De qui parle-t-on ?
Le christianisme est né et s’est d’abord développé dans la partie orientale de l’empire romain. C’est à Antioche, alors capitale de la province romaine de Syrie que les disciples de Jésus auraient pour la première fois reçue le nom de « chrétiens ».
Les premiers conciles et schismes Chrétiens se sont déroulés dans cette région.
L’expression « Chrétiens d’Orient » sert a désigner les chrétiens mon latin donc surtout orthodoxe.
Aujourd’hui, notamment en France, l’appellation « Chrétiens d’Orient » regroupe, différents types de chrétiens au Proche ou au Moyen Orient.
Ces Chrétiens représentent des minorités plus ou moins importantes et sont présents, en Iran, Irak, Syrie, Turquie, Pakistan, Inde, Éthiopie, Érythrée, Égypte, Arménie, Liban, Israël…voir même des pays africains, Chine, Corée du Nord…
Les chrétiens d’Orient se sont souvent trouvés en situation délicates.
Par exemple les affrontements entre les Parthes (plateau Iranien), puis les Perses avec l’empire Byzantin les coupent du patriarcat d’Antioche.
Quand en 391-392, le christianisme devient la religion officielle de l’empire, l’empereur est considéré comme le défenseur de tous les chrétiens.
Les chrétiens vivant dans l’empire Perse sont donc considérés comme des traîtres potentiels.
La répression et les persécutions sont donc très importantes.
Cela explique pourquoi se développe dans cette région, une Église autocéphale qui ne se reconnait aucune autorité extérieure.
Les Chrétiens d’Orient représente une mosaïque complexe, les membres de ces églises sont difficiles à dénombrer : même s’ils sont regroupés sous une même appellation, les chrétiens d’Orient n’ont souvent pas grand-chose à voir les uns avec les autres et tant les rites que les langues, vernaculaires ou rituelles, ou encore les niveaux sociaux sont divers.
Aujourd’hui on pourrait classer ces Chrétiens en cinq grands types d’Églises.
1) Églises non-éphésiennes
Église de l’Orient
Née au premier siècle, remonte à l’apôtre Thomas. S’est scindée en 1553, date à laquelle une branche chaldéenne (voir ci-dessous) s’unit à Rome. Ces deux Églises ont chacune leur patriarche.
Église chaldéenne
Se sépare en 1553 de l’Église précédente et s’unit à Rome.
2) Églises non-chalcédoniennes
Église syriaque d’Antioche
Organisée en patriarcats, elle célèbre le rite araméen. Une partie est rattachée à Rome.
Église copte
A été fondée par l’évangéliste Marc, issue de l’église d’Alexandrie. Sous la juridiction d’un patriarche-pape, les Coptes célèbrent leur rite en langues copte et arabe.
Fondée au ive siècle par Grégoire l’Illuminateur.
3) Églises chalcédoniennes

Églises orthodoxes et grecque-catholique (ou melkite)
Fidèles à la doctrine de l’unique personne du Christ en deux natures, elles sont de rite byzantin. Les Grecs orthodoxes dépendent du Patriarcat de Constantinople. Les Melkites — unis à Rome — dépendent de celui d’Antioche, de Jérusalem, ou d’Alexandrie.
Église maronite
Implantée au Liban, rattachée à Rome, mais organisée en Patriarcat autonome. Le culte célèbre le rite en syriaque ou en arabe.
4) Église latine
Patriarcat latin de Jérusalem
Patriarcat héritier des Croisés, dirigé par Mgr Fouad Twal, qui réunit des fidèles dans le Proche-Orient. Le rite est célébré en arabe et parfois en latin.
5) Églises protestantes
Implantées depuis le XIXe siècle.
(Les Églises Catholiques Orientales sont des Églises issues de ces différentes traditions historiques qui se sont, à un moment de leur histoire, unies à Rome.)
L’Europe (notamment la France) va souvent venir en aide aux Chrétiens d’Orient :
C’est pour porter secours aux Chrétiens d’Orient malmenés par les Turcs SEDJOUKIDES que le pape Urbain II prêche la première croisade à l’issue du concile de Clermont.
L’idée de « délivrer » Jérusalem n’est venue vraisemblablement qu’après.
