin 2025]

Des falachas devant le Le Mur des Lamentations à Jérusalem.

En date du 23 septembre 2024, j’ai été invité à participer à un panel sur les enjeux de division que traversent les communautés juives en diaspora ainsi qu’en Israël. Entouré d’un rabbin de Montréal et d’un directeur et fondateur d’une école yeshiva de Montréal, j’ai accepté de partager mes réflexions sur ce sujet très contemporain qui fait débat.

Loin de prétendre faire un bilan global des enjeux sous-jacents à cette question, j’ai décidé de me limiter à partager mon regard de juif francophone compris comme traditionnel, sioniste, progressiste, patriote, voire universaliste. À travers des lunettes de sociologue et de clinicien qui accompagne parfois les personnes et les familles en situation de vulnérabilité, j’ai partagé mon bref exposé en deux parties.

– En première partie des remarques sociologiques sur les enjeux autour de l’identité juive.

– En deuxième partie, un survol de la situation en Israël pour illustrer la complexité des divisions entourant cet équilibre que nous cherchons et souhaitons tous atteindre. C’est ce que je propose de mettre en contexte dans ce bref article.

Identité et lien social : quelques repères

Depuis le début des temps, les espaces religieux dans le judaïsme ont occupé une place prépondérante dans le processus identitaire et de renouvellement démographique et collectif des familles et des communautés.

Ceci étant, il est important de souligner qu’il n’y a pas une identité juive unique, elle est plurielle selon les trajectoires des personnes et de leur réseau familial/social.

Mon identité peut passer plus par l’appartenance à mon pays d’origine et/ou à mon pays d’accueil et vice-versa, ou les deux. C’est un continuum.

C’est-à-dire qu’il y a des périodes où je suis plus enclin à appartenir à ma communauté d’origine et/ou à ma société d’accueil, exigences d’intégration obligent.

Un autre concept qui peut nous aider à mieux saisir la complexité de la construction identitaire est le concept d’équifinalité. Celui-ci nous enseigne que, plusieurs chemins peuvent mener à un même but, et vice versa, plusieurs buts peuvent être obtenus par le même chemin. Cette diversité dans le processus de construction identitaire demeure une réalité plus inclusive qui peut nous aider à garder cet équilibre psychosocial nécessaire à la survie personnelle et collective.

Si on utilisait une métaphore, on peut dire que l’identité se construit, jusqu’à un certain point, comme un arbre :

– Les feuilles : ce qui est visible à l’œil nu, morphologie, habillement, langue, comportements. La classification que nous effectuons lors des premiers regards, des premières rencontres,

– Le tronc : la famille, l’éducation, la santé, le travail, les activités de développement, etc

– Les racines : ce qui est invisible à l’œil nu, les valeurs centrales, la vision du monde, le vrai (soi), etc.

Et le lien social ?

Au plan sociologique, un fait social incontournable aujourd’hui est la réalité que,

nous sommes de plus en plus sollicités comme des individus et de moins en moins comme des membres de groupe, de collectifs.

On peut penser, par exemple, à la réduction de plus en plus grande des adhésions syndicales à travers le monde.

Dit autrement, le règne du JE au détriment du NOUS que certains sociologues nomment l’hyper-individualisme.

Que nous le voulions ou non, le NOUS occupe une place prépondérante pour préserver l’équilibre nécessaire à notre santé physique et mentale. Ainsi compris, ce déficit du lien social explique clairement le besoin d’appartenance, et peut mieux nous expliquer le plus grand recours à la religion, dans le sens de se relier au groupe.

La Covid est un autre exemple concret lié à la réalité de la solitude et du besoin inhérent du lien social indispensable pour survivre. L’abus aux écrans en est une preuve flagrante. En 2018, la Grande-Bretagne a même créé un ministère de la solitude pour pallier les effets pervers et les coûts astronomiques de santé liés à cette désintégration des liens sociaux, à cet hyper individualisme. Ce lien social d’appartenance indispensable à notre psyché, à notre être individuel et collectif, est et demeure primordial.

