Jeter les burkinieuses dans l’eau du bain ?
À l’heure où les militantes de l’islamisme le plus rétrograde occupent les plongeoirs des piscines en criant à la discrimination religieuse, parce que le règlement intérieur interdit de les laisser se baigner déguisées en Belphégor, il convient de remettre quelques pendules à l’heure.
En premier lieu, que viennent faire des auto-proclamées féministes à soutenir la lutte de celles qui veulent exhiber le symbole de leur soumission aux mâles de leur espèce ?
Des sources bien informées évoquent l’intersectionnalité des luttes.
Les Anglo-saxons usent d’une savoureuse expression inaugurée par Shakespeare dans La Tempête : “Misery acquaints a man with strange bedfellows”, qui pourrait se traduire par « la misère fait coucher ensemble de bien étranges compagnons. » Quelle misère, en effet, peut rassembler dans le même lit des pseudo-féministes et des transgenres avec des islamistes adeptes de l’apartheid sexuel et de la peine de mort pour les homosexuels ? La réponse tiendrait tout entière dans l’intersectionnalité : les transgenres sont, ont été ou seront des femmes, comme les militantes islamistes et c’est ce plus petit commun dénominateur qui justifierait qu’elles viennent toutes ensemble empêcher les citoyens lambda de profiter des derniers jours de vacances à la piscine.
À ce compte-là, voleurs et policiers devraient manifester de conserve pour réclamer que l’on coupe la main des coupables, salariés et patrons pour exiger une baisse de salaire et des conditions de travail plus dures…
Les militantes françaises pour l’esclavage des femmes devraient visiter l’Iran
Au lieu de se pavaner dans les piscines sous le regard bienveillant d’idiots utiles, elles rencontreraient des femmes qui risquent la peau de leur dos quand elles osent retirer leur foulard en public : eh oui, 50 coups de bâton, ça vous empêche de bouger pendant plusieurs semaines.
Et nos adeptes de la soutane aquatique, qu’est-ce qu’elles risquent, à se prétendre victimes de tout et de tous ? Rien, si ce n’est le ridicule qui, hélas, ne tue plus.
Une résistante iranienne qu’elles ne rencontreront plus à Téhéran, c’est Masoumeh Alinejad, qui a raccourci son prénom en Masih, Messie en français. Elle est exilée à New York, où elle prêche pour la libération des femmes de son pays d’origine. Une libération qui vise la liberté de libérer ses cheveux (tout en gardant celle de les cacher), la liberté de regarder un homme dans les yeux (ou de continuer à les baisser), la liberté de croire en l’espèce humaine (ou de continuer à vénérer un Dieu qui fixe l’âge du mariage des petites filles à 9 ans) …
Masih Alinejad est journaliste. Elle présente sa propre émission sur VOA-PNN (Voice of America-Persian News Network), une chaîne américaine diffusée en farsi, et intervient sur Radio-Farda (Radio-Demain), l’équivalent radio de VOA-PNN. Radio-Demain émet ce qu’elle revendique comme des « informations objectives et précises pour contrer la censure de l’État et la couverture médiatique basée sur une idéologie. (Wikipedia) » Le fait qu’elle soit systématiquement bloquée par les autorités iraniennes confirme la légitimité de cette mission.
Masih Alinejad a reçu de nombreuses récompenses pour son travail, pour son courage, bref pour son travail courageux : le prix des Droits de l’Homme de l’ONG UN Watch en 2015, un Omid Journalism Award de la Fondation Mehdi Semsar et un AIB d’excellence[1].
La critique de Trump est aisée, l’art de résister aux mollah trop difficile
Dans une vidéo que l’on ne saurait trop conseiller aux souteneuses de l’enfermement féminin, Masih Alinejad, fait remarquer que les féministes européennes s’insurgent bruyamment contre le 100% masculin Cabinet de Trump, mais que leurs politiciennes (en l’occurrence suédoises et néerlandaises) s’empressent de mettre un hidjab quand elles vont se faire voir chez les mollahs iraniens. Il se trouve, par un hasard particulièrement facétieux, que c’était précisément le jour où des Iraniennes ont été emprisonnées pour avoir publiquement retiré le leur.
« Appeler ‘une tradition culturelle’ la loi discriminante qui nous oblige, par la violence, à porter le hidjab est une insulte à la véritable culture de mon beau pays, parce que, avant la révolution, les femmes étaient libres de s’y habiller comme elles le souhaitaient. Ceux qui considèrent cette obligation comme une affaire intérieure à l’Iran ont tort, puisque les politiciennes du monde entier qui viennent en visite officielle portent également ce foulard. (YouTube ci-dessous) »
Le féminicide n’est pas le meurtre d’une femme par son mari
Pas plus que n’est un génocide le meurtre d’un homme par son épouse.