Il faut rappeler le rôle joué par les puissances européennes dans la protection des minorités chrétiennes de l’Empire ottoman et de l’Empire perse.
Les premières « capitulations » entre la France et la Sublime Porte remontent à 1535.
Le roi de France se voyait reconnaître le droit de protection sur les étrangers de l’empire et, à partir de 1604, sur les religieux étrangers catholiques.
Les sujets chrétiens du Grand Seigneur étaient par contre exclus de cette protection.

La première mention officielle de la protection d’une puissance chrétienne sur des sujets chrétiens du sultan se trouve dans le traité de paix de Kutchuk-Kaïnardji (1774), qui reconnaît un droit de protection de la Russie sur les orthodoxes de l’Empire ottoman.
Mais c’est au siècle suivant, et surtout à partir de 1840, dans le contexte de la compétition entre les puissances pour le démantèlement de l’Empire ottoman et pour la prise de possession des Lieux saints de la Palestine que le thème de la « protection » est devenu central. Il devint alors un prétexte pour intervenir dans les affaires ottomanes internes.
L’exigence de droits particuliers et d’un statut pour les Arméniens à la conférence de Berlin (1878) fut considérée comme une menace russe par les autorités et l’opinion publique ottomanes, et contribua à la montée d’un sentiment nationaliste turc à base ethnique et religieuse, qui débouchera sur les violences antichrétiennes de 1895 et 1909, puis sur le génocide de 1915.
L’Alliance Israélite Universelle, à peine créée, fut à l’origine de la souscription des Juifs de France en faveur des chrétiens du Liban en 1860.
A la fin du mois de Juin 60, et durant les mois de juillet et août, des troubles religieux éclatèrent au Liban et en Syrie.
Des Druzes massacrèrent des Maronites chrétiens. La France, outre le Corps Expéditionnaire qu’elle envoya avec l’accord des autres puissances étrangères européennes au Moyen-Orient, lança une souscription sur l’initiative d’Adolphe Crémieux en faveur de ces chrétiens du Liban.
Dans les semaines qui suivirent, l’Alliance Israélite Universelle profita de l’enthousiasme provoqué chez les juifs français par cette souscription pour enregistrer de nombreuses adhésions.
Parmi les listes publiées dans le « Moniteur Universel » entre le ler juillet et le 30 juin 1861 figurent des personnalités très importantes comme : Napoléon III : 2500 Francs, et l’Impératrice : 1000 FF, Léopold Javal, député de l’Yonne, 500 FF, Mirés; 1000 FF, Émile et Isaac Pereire; 10000 FF, Fromental Halévy : 50 FF, le Baron James de Rothschild : 15.000 FF, Fould : 3000 FF, ou différentes communautés comme Versailles : 146,50 FF, Fontainebleau : 538,50 FF, Lille : 153 FF, Clermont-Ferrand : 50 FF, Alger : 1561 FF, Oran : 1375 FF.
Les massacres de chrétiens au Liban et à Damas en 1860 vont faire de la France le principal recours pour les catholiques ottomans.
Les répercussions de ces violences sur l’opinion publique catholique en France donnèrent vie à l’œuvre de secours aux chrétiens d’Orient, encore très importante aujourd’hui, sous le nom de L’Œuvre d’Orient.

À partir de 1860, les écoles catholiques et l’enseignement en français se développèrent dans l’Empire, avec d’importants subsides de l’État français, dans un contexte de vive concurrence avec les écoles protestantes américaines et orthodoxes russes.
Mandat français sur la Syrie et le Liban, (1920-1943)
Une véritable clientèle francophone et francophile se constitua alors sous la bannière de la « mission civilisatrice de la France ». Le couronnement de cette politique fut atteint à la fin de la Première Guerre mondiale, avec la création d’un Liban indépendant, et l’attribution à la France d’un Mandat de la Société des Nations sur le Liban et la Syrie. C’est à cette époque que la protection de la France sur les chrétiens orientaux fut mythifiée. On fit remonter le lien des maronites avec la France au moins au temps des croisades. Une lettre de saint Louis datée de 1250, mais apparue pour la première fois en 1844, donc visiblement apocryphe, fut insérée à cette époque, en tant qu’original arabe, dans les archives du patriarcat maronite au Liban.
COMBIEN Y A-T-IL DE CHRÉTIENS D’ORIENT ?