Dans cette optique, l’état des connaissances scientifiques démontre qu’appartenir à un groupe, si possible organisé, permet de mieux défendre ses droits et son idendité.

La question des liens sociaux s’applique donc à tout le monde, religieux ou pas, majoritaire ou minoritaire.

Certains repères enrichissent ses propos et peuvent mieux nous éclairer sur ces enjeux.

  • Seul on peut garder un certain équilibre, mais on traverse mieux les obstacles de la vie avec du soutien.
  • L’espérance de vie est meilleure quand on a un réseau dans nos trajectoires de vie.
  • Renforcer les liens d’appartenance produit à moyen/long terme des résultats fiables et de meilleure qualité.
  • L’interdépendance avec des liens sociaux forts contribuent directement donc à un équilibre de l’identité et une meilleure santé mentale.

Parallèlement à ces faits, des recherches complémentaires à travers le monde démontrent très bien le fait suivant :

Plus grande est la distance sociale entre les groupes minoritaires et la société d’accueil, c’est-à-dire quand les liens sociaux sont faibles, plus grande est la discrimination et plus nombreux seront les préjugés envers cette même communauté.

Les actes de haine et d’antisémitisme envers les communautés juives et Israël à travers le monde, reflètent bien cette distance de l’ignorance.

Cette ignorance qui alimente les vieux clichés antisémites suivis d’actes de violence et de haine qui ne s’étaient pas vus depuis la deuxième guerre mondiale.

Si nous analysons le concept majoritaire/minoritaire, par exemple, on peut dire que c’est une grille de lecture parmi d’autres. On peut être minoritaire et avoir plus de pouvoir. On parle de communauté minoritaire en présupposant qu’il y a homogénéité, or la diversité au sein d’un même groupe dit minoritaire est une réalité bien ancrée au plan sociologique.Est-ce dû au hasard si les groupes avec le moins d’interactions et de liens sociaux avec l’environnement, sont également les groupes les plus démunis, les plus dépendants de l’État providence et des services publics ?

On peut penser aux communautés ultra-orthodoxes en Israël, par exemple, qui entretiennent des liens sociaux denses et fréquents au sein de leur groupe d’appartenance, beaucoup moins avec l’environnement extérieur et les autres groupes minoritaires, qui peuvent ne pas leur ressembler.

Quant à la pratique de la religion proprement dite, peut-on distinguer usage : spiritualité, symboles, rituels issus par le besoin d’appartenance identitaire et abus dans la pratique religieuse. Une chose est certaine:

Quand l’appartenance n’est plus dictée par la diversité (sources multiples d’intérêt et de satisfaction) et l’universalisme, on ouvre plus les portes au repli social, à la faiblesse des liens sociaux, voire au communautarisme et à la dépendance aux groupes religieux.

L’Histoire nous enseigne également que l’identité, comme produit d’une trajectoire personnelle, n’existe pas en soi, elle s’inscrit d’abord et avant tout comme un processus dans des conditions sociales et culturelles concrètes et spécifiques.

Ne suis-je pas aussi la somme des liens que je tisse avec mes divers milieux d’appartenance ? Autrement dit, le processus migratoire nous confronte inévitablement à notre héritage culturel, et tôt ou tard, à nos racines profondes.

On peut éviter cette confrontation en optant pour la confirmation de nos propres façons de voir, dans ce cas, tout ce qu’il y a de « l’autre côté » demeure dans l’ombre, ou on peut choisir de relâcher le contrôle, de se décentrer de ce que nous sommes, et essayer de répondre au défi d’un monde plus large que celui dans lequel on était habitué de vivre.

Faut-il rappeler que les grandes contributions universelles du judaïsme passent par la décentration de soi et l’ouverture à la diversité vs le communautarisme et le repli identitaire.

