Les faux prophètes : quand l’intelligentsia juive nourrit la haine d’Israël

Par Serge Siksik,
[Tel Aviv le 19 août 2025]

Amos Oz et David Grossman

Il existe une catégorie d’hommes et de femmes qui, tout en se réclamant de leur identité juive, se sont fait une spécialité de délégitimer Israël. On les appelle « intellectuels », « chercheurs », « philosophes », « écrivains », « journalistes ».

Mais leur contribution principale n’est pas de construire : elle est de démolir. Leurs mots sont des armes offertes à nos ennemis, et trop souvent reprises avec enthousiasme par ceux qui rêvent la disparition de l’État juif.

LA GALERIE DES CONTEMPTEURS

Au hit-parade aujourd’hui : Menachem Klein, professeur de science politique à l’Université Bar-Ilan. Ses propos récents frappent comme un coup de dague :

« L’idéologie suprémaciste est partagée par une grande partie des élites israéliennes ».

Non content de qualifier Israël d’État d’apartheid, il accuse tout le système politique et médiatique israélien d’être contaminé par une idéologie nationaliste destructrice. Ses analyses sont immédiatement reprises par Mediapart et les médias hostiles à Israël, qui y voient une caution « académique juive » validant leur propagande. Klein dit encore :

« Israël mène une guerre sans fin, soutenue par la société tout entière. »

À ses côtés, d’autres figures bien connues :

– David Grossman, romancier adulé en Europe, devenue voix morale de la gauche, accusant Israël de dérives sécuritaires. Ses mots :

« Le conflit actuel est un génocide », « mon peuple s’égare dans cette violence interminable », « être de droite en Israël, c’est se déconnecter de la réalité »

– Amos Oz (décès 2018), incarnation du pacifisme culpabilisateur, prompt à condamner son propre camp plutôt que ses ennemis. Ses mots :

« Le sionisme, c’était la rédemption d’un peuple persécuté, pas l’attachement obsessionnel à de la poussière et des pierres »

– Avraham Burg, ancien président de la Knesset, reconverti en post-sioniste, allant jusqu’à comparer Israël à l’Allemagne nazie. Ses mots :

« Israël d’aujourd’hui ressemble à l’Allemagne juste avant l’arrivée des nazis au pouvoir »

– Shlomo Sand, historien, auteur de Comment le peuple juif fut inventé, pamphlet niant la continuité historique juive.Ses mots :

« l’exil est un mythe inventé pour justifier le sionisme »

– Eva Illouz, sociologue francophone-israélienne, star des plateaux, décrivant Israël comme un régime autoritaire en pleine dérive. Ses mots :

« Israël bascule vers un régime autoritaire. » et encore : « Netanyahou est un danger existentiel pour la démocratie israélienne. »

En France, la liste n’est pas moins accablante :

– Élie Barnavi, historien et ancien ambassadeur d’Israël, figure critique quasi-quotidienne du gouvernement dans Le Monde. Ses mots :

« Netanyahou est un danger mortel pour Israël », et encore : « La réforme judiciaire est une attaque frontale contre l’État de droit. »

– Edgar Morin, philosophe célébré comme « sage », mais dont les propos glacent : il parle d’un « aveuglement des Juifs » et d’une colonisation de l’esprit. Ses mots :

« L’histoire tragique du peuple juif a engendré la tragédie actuelle du peuple palestinien. La domination israélienne n’a aucune justification. »

Jacqueline Rose, essayiste, théorise la « légitimité » de la violence palestinienne et trouve toujours un public dans les cercles parisiens. Ses mots :

« Le 7 octobre et le bombardement de Gaza doivent être placés sur le même plan de violence. »

LES JOURNALISTES NE SONT PAS EN RESTE :

– Charles Enderlin, ancien correspondant de France 2, dont l’affaire al-Dura a nourri des années de propagande anti-israélienne. Ses mots :

« Israël vit dans le déni : ses crimes nourrissent la révolte palestinienne. »

– Sylvain Cypel, ex-le Monde, auteur de L’État d’Israël contre les Juifs, manuel de démolition du sionisme. Ses mots :

« Israël est devenu un État contre les Juifs. »

– Dominique Vidal, ex-Monde Diplomatique, militant pro-palestinien assumé, usant de sa judéité comme caution. Ses mots :

« L’anti-sionisme n’est pas de l’antisémitisme, mais une pensée légitime. »

– Jean Stern, chroniqueur, critique du lobby pro-israélien et qualifiant Israël de « régime colonial ».

– Côté israélien, Gideon Levy et Amira Hass, plumes de Haaretz, se sont spécialisés dans la diabolisation systématique de Tsahal, décrivant l’armée comme une machine criminelle et relayant sans filtre la rhétorique palestinienne. Leurs mots :

Gideon Levy :

« Tsahal est devenu une armée criminelle, machine à crimes de guerre », et « Le 7 octobre est une conséquence directe des crimes israéliens. »

Amira Hass :

« La vérité est à Ramallah : Israël est une puissance coloniale. »

Psychologie d’une haine intérieure

Qu’ont-ils en commun ? Une psychologie particulière : l’obsession de se distinguer du peuple juif réel, enraciné, croyant, combattant.

