
« Jusqu’à la victoire » – le livre-choc qu’il faut lire maintenant
De Serge Siksik,
[Tel Aviv le 23 novembre 2025]
Une plongée implacable dans la guerre des perceptions, des mensonges et des vérités que l’Occident refuse encore de regarder.
1 – Pierre Lurçat, une pensée plurielle et structurante devenue référence stratégique !
Avant d’ouvrir le dernier Lurçat : Jusqu’à la victoire, il faut connaître l’homme derrière ce livre.
Pierre Lurçat n’écrit pas : il tranche, il éclaire, il déchire les voiles :
- Avocat, écrivain, essayiste, analyste du Proche-Orient, il dissèque les dynamiques islamistes avec une précision d’orfèvre.
- Installé en Israël depuis plus de trente ans, il en connaît les forces, les failles, les illusions, les sursauts.
- Lecteur du PRDS, il puise dans les quatre profondeurs des textes juifs pour faire émerger une vision qui articule stratégie, spiritualité, Histoire et souveraineté.
Et surtout, son engagement est entier à l’image des mots d’André Neher :
«… Aujourd’hui, c’est le tout de ma pensée, de mon action et de ma personne qui s’identifie avec Israël… »
Ce livre n’est pas une analyse de plus : c’est un acte de lucidité et un acte de combat.
2 – La préface de Jacques Dewitte : autopsie d’un aveuglement
Le philosophe Jacques Dewitte ouvre l’ouvrage en disséquant l’origine du désastre.
Son objet : la conceptsia, ce mécanisme mental né après 1973 qui rend les nations aveugles au danger, même quand il hurle.
Il montre :
- Comment les sociétés fabriquent leurs propres écrans mentaux,
- Comment les illusions politiques deviennent des prisons perceptives,
- Comment l’Occident projette ses lunettes pacifiées sur un ennemi qui proclame son idéologie génocidaire.
Puis la distinction glaçante : Ne pas voir n’est pas la même chose que refuser de voir. Dewitte appelle cela : la conversion du regard.
3- 2023–2025 : chronique d’une guerre existentielle
Lurçat va droit au centre du séisme, ses chroniques le démontrent :
– Le 7 octobre n’était pas imprévisible, il était annoncé.
– Ce qui était imprévisible, c’était l’ampleur de notre illusion.
Il pulvérise :
- La croyance que le Hamas pouvait être « géré »,
- L’idée qu’on pouvait acheter la paix,
- La projection occidentale d’une rationalité économique sur un mouvement messianique et sacrificiel.
La « Pax islamica » n’était pas un plan : c’était un somnifère.
Et soudain, l’Histoire bégaye : 2023 répète 1973.
4 – L’échec des élites : politique, sécuritaire… et intellectuel
Lurçat rédige ici un acte d’accusation d’une clarté coupante.
Il pointe :
- des dirigeants politiques hypnotisés par leurs propres dogmes,
- un état-major convaincu de dompter l’ennemi,
- des universitaires prisonniers d’un universalisme hors-sol,
- des journalistes fascinés par le storytelling palestinien.
– Ils ont appelé « anomalies » des signaux d’alarme.
– Ils ont considéré les discours génocidaires du Hamas comme de simples outrances.
Et Lurçat ose nommer un groupe plus dérangeant encore :
Ces intellectuels juifs qui, au nom d’une morale abstraite, finissent par travailler objectivement pour ceux qui détestent Israël.
- Ils signent des tribunes « éthiques »,
- participent à des colloques « engagés »,
- répètent mot pour mot les narratifs de ceux qui souhaitent l’effacement de l’État juif.
- Ils se drapent dans la vertu, mais leurs discours alimentent les attaques antijuives.
Lurçat met en lumière ici ce que Jacques Dewitte identifie comme la « circularité »: lorsque la faute n’est plus une erreur, mais devient volontaire, elle se transforme en collaboration intellectuelle avec ceux qui veulent effacer Israël et les Juifs.
Les révélations abondent : elles troublent, indignent et éclairent cruellement ce qui fut longtemps dissimulé. Elles émergent d’un patient travail d’analyse, faits recoupés, témoignages militaires, politiques et journalistiques mis en regard.
