Freud, le père de la psychanalyse

FreudPar Martine Ménart

 Cet exposé * comprend trois parties :

– La vie de Freud (enfance et formation) ;
– Description de l’appareil psychique ;
– Critique de la psychanalyse.

La psychanalyse est une théorie du psychisme humain qui, pour expliquer les troubles et les dysfonctionnements de la pensée et du comportement, a écarté les trois théories en vogue dans la médecine et la philosophie du xixe siècle :

  • la théorie de l’hérédité, selon laquelle le mal se transmettrait de parent à enfant ;
  • la théorie de la dégénérescence (l’inverse du progrès) ;
  • la théorie de la perversion (les troubles étant interprétés comme un résultat d’habitudes vicieuses).

Pour Freud, la névrose est l’expression de conflits inconscients qui empêchent le sujet de vivre normalement.

Enfance et formation

Maison de FreudSigismund Schlomo Freud est né en 1856 en Moravie (actuellement en république Tchèque). Il changea son prénom en Sigmund en 1878. Il est le fils d’un négociant juif en textiles, Jacob Freud, et d’Amélie Natanson, sa troisième épouse. Une vieille paysanne prophétisa à la mère de Freud lors de sa naissance que ce serait un grand homme. Il était l’enfant de prédilection de sa mère. En 1860, alors qu’il a quatre ans, sa famille fuit les violences antisémites pour s’installer à Vienne.

Un événement a marqué sa vie quand il avait neuf ou dix ans. Son père lui raconta qu’un chrétien l’agressa dans la rue et envoya son bonnet de fourrure tout neuf dans la boue en criant : « Juif, descends du trottoir ! » « Qu’as-tu fait ? » demanda-t-il à son père. « J’ai ramassé mon bonnet. » Cette scène d’humiliation a conduit Sigmund à devenir quelqu’un.

Il fait de brillantes études, surtout dans le domaine littéraire. Reçu à l’examen de fin d’études secondaires, il entre à la faculté de médecine de Vienne, d’où il sort à 25 ans. A 29 ans, il obtient une bourse pour un voyage d’étude à Paris ; il s’est spécialisé dans les maladies nerveuses. Il suit les leçons du neurologue Charcot. Il découvre la pathologie de l’hystérie d’abord auprès de Charcot, grâce aux pouvoirs de l’hypnotisme sur ses malades. L’hystérie est une maladie qui transforme des troubles psychiques en troubles physiques. Charcot assimilait l’hystérie à une névrose, trouble dont le malade est conscient, mais dont il ne peut se débarrasser. Freud a découvert que cette maladie est psychique, due à des événements antérieurs, refoulés.

La première patiente de Freud est connue sous le nom d’Anna O. Elle était hystérique ; ses troubles remontaient à son enfance. Freud l’a soignée en lui faisant dire tout ce qui lui passait par la tête. C’est pour lui la règle fondamentale de la psychanalyse. Freud s’est aussi auto-analysé.

Puis Freud part à Nancy pour suivre les cours d’Hyppolyte Bernheim, lequel, hostile à l’hypnose, est partisan à la suggestion à l’état de veille, traitement par la parole. Ces deux méthodes sont à la base de la réflexion de Freud.

Il quitte Nancy et Paris en 1886 pour revenir à Vienne, et il ouvre un cabinet médical spécialisé dans les maladies nerveuses. Il abandonne les méthodes classiques et provoque la méfiance de ses confrères, qui durera toute sa vie.

On situe la naissance de la psychanalyse lors de la parution en 1895 d’une étude sur l’hystérie. Entre 1895 et 1900, il abandonne la technique de l’hypnose et propose à ses patients la libre association des idées, en ne censurant rien. Cette démarche fait apparaître les processus inconscients à l’origine des troubles névrotiques, notamment le refoulement, par lequel le souvenir d’événements pénibles ou menaçants est maintenu hors du champ de la conscience pour éviter l’angoisse qui pourrait en résulter.

Freud traverse une crise de misère matérielle. En 1897, il n’a que deux patients (en dehors de lui-même), qu’il ne fait pas payer.