Ces intellectuels vivent leur judéité comme une culpabilité à effacer. Ils ne supportent pas l’image du Juif fort, armé, souverain en sa terre.

Alors ils se hâtent de dénoncer Israël, persuadés qu’en crachant sur leur propre camp, ils seront absous par le regard du monde.

Beaucoup sont explicitement antireligieux. La Torah leur est insupportable, car elle rappelle que l’Histoire juive ne commence pas en 1948 ni avec les idéologies européennes du XXᵉ siècle, mais avec une alliance éternelle. Ce refus du spirituel les enferme dans une religion nouvelle :

la religion de la culpabilité juive, où Israël est l’idole à briser pour obtenir la reconnaissance du monde.

Leur obsession : détruire Netanyahou, à tout prix

Ce qui les rassemble aujourd’hui, c’est une haine viscérale de Benjamin Netanyahou. Non pas qu’ils s’opposent à certaines de ses réformes ;

Ils s’opposent à son existence politique elle-même, car il incarne la permanence d’un Israël qu’ils ne veulent pas.

Ils ont dénoncé avec rage la réforme judiciaire, sans rien comprendre au besoin de rééquilibrer un système figé.

Le 7 octobre, alors que le peuple entier était frappé par l’horreur, ils se sont rués sur le seul coupable à leurs yeux : le gouvernement. Depuis, ils répètent en boucle que la guerre est « mal gérée », que les otages ne seront pas rendus, que le pays s’enfonce.

Ces voix ne sont pas neutres : elles sapent le moral intérieur, elles alimentent les narratifs de nos adversaires, elles confortent les capitales étrangères dans leurs pressions.

Quand un intellectuel juif dit en français ou en anglais ce que nos ennemis arabes hurlent en arabe, l’effet est décuplé.

Les dégâts d’une intelligentsia sans foi

Israël se bat sur deux fronts : celui des armes et celui des mots.

– Sur le premier, il a prouvé sa résilience.

– Sur le second, il souffre de cette intelligentsia qui, sous prétexte de « penser contre soi-même », légitime la haine des autres.

Leur problème n’est pas Netanyahou : leur problème, c’est Israël lui-même. Car ils ne croient pas à sa vocation, ils ne croient pas à sa légitimité, ils ne croient pas à son avenir sioniste et juif.

Ces intellectuels sont des enfants perdus qui refusent la maturité de la souveraineté.

Ils auraient préféré un judaïsme éthéré, dispersé, sans terre, condamné à la posture morale sans responsabilité. La réalité d’un État, avec une armée, une loi, une foi, les révulse.

Alors ils dénoncent, sans relâche, espérant trouver grâce aux yeux d’un monde qui ne les respectera jamais.

Conclusion : un combat intérieur

La plus grande tragédie n’est pas qu’Israël ait des ennemis extérieurs : c’est qu’il abrite en son sein des voix qui s’emploient à miner sa légitimité.

La haine d’Israël par des Juifs intellectuels de gauche est la forme la plus perverse de l’antisémitisme contemporain, car elle se drape dans les habits de la morale.

Mais qu’on ne s’y trompe pas : ces voix ne défendent ni la justice, ni la paix, ni la vérité. Elles défendent leur ego blessé et leur foi absente.

DÉCRET MORAL SUR LES FAUX PROPHÈTES D’ISRAËL

1. Considérant que le peuple juif a survécu grâce à sa fidélité à la Torah, à sa terre et à son Histoire, et non grâce aux renégats qui l’ont trahi au fil des siècles ;

2. Considérant que certains intellectuels et journalistes juifs d’Israël et de la diaspora se sont faits les porte-voix des ennemis du peuple juif, en accusant Israël d’apartheid, en comparant son existence aux nazis, en qualifiant Tsahal de criminelle, en appelant à reconnaître le Hamas comme interlocuteur légitime ;

3. Considérant qu’il est incompatible d’appartenir au peuple juif et de travailler à sa destruction ;

Je déclare ce qui suit :

  • Ces individus n’appartiennent plus à la communauté juive par leurs paroles et leurs actes.
  • Leur judéité biologique ne saurait compenser leur trahison spirituelle et nationale.
  • Ils doivent être écartés de la mémoire et de l’histoire du peuple juif.
  • L’État d’Israël est légitime à destituer leur nationalité à ceux qui combattent son existence de l’intérieur.
  • Leurs noms ne resteront qu’au registre des traîtres, au rang des apostats et des ennemis intérieurs, exclus de l’alliance éternelle qui unit Israël à son Dieu et à sa terre.

Le peuple juif n’a pas besoin d’eux. Israël survivra, eux disparaîtront. SS♦

Serge Siksik, MABATIM.INFO


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