Le recensement des chrétiens d’Orient est malaisé : peu d’enquêtes fiables ont été menées et, en outre, les responsables religieux ont tendance à surestimer leurs effectifs.
« Juifs et Chrétiens, frères dans la douleur »,
de Roger Cukierman, le Figaro 15/05/2015
Les statistiques varient ainsi d’une source à l’autre et doivent être considérées à titre indicatif plutôt qu’absolu.
Ce que l’on peut dire, d’une manière générale, ces communautés chrétiennes connaissent un exode important depuis la fin du XIXe siècle.
De manière globale, il n’y a probablement pas moins de chrétiens au Moyen-Orient au début du XXIe siècle que cent ans auparavant mais le pourcentage qu’ils représentent dans l’ensemble de la population régionale n’a cessé de baisser.
Ils sont passés de 15 % de la population à 5% de la population d’environ 300 millions, soit à peu près 15 millions de personnes.
LE SORT DES CHRÉTIENS D’ORIENT
En ce début d’année 2015, avec l’actualité récente nationale et internationale,
l’évocation du sort des chrétiens d’Orient est particulièrement douloureuse.
L’année 2014 fut très éprouvante : massacres de masse et exils forcés provoqués par l’État islamique en Irak et en Syrie (renommé Daesh en Occident pour ne pas nommer le problème). Enlèvements massifs au Nigeria par la secte islamique Boko Haram. Massacres et attentats en Centrafrique, Somalie et Libye.

On pourrait également parler de pays asiatiques (Pakistan, Indonésie), mais également de la Corée du Nord, le pays où les chrétiens sont le plus persécutés.
Rappelons qu’en ce qui concerne le monde arabo-musulman (soit Proche-Orient et Afrique du Nord), les peuples et sociétés chrétiens étaient présents depuis l’antiquité romaine, plusieurs siècles avant les invasions musulmanes, à une époque où cette partie du monde était indo-européenne.
Depuis, les peuples précédents ont été traités en dhimmis, voire persécutés violemment et exterminés.
Turquie
La Turquie, souvent présenté comme État laïc et démocratique, connait un processus d’islamisation et de persécution des chrétiens qui remonte à loin :
Dès 1934, une loi interdit l’exercice de certaines professions aux chrétiens.
En 1942, est mis en place le varlik vergisi, un impôt spécial inique sur la fortune. De là débuta l’exil des chrétiens grecs du pays.
En septembre 1955, suite à une rumeur d’incendie de la maison natale d’Ataturk, un violent pogrom est déclenché à Istanbul contre les minorités chrétiennes et juives, faisant une dizaine de morts, des centaines de blessés et détruisant nombre de demeures chrétiennes. L’exode des chrétiens s’accentua encore.

En 1965, le parlement vota une loi qui interdit aux détenteurs d’un passeport grec de rester en Turquie. La communauté grecque-chrétienne est alors considérablement amoindrie.
Le coup de grâce viendra d’une nouvelle série de spoliations du gouvernement des biens grecs en 1974, année de l’intervention turque à Chypre (dont la moitié est toujours occupée par les troupes turques dans l’indifférence de l’UE qui condamne en Israël une occupation plus que discutable).
Actuellement, les chrétiens ne sont plus que 100000 âmes, soit 0,2% de la population. Le processus d’islamisation et d’éradication du christianisme en Turquie remonte donc à loin et se poursuit actuellement.
Une série d’assassinats de religieux et croyants turcs et étrangers se produit en 2006-2007, suite à des campagnes christianophobes virulentes des médias turcs.
La Turquie se fait fort de se présenter comme un état laïc et démocratique, notamment dans la perspective d’adhérer à l’Union européenne. Pourtant, sa constitution de 1937 prévoit clairement que l’enseignement religieux soit géré par le gouvernement, et que les imams soient fonctionnarisés par ce dernier. On est très loin de la séparation de la religion et de l’État telle que revendiquée par les partisans de la laïcité occidentale. De plus, le traitement des minorités chrétiennes a toujours été basé sur la discrimination et la persécution.
Néanmoins, la Turquie est surpassée dans ce triste domaine par l’Arabie Saoudite, alliée incontournable de la coalition, et pays musulman le plus dur vis-à-vis des non-musulmans.