En 1902, Freud est nommé professeur titulaire à l’université de Vienne. Mais le monde médical persiste à considérer son œuvre avec hostilité. Freud continue donc à élaborer seul les concepts de la psychanalyse, entouré cependant de quelques médecins (et plus tard de non-médecins).

En 1906, Freud est toujours méconnu et isolé. En six ans, l’Interprétation des rêves n’a été achetée que 350 fois.

La double malédiction du puritanisme antisexuel et de l’antisémitisme pèse sur sa nouvelle discipline.

Freud_and_other_psychoanalystsFreud disait que la psychanalyse aurait rencontré moins de résistance s’il s’était appelé Oberhuber comme un authentique Teuton. Athée, il ne reniera jamais sa qualité de Juif. C’est pourquoi il s’attirera la bienveillance de la communauté juive. Il fera partie de la communauté B’nai B’rith, et également de la communauté hébraïque de Jérusalem. Mais il ne croira pas à l’idéal sioniste d’un Etat juif, car, jamais, pensait-il, les chrétiens et les musulmans n’accepteront de confier leur sanctuaire aux Juifs. Les désirs de Freud d’une reconnaissance officielle ne furent jamais satisfaits : il ne reçut pas le prix Nobel.

Néanmoins, vers 1910, le nom de Freud commence à être connu à travers le monde. D’une tournée de conférences aux Etats-Unis résulteront Cinq leçons sur la psychanalyse et Introduction à la psychanalyse, la meilleure voie d’accès à cette discipline. Freud avait le génie d’expliquer de manière claire à un public de non-spécialistes les aspects les plus tortueux de l’inconscient psychique. Si Freud a été l’inventeur de l’une des théories les plus révolutionnaires de l’histoire de la pensée, son existence aura été celle d’un bourgeois rangé. En particulier, les reproches qui lui ont été faits au sujet de ses rapports à l’argent (nous y reviendrons) perdent une partie de leur sens si l’on se souvient que cet homme, qui n’exerçait pas classiquement un métier de médecin et dont les revenus étaient aléatoires, avait à charge son épouse, ses six enfants, ses quatre sœurs restées célibataires et sa belle-sœur, soit douze personnes en tout.

Le jour de son soixante-dixième anniversaire, les membres de l’Association internationale de psychanalyse lui offrirent la somme de 30 000 marks. Freud en reversa les quatre cinquièmes à la revue et il fit don du restant à la clinique de Vienne.

En 1920, Freud vit son existence bouleversée : la mort de sa fille Sophie, la mort de son petit-fils, les premiers signes de son cancer à la gorge. Il fumait vingt cigares par jour, et son cancer ne l’a pas convaincu d’arrêter. De 1923 à sa mort en 1939, il a subi 33 opérations. Il a toujours refusé toute drogue.

Dès 1933, année de l’arrivée au pouvoir des nazis, Freud devine que la persécution des Juifs et les restrictions de la liberté de pensée sont les seuls points du programme hitlérien pouvant être menés à terme. Apprenant que ses livres ont été jetés au bûcher, il s’exclame : «Quel progrès ! Au Moyen Age ils m’auraient brûlé. A présent, ils se contentent de brûler mes livres. »

Un échange de lettres entre Freud et Einstein sur le thème de la guerre a donné lieu à la publication d’un petit ouvrage, Pourquoi la guerre ? Freud envoya un exemplaire du livre dédicacé à Mussolini. C’était de sa part une marque d’humour. Mais c’était aussi l’année où le Duce s’opposait encore à la menace annexionniste allemande sur l’Autriche. En 1938, au moment de l’Anschluss (l’annexion de l’Autriche par le Reich), Mussolini laissa faire Hitler.

Après l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne, la vie de Freud à Vienne n’était plus possible. C’est Marie Bonaparte, petite-nièce de Napoléon, psychanalyste française, qui, grâce à son argent et à ses relations, permit à Freud de s’exiler à Londres, malgré son grand âge et sa maladie.

