Bécassine et les islamistes

Becassine.jpgNe me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : Bécassine, moi je l’adore ! C’est ma cousine de cœur, à moi, qui, oui, comme elle commence toujours par faire crédit à mon prochain ; complice du brin d’herbe, de la coccinelle et du ciel bleu qu’on devine sous tout ce gris qui plombe et qui pleure… Des Bécassines de Podalydes, d’Armor et d’Ardenne ou encore de Jérusalem, il en faut tant et plus pour esprit d’enfance en toutes saisons garder et pouvoir tous Goliaths renverser !

Seulement voilà deux Eric, un Diard et un Poulliat, qui nous mettent ces jours-ci sous le nez un « rapport explosif » comme dit la presse bon enfant, mais qui, suivant une autre B. tiendrait plutôt du pétard mouillé ! Ça parle, il parait, de la radicalisation dans les services publics. Radicalisation, radicalisation, est-ce que j’ai une gueule de radicalisation ? Demande la Bécasse d’en haut. Et Castagnette de répondre : « circulez mes bons sires, y a rien à voir ! La preuve par le Rapport et la magie de son Verbe. Dans son coin du Valeurs Actuelles de cette semaine, la Bécassine de service, celle qui ose encore dire tout haut ce que les zélites entre soi ne veulent toujours pas qui soit, la Barbara Lefebvre, digne émule de ma Bécassine de bon aloi, continue à prêcher dans le désert, impressionnante de courage, Bretonne comme personne, pour dénoncer comme fausse, infantile et perverse la pseudo-révélation du Rapport et ses « préconisations » qui nous prennent tous pour des cons.

C’est elle l’esprit d’enfance, celle qui dit que le roi et nu, à ses risques et périls, et les deux Eric des Bécassine à la mode préfète qui remuent le Landerneau pour paver la voie aux joueurs de castagnettes. Je vous ai déjà dit à qui allait mon cœur. NL♦

lamn.jpgNadia Lamm, MABATIM.INFO

3 commentaires

  1. Tout d’abord, bienvenue sur ce site, Nadia ! Heureuse de savoir que vous faites partie des contributeurs (l’écriture dite inclusive, je refuse de la pratiquer…) et j’aurai plaisir à lire vos prochains articles.
    Entre dérision et amertume, la tonalité de celui-ci sortira peut-être certains de l’angélisme béat qui nous conduit, bien davantage que la chaleur estivale, vers l’assoupissement généralisé. Je crains toutefois qu’il ne faille de multiples piqûres de rappel tant le mal est déjà enraciné.
    Bécassine est une sympathique figure de notre enfance, mais ne faudrait-il pas convoquer les Gaulois Astérix et Obélix pour obtenir leur aide…

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    • Bonjour Danielle, je vous lis aussi, souvent, et je vous remercie de votre commentaire !
      Il faut bien sûr, comme vous le dites si bien, convoquer urbi et orbi et séance tenante, tous les lutins, elfes, Astérix et autres renforts d’imagination créative pour sortir du triste spectacle que nous offre actuellement cette France dont le nom signifie tout de même « pays des hommes et des femmes libres. » L’imaginaire contient une réserve non négligeable de ressources pour – non pas se distraire du réel mais l’aborder avec un courage toujours renouvelé. Voilà ce que j’ai essayé de faire à ma modeste mesure et dans l’admiration que m’inspire l’attitude très très française dans le sens susdit, de Barbara Lefebvre.

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      • Merci à vous et à mon amie Danielle KHAYAT. Petite fille j’étais lectrice assidue de Bécassine dont j’appréciais, entre autre, le bon sens « bien de chez nous ! » qui sentait bon le terroir français. Comme toi, Danielle, je refuse de pratiquer l’écriture inclusive, encore un truc pour détruire la culture française … mais y’a un gars, Manu, je crois qu’il se nomme, qui a déclaré que la culture française n’existait pas ; j’en ai conclu que Molière, Racine, Lamartine et tous les autres devaient être muz !!!
        Bon, nous venons de rentrer de Bourgogne où nous n’avons rencontré ni belphégors, ni barbus, et ça, ça sent si bon la France !
        Dommage que la diffusion de MABATIM soit limitée ! j’essaie de transmettre à ma mailing list, qui est, elle aussi restreinte.
        Bon courage à tous les rédacteurs de ce site

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