Souhaitons qu’une enquête véritable, rigoureuse et non orientée, vienne confirmer ces éléments et nous en livrer enfin l’entière explication.
5-Le Mal absolu : Amalek, Hamas et la lucidité retrouvée
Pour Lurçat, la politique ne suffit plus.
Il invoque une grille de lecture plus profonde : Amalek, figure éternelle du Mal absolu.
Le Hamas relève de cette catégorie.
Il ne s’agit pas de métaphore, mais d’un outil conceptuel : certains ennemis ne veulent ni coexistence ni compromis. Ils veulent l’anéantissement.
Face à cela, dit-il, deux options seulement :
la victoire ou la destruction.
6 – 2025 : l’année possible de la victoire
Dans « 2025 : l’année de la victoire ? », Lurçat prend de la hauteur.
Il insiste sur :
- la nécessité d’une victoire totale,
- le « jugement de Gaza » comme condition de la survie,
- l’affrontement à venir avec l’axe Iran–Hezbollah–Djihad islamique,
- l’impossibilité de revenir aux illusions d’Oslo.
La guerre devient un moment fondateur, presque biblique : Israël face au Mal.
7-Les trois questions existentielles : l’ossature morale du conflit
– Pourquoi combattons-nous ?
Pour éradiquer une idéologie génocidaire.
– Contre qui combattons-nous ?
Pas uniquement le Hamas : un axe régional globalisé.
– Qui sommes-nous ?
- Un État moderne ?
- Une tradition millénaire ?
- Une vocation spirituelle ?
Ces trois questions constituent la colonne vertébrale du conflit.
8-La souveraineté : le pivot de la survie
Lurçat martèle un principe cardinal :
Israël doit redevenir souverain, totalement !
Cela impose :
- la destruction du Hamas
- le contrôle durable de Gaza
- l’anticipation du choc avec l’Iran,
- la fin des illusions diplomatiques.
Sans souveraineté, Israël redevient ce qu’il était avant 1948 : un peuple à la merci des nations.
9 – Résilience : un peuple debout
Le livre rappelle aussi le renversement : la résilience extraordinaire du peuple israélien.
Réservistes, civils, familles, volontaires, une nation entière debout, une nation rassemblée.
La victoire à venir sera : morale, philosophique, métaphysique.
10 – La guerre du récit : l’autre front
Lurçat décrypte la scène internationale :
- Pressions politiques,
- Désinformation massive,
- Antisémitisme en expansion,
- Et aussi alliances consolidées.
Il montre pourquoi Israël doit reprendre la maîtrise de sa narration, car dans cette guerre, les mots tuent autant que les armes.
11-Conclusion : un livre indispensable, un auteur essentiel
Jusqu’à la victoire n’est pas une série de chroniques. C’est un livre-pivot, une charnière, une pierre angulaire.
Il permet de comprendre :
- La guerre,
- Le Mal,
- La souveraineté,
- L’avenir d’Israël.
Pierre Lurçat réussit à unir pensée juive, stratégie, Histoire et lucidité politique dans une même trajectoire.
Nous devons le remercier pour ce livre, pour les précédents, pour sa constance, pour son courage intellectuel.
Grâce à lui, nous voyons plus clair, nous pensons plus juste, nous savons ce qui vient.
Merci, Pierre Lurçat. SS♦

Serge Sissik, MABATIM.INFO
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Certe, je ne suis qu’un non juif qui demeure émerveillé par notre odyssée commune, depuis 53 ans, et de nos combats pour la vérité et pour le salut du plus grand nombre de juifs véritables et de Goys Justes parmi les nations. Ecrivain et porteur de Paroles de la Torah, et de son ombre évangélique qui la représente en Yeshoua hamashia pour le monde, que le souffle et la bénédiction d’Adonaï Cebaot soit sur vous et votre livre, afin qu’il porte d’innombrables fruits pour sa clarté lumineuse, son bons sens, et sa force de vérité.
François Celier,
qui souhaite vivement vous connaitre, ainsi que votre collègie Sik Sik pour échanger avec vous, notre amour commun pour Sion.
Ps. Je suis mandaté par une vision du Rouah-ha-kidesh pour recruter de véritables Justes parmi les nations, pour former une Armée de Justes…
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oui Pierre est clairvoyant , il suit ainsi l enseignement de Jabotinsky
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