Une des conditions exigées pour la délivrance d’un visa de sortie était la signature du document ci-dessous :

« Je soussigné, Pr Freud, confirme qu’après l’Anschluss de l’Autriche avec le Reich allemand, j’ai été traité par les autorités allemandes et la Gestapo en particulier, avec tout le respect et la considération dus à ma réputation scientifique, que j’ai pu vivre et travailler en pleine liberté, que j’ai pu continuer à poursuivre mes activités de la façon que je souhaitais, que j’ai pu compter dans ce domaine sur l’appui de tous et que je n’ai pas la moindre raison de me plaindre. »

Freud apposa sa signature et demanda l’autorisation d’ajouter la phrase suivante : « Je puis cordialement recommander la Gestapo à tous. »

Freud mourut en 1939 sans avoir connu les atrocités perpétrées par le régime nazi, mais son sort aurait pu basculer, alors que sa famille et lui habitaient encore Vienne, au moment de l’Anschluss. Le 12 mars 1938, Hitler rattachait le pays au Reich allemand, suite à un référendum suscitant l’unanimité de la population.

C’est aux alentours du 6 février que Freud quittera Vienne, commentant la situation : « Avez-vous vu que l’on s’apprêtait en Allemagne à interdire aux Juifs de donner à leurs enfants des prénoms allemands? »

Dans The Escape of Sigmund Freud, David Cohen raconte comment les nazis avaient reçu l’ordre de recenser les biens et fortune des juifs, supposés avoir été mal acquis. Des Kommissar avaient été dépêchés pour ce faire et un certain Anton Sauerwald fut alors assigné aux affaires de la famille Freud. Cet ancien étudiant de médecine, de chimie et de droit, il fut élève du professeur Josef Herzig, à l’université de Vienne, qui fut un proche de Sigmund. Une amitié qui semble avoir influé sur l’attitude de Sauerwald, mais également les écrits de Freud, explique David Cohen.

Freud obtint le visa nécessaire à sa sortie d’Autriche grâce à cet appui inédit, Sauerwald parvint également à dissimuler les textes de Sigmund que le régime nazi souhaitait voir détruits, dans leur intégralité. Ils furent alors dissimulés dans la bibliothèque nationale autrichienne, par le fait d’un complice.

abecassis-docteur-freudCe n’est qu’après la guerre qu’Anton, attaqué en procès par un neveu de Sigmund et ce ne sera qu’en faisant appel à la fille de Freud, Anna, que l’épouse de Sauerwald pourra obtenir la grâce de son mari. «Il n’y a aucun doute sur le fait que son mari a utilisé sa fonction, en tant que commissaire, pour protéger mon père. » Selon elle, la famille devait plus que la liberté à l’employé : la vie.

On retrouvera cette histoire dans le livre d’Eliette Abecassis, Un secret du Docteur Freud.

Description de l’appareil psychique 

La psychanalyse n’est pas une science. A la différence des mathématiques, elle est incapable de fournir la moindre démonstration. Il lui reste le travail de l’argumentation. La psychanalyse est une conception de l’être humain qui prend en compte ce qu’il y a de plus intérieur en lui, son intimité.

Après une catastrophe, nous entendons dire qu’une cellule psychologique a été mise en place. C’est la psychanalyse qui a diffusé cette idée toute simple que les médicaments ne suffisent pas pour soigner un blessé.

« Les psychiatres choisissent ce métier en vue de se convaincre qu’ils sont vraiment normaux. La société leur confie des malades; ils se sentent rassurés, ils se sentent tellement plus normaux que leurs malades. »

Le terme neurosis a été inventé en 1769, à partir d’un mot grec signifiant nerf, avec un suffixe désignant les maladies non inflammatoires.

Une névrose est une maladie du système nerveux sans base organique connue. D’où l’expression « maladie nerveuse » qui a servi à la désigner.

Seulement, la maladie psychique n’est pas aussi nettement circonscrite que la maladie physique. On n’est pas obsessionnel comme on est tuberculeux. On ne classe pas les troubles psychiques et comportementaux par genres, comme on classe les mammifères ou les oiseaux.