C’est dans ce contexte, où règnent l’hyper individualisme, l’hyper consumérisme et la performance à tout prix, que nous assistons aujourd’hui, ici comme ailleurs, à des débats sur les degrés « d’une certaine pureté » du judaïsme. C’est ainsi qu’on peut mieux comprendre le recours, non pas à l’usage, mais de plus en plus à l’abusdans la pratique religieuse au détriment d’autres liens sociaux d’appartenance qui peuvent se traduire par des effets pervers au plan personnel, familial et social.

Qui ne connaît pas un membre de sa famille élargie qui a rompu, jusqu’à un certain point, ses liens avec sa famille d’origine et ce, au nom d’une certaine pureté de la religion et de son nouveau groupe d’appartenance substitut à son milieu d’origine ?

Le centre Hillel, centre communautaire, ayant œuvré auprès des étudiants universitaires francophones de Montréal, était un bel exemple de cette diversité plurielle tout en préservant son identité. Peut-on croire à cette flexibilité qui permettait de concilier ce que nous sommes et ce que nous souhaitons devenir, sans nous replier sur nous-mêmes et sans éviter des liens sociaux avec notre environnement. À Hillel, nous faisions la promotion de nos valeurs, identité et culture juive, tout en étant ouvert au monde extérieur. Ce n’était pas incompatible hier, ça ne l’est pas encore aujourd’hui.

Le défi le plus difficile n’est pas de connaître la culture de l’autre mais plutôt de lui reconnaître le droit à la différence et de l’afficher.

Les divisions en Israël : quelques enjeux

Ben Gourion voyait la création d’Israël comme un évènement de type « messianique ». Plus concrètement, les divers mouvements sionistes ont créé Israël, non pas pour hâter l’avènement du messie, mais pour s’extirper des contraintes et des souffrances liées à l’exil, à la Shoah.

En devenant majoritaires et souverains, les juifs sont redevenus sujets de l’Histoire, de leur propre histoire.

Il est impossible d’édifier un État dont la majorité de la population ne travaille pas la terre, écrivait Ben Gourion. Certains courants religieux extrémistes ultra-orthodoxes estiment que l’État d’Israël et les États apparaissent et disparaissent en prédisant même qu’il disparaîtra, ceci n’étant qu’une question de temps. Selon ces radicaux, malheureusement au pouvoir avec certains membres de la coalition actuelle à la Knesset, le peuple juif continuera d’exister aussi longtemps que la religion existera et que l’existence d’Israël n’a pas d’importance réelle pour le peuple juif.

Dit autrement,
les Juifs pourraient très bien vivre sans État.

Si la majeure partie du peuple juif a, et continue d’avoir à cœur les dimensions de l’éthique, de la tradition et de pratiques religieuses du judaïsme et ce, tout en appuyant l’État d’Israël, la Realpolitik nous rappelle qu’Israël est un État démocratique et un État pour tous les juifs et non un État Juif.

Le choix politique de ne pas être un État théocratique s’inscrit dans l’exercice démocratique, certes difficile et souvent douloureux, mais il demeure en dernière instance le reflet de valeurs qui respectent la diversité sociale et culturelle, et en majeure partie universelles.

Dans le dernier budget adopté en Israël, on a retiré les argents des garderies pour les diriger aux extrémistes ultra-orthodoxes (Harédims), certains estiment cette pratique comme un scandale. Trois jeunes femmes sont emprisonnées pour avoir déposé un dépliant pour les otages dans la synagogue du ministre Edelstein, est-ce là un indice de cette guerre entre frères ? (Milkhémet akhim). Mettre en veilleuse, voire effacer l’aliya des Séfarades dans l’histoire du sionisme à Yaffo dans les années 40, est aussi un scandale. Il y a aujourd’hui une intolérance entre juifs en Israël qui dépasse largement la capacité de l’État à trouver des réponses valides et solides pour une cohésion sociale.