Si le féminicide existe, c’est dans la volonté de soumettre toutes les femmes et c’est une politique qui se pratique dans la plupart des pays musulmans. Pendant qu’en France, certaines profitent de la journée de la femme pour promouvoir ce féminicide-là, visant à faire de la moitié féminine de l’humanité l’esclave de l’autre moitié, le 8 mars dernier (2019), celle qui était organisée à Taksim, un quartier d’Istanbul, avait aussi pour objectif de protester contre les violations des droits des femmes turques. Les hommes locaux n’ayant pas envie de servir de têtes de Turcs, la police (un mot féminin qui décrit une force composée d’hommes) a tiré des gaz lacrymogènes et des balles en plastique pour disperser les manifestantes.
Ajoutant l’insulte à l’injure pour justifier a posteriori les violences faites aux femmes, les médias pro-gouvernementaux ont prétendu qu’elles chantaient pendant l’appel à la prière (l’adhan) d’une mosquée voisine, un crime dans la Turquie laïque.
L’appel qui cache la forêt des bâtons
Erdogan ne rigole pas avec l’adhan : « Elles ont manqué de respect à l’islam avec leurs huées et leurs slogans. Elles attaquent directement notre liberté et notre avenir en manquant de respect à notre drapeau et à l’adhan. (Gatestone Institute) »
L’adhan, n’est pas un simple appel à la prière et il est fort loin d’un équivalent religieux de Big Ben. Celle qui le dit est Seher Şenyüz, vice-coordinatrice d’une branche du Bureau de coordination des femmes et de la famille de la Fondation pour la jeunesse en Turquie (TÜGVA en VO), un organisme progouvernemental : « Pour nous, l’adhan est le renouvellement de notre intention de conquérir Rome, New York, Pékin, Tokyo, Moscou, Berlin et Paris et d’achever notre conquête inachevée de Vienne. (Gatestone Institute) » Vienne, comme la sous-préfecture de l’Isère où est située la cathédrale Saint-Maurice ? Non, comme la capitale de l’Autriche : Charles Martel a arrêté les Arabes à Poitiers et les Autrichiens les ont empêchés d’atteindre Vienne. Mais si les islamistes ont perdu une bataille, ils n’ont pas renoncé à la guerre. À propos de l’adhan, les femmes turques ont bien essayé de rétablir les faits : elles célébraient juste la journée de la femme, comme toutes leurs consœurs dans le monde. Mais comment rectifier le tir quand on est dans le collimateur du canon ?
Un communiqué communiqué à personne
Les manifestantes ont rédigé un communiqué. La presse turque l’a passé sous silence. « Les violences policières perpétrées contre des dizaines de milliers de femmes qui ont participé ou tenté de participer à la Marche des femmes ne peuvent pas être dissimulées par un langage discriminatoire-polarisant, par des informations fausses et de la haine, ni en transformant la marche en argument électoral. Bien qu’ils essaient de le cacher, c’est de la misogynie. Cette année, la police a tenté de bloquer la marche que des féministes indépendantes organisaient sans aucun problème depuis 16 ans. La police ne se souciait pas de l’adhan, elle bloquait les femmes, ne leur permettait pas de se réunir, leur balançait des gaz ou les fouettait. (…) Nous nous révoltons contre les barricades de la police et contre ceux qui veulent empêcher la marche des femmes et le 8 mars … Notre problème est avec le patriarcat et la misogynie. »

Des nouvelles de la misogynie dans le reste du monde
Si Michel Polnareff envisageait de réenregistrer « La poupée qui fait non », on lui suggérerait une variante :
C’est une député-é-heu, qui fait « juif juif jui-i-if juif »
Toute la journée-é-heu, elle dit « juif juif jui-i-if juif »
Personne ne lui a jamais appri-i-i-i-i-is
Que l’on peut dire A.P. ou Hama-a-a-a-as !
La députée, c’est Rashida Tlaib, représentante démocrate du Michigan, qui voit des Juifs partout, même là où le monde est soumis à la sharia, la loi dictée par Allah, qui proscrit leur existence en général et leur présence en particulier. Bien que plus d’un milliard et demi d’individus dans le monde soient déjà régis par cette soumission, il reste encore beaucoup d’endroits où la loi qui s’applique est celle des humains. Comme on ne prête qu’aux riches, Madame Tlaib voit la main des Juifs partout où celle d’Allah n’apparaît pas dans toute sa splendeur. Et aussi là où elle indique la direction de La Mecque…
Sa dernière trouvaille combine ses deux obsessions : côté abaya en pilou, les femmes palestiniennes et côté cuir-et-fouet les méchants Juifs, ontologiquement criminels, même quand ils ne sont pas là.
Sa diatribe du jour contre les Juifs concerne les crimes d’honneur dont sont victimes de nombreuses Palestiniennes.
Directement de la bouche du cheval
Les crimes d’honneur sont aussi nombreux dans les Territoires palestiniens que dans les autres pays où règne la sharia, puisque c’est le Prophète lui-même qui donne le mode d’emploi, notamment dans la sourate 4 An Nisa (les femmes).