Le conscient et l’inconscient

La psychanalyse a élaboré différentes représentations de l’appareil psychique, appelées topiques. Celles-ci permettent de mieux comprendre le fonctionnement du psychisme humain. La première topique, datant de 1900, est la première représentation spatiale du psychisme humain, selon Freud. L’appareil psychique serait composé de trois instances en interrelation : l’inconscient, le préconscient et le subconscient.

Le système conscient est l’élément périphérique de l’appareil psychique ; il reçoit toutes les informations venant de l’extérieur et les envoie dans l’appareil psychique, comme les souvenirs. Il est très lié à la deuxième partie du topique, à savoir le préconscient.

Le préconscient regroupe tous les éléments qui ne sont pas présents dans la conscience d’un individu ; il les stocke sans émettre de censure. Il n’y a pas d’altération du contenu. Il permet à notre conscience de se concentrer sur certaines tâches sans être parasité par des éléments indésirables. Il nous permet de nous adapter à la réalité du monde extérieur. C’est ce Freud appelle le principe de réalité. Il nous permet de remettre à plus tard des actions ou des désirs.

iceberg-FreudLe système inconscient est séparé du reste du psychisme par une structure très forte. Il est formé de sentiments, de désirs ou d’actes dont l’accès à la conscience est bloqué. Ces éléments cherchent à revenir à la conscience, mais ils sont refoulés par la censure. L’inconscient est souvent le siège de désirs frappés d’interdits. Ces désirs cherchent une satisfaction immédiate ; c’est le principe de plaisir. Ils se manifestent dans les lapsus, les actes manqués, les oublis, résultats d’un conflit entre le conscient et l’inconscient.

On a comparé le psychisme à un iceberg : on sait que seul le neuvième de la masse d’un iceberg est visible ; les huit-neuvièmes restant immergés sont invisibles, mais ce sont eux qui soutiennent le reste. Semblablement, la conscience est la partie visible de notre psychisme, elle est issue de sa base inconsciente.

La seconde topique

En 1923, Freud a amélioré la première topique ; elle ne remet pas en cause la première topique, mais elle l’enrichit.

Le ça, le moi et le surmoi

Le ça correspond à l’inconscient ; c’est le siège des désirs et des pulsions refoulés. Dans le ça se retrouvent les éléments interdits, en conflit avec le moi et le surmoi.

Le surmoi est le censeur : il correspond à notre conscience morale, c’est notre autocensure. Il se forme par l’intériorisation des interdits parentaux. C’est par lui que s’effectue le refoulement des désirs et des pulsions, ce qui peut provoquer des névroses.

Le moi se constitue progressivement au contact de la réalité. C’est la personnalité de l’individu. Il met en place les mécanismes de défense pour se préserver des conflits entre les pulsions et les désirs du ça et les interdits du surmoi.

La cure psychanalytique permet un renforcement du moi, et évite les névroses et les angoisses.

Les mécanismes de défense

La projection. Le sujet expulse de soi et attribue à l’autre ses propres sentiments qu’il méconnaît.

La négation. Le sujet nie la réalité pour éviter le déplaisir.

L’annulation rétroactive. Le sujet s’efforce de faire en sorte que des pensées ou des actes passés ne soient pas advenus ; par exemple, « je n’ai jamais dit ça ».

La formation réactionnelle : attitude ou comportement de sens opposé au désir refoulé (propreté s’opposant au désir de saleté).

La rationalisation : le sujet cherche à donner une explication cohérente, logique ou morale, à une action dont les motifs véritables ne sont pas présents : dire une chose qu’on ne pense pas pour cacher ne chose qu’on pense. C’est une sorte de ruse de la raison.

L’isolation sert à protéger la personne en séparant le sentiment de la pensée (les affaires sont les affaires – les gens sont malheureux, je m’en moque).

