Dans son numéro du 1er/2 février 2014 le journal Le Monde a publié un long débat sur le thème de ‘ l’identité européenne ‘ entre Daniel Cohn Bendit et Alain Finkielkraut.
S’ils sont tous les deux d’ardents défenseurs d’une Europe commune, leurs points de vues divergent quant au contenu que l’on doit donner à la notion d’identité européenne.
DCB. défend l’idée d’une identité européenne qui dépasse ( sans l’abolir ) les identités nationales alors que la nation reste un cadre et un horizon indépassables chez AF
Tous deux nés dans l’immédiate après-guerre – 1945 et 1949 – ils se définissent comme d’indéfectibles européens.
Pour le premier – DCB – : « construire l’identité européenne c’est dépasser l’identité nationale, tout en protégeant les progrès civilisationnels développés par chaque nation« ,
… alors que pour AF « l’identité nationale n’est rien d’autre que la modalité française de la civilisation européenne. Et cette identité, nous ne la fabriquons pas, elle nous est donnée« .
On voit que ce débat est essentiel pour l’avenir des européens et donc pour nous et nos enfants.
Si je fais ce commentaire ici dans h@keshet c’est que je trouve assez remarquable que l’on demande justement à deux personnalités descendants de cette Mitteleuropa juive jadis rejetée, de disserter sur l’avenir de l’identité européenne.
Juste Retour des Choses…
merci d’avoir simplifié et mis à ma portée un problème que je ne me posais pas
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Bravo Richard pour cette analyse, je suis entièrement d’accord avec AF l’identité nationale nous ne la fabriquons , elle nous est donné.e Etre européen n’est que le résultat d’une décision de la nation.Roxane Chokroun
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