Arabie Saoudite
Le royaume pratique l’islam Wahhabite qui interdit purement et simplement toute autre religion que l’islam sunnite (christianisme, judaïsme, hindouisme, bouddhisme, chiisme).
La conversion et la construction de lieux de culte chrétiens y est strictement interdite, le prosélytisme vaut l’expulsion pour un étranger et la mort pour un saoudien.
Cette situation n’a rien d’étonnant puisqu’en fait l’Arabie Saoudite est un État théocratique et totalitaire, fondé notamment sur l’alliance entre le prince Mohamed Ibn Saoud (Saoud Ier) et le prédicateur Mohamed Ibn Abdel Wahhab (créateur du wahhabisme, doctrine théologique inspirée du hanbalisme). Il s’agit de l’application stricte de la charia, dans sa version la plus dure et ce depuis la création du royaume en 1932.
Rappelons que ce pays qui ne tolère aucune manifestation d’une religion non musulmane ne se gêne pas pour dénoncer une prétendue « islamophobie » en Occident.
Et qu’il finance très officiellement plusieurs mosquées et centres islamiques dans le monde.
N’oublions pas non plus que ce royaume soutient généreusement diverses organisations islamistes, voire terroristes, et que plusieurs dirigeants du réseau islamiste sunnite Al-Qaida furent saoudiens.
Ces pays musulmans sont sunnites. Qu’en est-il des nations chiites ?

Iran
L’Iran est devenu une république islamique avec la révolution de janvier 1979 qui vit le renversement du Shah, et il applique le chiisme (duodécimain) comme religion d’état.
Le pays compte 200000 chrétiens, soit environ 0,3 % de la population.
Depuis 1979, la moitié de cette population a fui le pays en exil.
Aussitôt après la révolution, un bureau des minorités religieuses a été créé, dans le but avoué d’augmenter la surveillance et la répression.
A l’instar des juifs, les chrétiens sont « gens du livre » et soumis au statut de dhimmi* : ils sont protégés, mais s’ils ne sortent pas de leurs quartiers réservés, se font discrets, n’effectuent aucun prosélytisme.
Ils sont représentés au parlement, mais de manière illusoire car ils ne peuvent exercer aucun pouvoir sur les musulmans.
Ils subissent de nombreuses discriminations : interdiction de certaines professions libérales, inégalité devant un tribunal en cas de litige, obligation de se conformer aux traditions de l’islam.
Bien sûr, la conversion de l’islam à une autre religion est punie par la loi.
Arrestations, emprisonnements, tortures, assassinats de pasteurs chrétiens se poursuivent depuis plus de vingt ans.
Importation et impression de bibles sont formellement interdites.
Les persécutions s’étaient encore aggravées après l’élection de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence du pays en 2005 avec notamment une vague d’assassinats de prêtres et de pasteurs en 2005-2007 (rappelant une précédente vague en 1994-96).
En 2010, suite à un discours de l’ayatollah Ali Khamenei contre le danger de christianisation de l’Iran, une vague de perquisitions et d’arrestations a visé les religieux chrétiens du pays.
C’est le grand et beau modèle politique iranien vanté par Soral et Dieudonné.
Syrie
Autre grand pays arabe chiite, la Syrie de Bachar el-Assad est souvent présentée en Occident comme une exception notoire et un havre de paix pour les chrétiens.
Il est vrai que le régime y est moins dur qu’en Turquie ou en Arabie Saoudite, les chrétiens peuvent construire des églises et pratiquer leur culte.
Mais ils subissent un grand nombre de discriminations et tracasseries administratives :
- Les sermons sont surveillés.
- Le prosélytisme est interdit.
Les hautes charges de l’administration sont interdites aux chrétiens.
Il faut signaler que, contrairement à son image de régime laïc, Damas a connu une période de relative réislamisation : Hafez el Assad, père de l’actuel chef de l’état, a réinstallé lui-même la charia en 1973 et multiplié les manifestations de piété islamique, essentiellement pour contrer le mouvement des Frères musulmans.
N’oublions pas également que c’est la Syrie des Assad qui a financé et promu des mouvements terroristes islamistes, aussi bien chiites (Hezbollah) que sunnites (Hamas).