Comme disait Ben Gourion

Hatorah nitena le israel velo israel la torah –
La torah a été donnée à Israël et non Israël à la Torah

Un exemple de grande actualité en Israël est la position du grand Rabbin séfarade Ovadia Yossef qui a menacé de quitter Israël si Tsahal insiste à mobiliser les juifs religieux orthodoxes à l’armée. Comme chefs religieux devant donner l’exemple par la sagesse, j’ai honte d’appartenir à ce type de courant de pensée et je me demande comment se fait-il qu’ici, comme ailleurs, les Rabbins et les leaders religieux séfarades et ashkénazes dans la diaspora ne dénoncent pas ouvertement ce discours de division de milkhémet akhim et le service militaire citoyen. Ne l’oublions pas, Tsahal est l’armée du peuple. Alors que les grands sages du judaïsme estiment que servir à l’armée pour défendre son pays est certes un sacrifice mais aussi une sanctification de Dieu (kiddoush hashem), nous assistons à une révolte de plus en plus inconciliable, voire un chaos qui divise encore plus la société israélienne.

Cet encouragement à la désobéissance civile au détriment des besoins et des devoirs de tout citoyen israélien devrait être réglée en envoyant un message clair en arrêtant ces leaders extrémistes qui incitent au désordre social et à l’anarchie. Lors des funérailles de soldats tombés au combat à Gaza, on prie pour ces héros qui ont sacrifié leur vie pour le pays ainsi que pour les blessés pour retrouver leur santé.

Est-ce que ces prières sont valides seulement dans la mort sans encourager l’ensemble des citoyens dont les ultra-orthodoxes à participer à la défense du pays ?

Dit autrement, il y a au sein de certaines communautés religieuses orthodoxes une récupération de l’attachement général de l’ensemble des juifs au judaïsme pour défendre, en dernière instance, une idéologie d’un judaïsme considéré plus vrai, plus pur.Alors que la Cour Suprême a mis fin à l’exemption du service militaire des ultraorthodoxes, les rabbins interdisent aux étudiants des écoles religieuses (Yeshivot) de se présenter au bureau de recrutement (lishkat hagiyouss) et de communiquer avec les représentants de Tsahal.

Dernièrement, le ministre au cabinet du premier ministre et ministre de la construction et du logement Itshak Glodknopf du parti politique Judaïsme unité de la Torah dansait avec l’air suivant :

« Nous mourrons mais nous n’irons pas à Tsahal ».

Que penser et que faire avec ces extrémistes qui nuisent à l’émancipation du pays en dépendant de plus en plus de l’État et en se sauvant des obligations devoirs et responsabilités de tout citoyen israélien ?

Alors que les manifestations pour la libération des otages se multiplient dans le pays, la question demeure : peut-on séparer totalement considérations stratégiques et positions politiques dans un pays où le service militaire constitue une expérience partagée et fondatrice ?

À cette question, il est démontré qu’il n’y a aucune incompatibilité à harmoniser la pratique religieuse et le devoir sacré de défendre son pays.

En ce qui a trait à ces extrémismes qui minent de plus en plus la cohésion sociale nécessaire à l’équilibre du pays, rappelons que le judaïsme marocain n’a jamais connu ce type d’orthodoxie tel qu’elle existe aujourd’hui. Depuis des siècles, le judaïsme compris comme traditionnel, a réussi à partager ses lettres de noblesse dans le sens de contribution universelle, non pas en se repliant sur des valeurs d’auto-exclusion, mais plutôt sur une ouverture au monde. Il n’y a donc pas d’incompatibilité à transmettre notre identité sans tomber dans la « monomanie » religieuse et identitaire.

Conclusion et perspectives

Ce qui prévaut aujourd’hui avec ces regroupements de juifs de plus en plus orthodoxes, c’est la doctrine du nombrilisme social et de la coupure avec le monde extérieur. Essayez d’entrer en contact et de parler, même en hébreu, avec des juifs orthodoxes, par exemple, vous expérimenterez le rejet pur et simple, car vous n’êtes pas à leurs yeux le prototype du juif, du vrai. Ce n’est pas seulement la distinction physique et vestimentaire qui produit cette division du dehors/dedans, et qui se répercute dans l’espace social plus large, il y a aussi l’isolement relationnel dans l’environnement public qui se traduit par une absence quasi totale de liens sociaux, alors que ce sont justement ces mêmes liens sociaux qui permettent d’entretenir une inclusion à la société, dans le sens d’exercice du citoyen.