L’un des rares membres de l’équipe de Freud à ne pas être juif est un psychiatre suisse, Jung. Les points de désaccord en matière de doctrine et de pratique étaient si nombreux entre lui et Freud que la rupture intervint, en 1913. Je vous en parle parce que Jung était antisémite. Pour lui, la psychanalyse était une science juive, valable uniquement pour les mentalités juives et incapable de comprendre la psyché germanique. Il affirmait une différence d’inconscient entre les aryens et les juifs ; il s’est ainsi attiré les bonnes grâces des nazis.

Freud a étudié l’évolution de l’enfant et a montré que tout était joué de la naissance à cinq ans, en passant par différents stades, dépassant le niveau du présent exposé, et que la structure de l’adulte est conditionnée par l’évolution des divers stades.

Dernière critique de Freud : Michel Onfray

 Ce philosophe s’attaque à Freud dans un livre de 600 pages, où il l’accuse d’être partisan des régimes autoritaires, cupide et menteur. Michel Onfray se propose d’expliquer la psychanalyse comme une hallucination collective s’appuyant sur une série de légendes. Il traite les juifs de précurseurs des régimes totalitaires, Freud, de tyran de toutes les femmes de sa maisonnée, violeur de sa belle-sœur, faussaire, avide d’argent, faisant payer ses séances d’analyse l’équivalent de 450 euros. Cela favorise la propagation des rumeurs les plus extravagantes. C’est ainsi que les médias ont annoncé que Freud a séjourné à Berlin, qu’il a été un ami personnel de Mussolini et un formidable violeur de femmes.

Quand on sait que huit millions de personnes en France sont soignées par des thérapies qui dérivent de la psychanalyse, on voit qu’il y a dans un tel livre et dans les propos tenus par l’auteur une volonté de nuire qui Martine Ménartne pourra que soulever l’indignation de tous ceux qui – psychiatres, psychanalystes, psychologues, psychothérapeutes ­-apportent une aide indispensable à une population en demande.

Freud restera encore pour longtemps le grand penseur de son temps et du nôtre. MM

* Conférence organisée par la Coopération Féminine le 12 Mai 2015

« Je m’appelle Martine Ménart, née Lévy-Haas. Mes grands-parents paternels ont fui l’Alsace après la guerre de 1870, et c’est pour cette raison que je suis née à Elbeuf, cité du textile. Ma famille maternelle, Crémieu et Weill, était composée de médecins lyonnais. J’ai passé ma petite enfance à Elbeuf jusqu’en1942. Nous avons alors fui les nazis pour nous réfugier à Lyon, encore en zone libre. Mes grands-parents maternels ainsi que d’autres personnes de ma famille sont morts à Auschwitz en 1944, tandis que mon grand-père Lévy-Haas est mort  d’une crise cardiaque à l’hôpital Rothschild, alors qu’il devait être déporté. Le jour de leur arrestation à Lyon, nous avons dû de nouveau fuir la Gestapo, et nous nous sommes cachés au Chambon-sur-Lignon jusqu’à la fin de la guerre. Rentrée à Elbeuf, j’ai repris mes études. Après mon bac, j’ai fait du droit et du secrétariat (sténotypie). Je me suis mariée, j’ai arrêté de travailler pour élever mes deux garçons. Après leurs départs de la maison, j’ai entrepris des études de graphologie, obtenu le diplôme et enseigné pendant plus de dix ans. Après le décès brutal de mon mari, j’ai été chaleureusement accueillie par la Coopération féminine, qui m’a aidée à surmonter ma peine. J’ai présenté une demi-douzaine d’exposés sur des thèmes juifs (ministres, médecins, acteurs, etc.), dont ce dernier portant sur Freud. »

 

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Un commentaire

  1. Excellente synthèse !
    Je recommande aussi la lecture de la troisième partie de « La guérison par l’esprit » de Stefan Zweig, paru en 1931 et dédié à Albert Einstein, consacrée à Sigmund Freud.
    Édité en français chez Belfond en 1982, cette troisième partie est parue séparément en livre de poche en 2010 sous le titre « Sigmund Freud – la guérison pas l’esprit »

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