Liban
On pourrait penser que le Liban multiculturel constituerait un refuge providentiel pour les chrétiens maronites, mais c’était sans compter sur la montée en puissance du Hezbollah chiite, organisme terroriste allié de Téhéran et Damas, et les rivalités entre sunnites et chiites.
La Guerre civile du Liban (1975-1990) fut très éprouvante pour les chrétiens et donna lieu à de nombreux massacres.
Bien peu connaissent les massacres de Damour en janvier 1976 (500 morts), ou d’El Kaa en juillet 1975 (1000 morts).
D’autres massacres de chrétiens auront également lieu en septembre et octobre 1983.
En revanche, le massacre de Sabra et Chatila de septembre 1982 (entre 500 et 900 morts) commis par des milices chrétiennes sur des militants palestiniens est mondialement cité…
Égypte
On ne saurait oublier le sort des coptes d’Égypte qui subissent actuellement le contrecoup du printemps arabe et du renversement du régime de Moubarak, avec notamment les attentats et pogroms des Frères Musulmans.
Mais dès la prise de pouvoir de Nasser en 1952, les coptes furent mis à l’écart de la vie politique égyptienne et leur apport à la vie du pays fut effacé de l’enseignement, tandis que les différents médias professent des messages de haine antichrétiens et antisémites.
La loi contient des directives explicitement discriminatoires : conditions draconiennes pour construire un lieu de culte chrétien et statut personnel différent, sans oublier l’impossibilité d’accéder aux hautes fonctions dans l’administration et l’armée.
De plus, le régime de Moubarak avait toujours été très laxiste vis-à-vis des agressions et pogroms visant la communauté copte qui ont cours depuis les années 1980 et qui ont vu leur point d’orgue après la chute du Rais.
Les persécutions contre les chrétiens remontent à loin en Perse, débutant dès le Xe siècle, leur nombre décroissant incessamment et leur place dans la société se marginalisant.
Israël
Le seul pays du Proche-Orient où les chrétiens[1] ne sont pas discriminés, persécutés ou menacés de disparition demeure Israël,
Rester passif revient à commettre un crime aussi grand que ces actes de persécution. Dénoncer et réagir est un impératif moral. Et pas après que les crimes de l’État islamique aient été commis.
Nous aimerions dans un premier temps organiser un colloque à Versailles, sur les chrétiens d’orient avec l’Œuvre d’Orient (Mgr Pascal Gollnich, le frère de l’autre[2]. Il n’est pas comme son frère Bruno.
Question posée à Valérie Pécresse :
« Quand Haim KORSIA[3] dresse un parallèle entre le sort des Chrétiens d’Orient aujourd’hui et celui des juifs d’Europe dans les années 30, trouvez-vous cela exagéré ? »
Réponse de VP : « Cela m’évoque surtout une anecdote que m’a racontée l’archevêque de Mossoul Mgr Nona. Lorsque la communauté juive d’Irak a été chassée d’Irak au début des années 50, son représentant avait alors confié au prédécesseur de Mgr Nona « Aujourd’hui c’est samedi, demain, ce sera dimanche ». Autrement dit, Attention aujourd’hui, c’est notre tour, demain, ce sera le votre. De fait, c’est ce qui est en train de se passer » EB♦
[1] Israël : la naissance d’une nationalité araméenne, cause de tensions arabo-chrétiennes
[2] Bruno Gollnish, figure historique du Front National (NDLR)
[3] Grand Rabbin de France
* «Ambiguïtés et ambivalences du statut de dhimmi », conférence Akadem
Bravo et merci pour cet article, Eric : documenté et très instructif – en tout cas pour moi. J’ignore qui m’a proposé ce soir de recevoir par e-mail Ha-Keshet, mais je l’en remercie vivement car il m’a permis de découvrir – un peu tardivement – le fruit de tes recherches sur une question à la fois ignorée des sites d’information et d’une douloureuse actualité.
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Bravo Éric
Ton article est super complet. J’y ai beaucoup appris.
Merci
je le diffuse autour de moi
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Un sujet, des faits historiques peu connus. A faire connaitre pour comprendre le présent, l’actualité et stopper la politique de ceux qui ne veulent pas voir. Merci.
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Article très intéressant et approfondi. C’est bien de présenter ce problème peu connu et souvent oublié par l’Occident.
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Magnifique travail, exposé remarquable. Merci.
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