Avez-vous déjà essayé de faire jouer vos enfants avec des enfants juifs orthodoxes ? Mission impossible, car vous représentez un dehors social porteur de danger et de risques.

La question alors est :

Comment produire un monde meilleur si on s’isole, non seulement du monde extérieur mais aussi du monde juif, qui ne serait pas assez juif, orthodoxie oblige ?

En bref, les divisions en diaspora comme en Israël sont de plus en plus significatives. On peut penser aux inégalités dans le rapport homme/femme et on peut se poser la question suivante :

Comment se fait-il que, de plus en plus, on ne peut assister à un mariage ou à une bar-mitzvah sans être séparés physiquement ?

Comment se fait-il que depuis des siècles, notre judaïsme séfarade a vécu en harmonie avec son environnement et qu’aujourd’hui c’est moins désirable socialement ?

Devant cet « extrémisme », il faut souligner clairement et sans ambiguïté que la vérité juive est plurielle et qu’il y a une diversité dans le judaïsme qu’il faut chérir et alimenter, tel qu’on l’a fait dans les diverses sociétés à travers l’Histoire. Tel est l’enjeu véritable, à savoir comment puis-je être juif tout en étant avec l’autre, la réponse n’est pas dans la coupure physique avec ceux qui peuvent ne pas nous ressembler, mais dans leur inclusion et en montrant de la flexibilité réelle.

À vouloir à tout prix être trop différent de l’autre, le repli sur soi produit définitivement des effets pervers.

Le monde du tout ou rien, on est ou on n’est pas vraiment juif, relève plutôt d’une pensée binaire et dangereuse pour le monde moderne, et le judaïsme en particulier.

Peut-on promouvoir des liens sociaux plus forts avec la diversité qui nous entoure sans disparaître comme juifs francophones ?

Peut-on concilier le singulier et l’universel ? AS♦

Amnon Suissa, MABATIM.INFO


Dr Amnon Jacob Suissa est professeur associé à l’École de travail social de l’Université du Québec à Montréal. Formé en thérapie familiale et docteur en sociologie, il est l’auteur d’une centaine d’articles et ouvrages scientifiques. Parmi ceux-ci,Pourquoi l’alcoolisme n’est pas une maladie(2007) ;Le jeu compulsif : vérités et mensonges(2005),Le monde des Alcooliques Anonymes : déprimés, gamblers, narcotiquesaux Presses universitaires du Québec (2009) ; Sommes-nous trop branchés : la cyberdépendance aux PUQ, 2017 et Juif berbère et sa pagaie (2024) aux Éditions du Marais. Expert dans le champ des dépendances, de la santé mentale et de la méthodologie de l’intervention auprès des familles, il collabore à plusieurs projets de recherche, conçoit et forme des intervenants et organismes sociaux au plan national et international. Site web : www.amnonsuissa.com


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2 commentaires

  1. Bien d’accord avec vous. Ma petite expérience de vie m’a enseigné également que les amis d’enfance qui ont mis en veilleuse leurs racines, sont rattrapés dans le temps et reviennent graduellement à leurs idendité primaire tout en épousant le monde qui les entoure. Amnon Suissa

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  2. l’identité et les divisions ne sont pas particulières au judaïsme… Le monde entier subit et subira les effets du progrès, de l’émancipation, de la rencontre d’une culture avec une autre. le futur sera toujours un grand point d’interrogation… ne survivront que ceux qui auront compris que leur résilience dépend largement de la protection de leur foi, tradition et sources… Les autres, feront du vagabondage avant de réaliser qu’ils sont destinés à disparaître.

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