Verset 3 : … Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’être pas juste avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez.
Verset 15 : Celles de vos femmes qui forniquent, faites témoigner à leur encontre quatre d’entre vous. S’ils témoignent, alors confinez ces femmes dans vos maisons jusqu’à ce que la mort les rappelle ou qu’Allah décrète un autre ordre à leur égard.
Verset 34 : Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les (Islam-fr).
La députée qui dit Juif Juif Juif les croit plus forts qu’Allah !
Nonobstant les instructions claires et précises détaillées dans le Coran et les Hadith, Tlaib estime que les Juifs sont responsables de la situation des femmes palestiniennes, surtout quand elles sont violées ou tuées par leur mari, leur père ou leurs frères.
L’année 2018 a enregistré 20 crimes d’honneur dans les Territoires palestiniens : 11 en Cisjordanie et 9 à Gaza. Les chiffres réels sont probablement beaucoup plus élevés, mais si les Palestiniens sont très diserts en communication anti-juive, ils sont discrets sur les turpitudes palestino-palestiniennes.
Une étude américaine portant sur 172 crimes d’honneur et 230 victimes dans le monde a montré que 91% d’entre elles étaient des musulmanes. En Amérique du Nord, 84% des tueurs étaient musulmans, en Europe, 96%.
Ces chiffres ont aussi peu d’influence sur la logique de Mme Tlaib que les sourates du Coran : elle ne fait confiance qu’aux tweets. Dans un des siens, elle reprend une citation d’un site palestinien au joli nom de « poing de bébé » (Babyfist) qui veut « (1) avoir des conversations ouvertes et honnêtes pour défier les structures oppressives de la société fondées sur le genre, (2) travailler avec des fabricants palestiniens et aider à soutenir l’économie locale, et (3) fournir un moyen de contribuer et de participer à des projets communautaires. (BabyFist) »
Dans le genre conversations honnêtes et ouvertes, on conseille celle-ci : « Les crimes d’honneur ne sont pas musulmans et ils ne sont pas arabes. C’est un phénomène universel qui se déroule dans presque tous les coins du globe, des États-Unis à l’Europe. Le président américain est accusé de viol. Les crimes d’honneur étaient légaux en Italie jusque dans les années 1970 et sont encore d’actualité. N’utilisez pas ce récit pour renforcer des stéréotypes dangereux de la culture arabe et de l’islam. Le patriarcat existe partout. » Il n’y a qu’à regarder les chiffres pour constater qu’en effet, 84% d’auteurs de crimes d’honneurs musulmans en Amérique du nord et 96% en Europe répondent exactement à la définition de « universel », confirmant le « ni musulmans ni arabes » …
Tlaib adore les victimes palestiniennes de crimes d’honneur
L’Américano-palestinienne milite maintenant pour que « justice soit rendue à Israa ».
À Bethlehem, une ville administrée par le gouvernement du Président Mahmoud Abbas, élu démocratiquement pour 4 ans en 2005, Israa Ghrayeb est morte à l’hôpital où elle avait été amenée après s’être brisé la colonne vertébrale en sautant par la fenêtre, pour échapper aux mâles de sa famille. Ceux-ci (dont son père et ses frères) étaient bien déterminés à la punir d’avoir publié une photo d’elle avec son fiancé sur Instagram. Elle avait 21 ans.
Sa famille pratique la Tlaibisation du réel et attribue son décès à une crise cardiaque, bien qu’une vidéo, enregistrée devant sa chambre d’hôpital et « fuitée » par des infirmières, fasse clairement entendre ses cris et ceux de ses agresseurs et que Adalah Justice Project, une ONG palestinienne, affirme qu’elle a été torturée et battue à mort (Breaking Israel News).
Tlaib doit être dure de la feuille : elle n’a rien entendu. Et ce qu’elle a compris, c’est que « La mort d’Isra illustre une masculinité toxique et un contrôle omniprésent sur le corps et la vie des femmes. » C’est parfaitement exact, sauf que le contrôle en question n’est pas, d’après l’obsessionnelle antisiomite[2], celui des hommes palestiniens qui menaçaient la patiente sur son lit d’hôpital et qui ont réussi à l’achever, mais des Israéliens virtuels : dans la catégorie Coupables, les nominés sont d’abord l’occupation militaire israélienne, puis l’Autorité Palestinienne corrompue. Mais en aucun cas les assassins.
Le 4 septembre 2019, des centaines de femmes arabes ont envahi les rues de Ramallah, de Bethléem et d’autres villes palestiniennes, exigeant que l’Autorité Palestinienne prenne des mesures pour lutter contre les « crimes d’honneur » et mette en place des lois pour protéger les femmes contre ce fléau.
Ne possédant pas l’extraordinaire perspicacité de la Députée-qui-dit-Juif, les manifestantes condamnaient la tradition islamo-palestinienne des crimes d’honneur et accusaient leur gouvernement de ne pas les défendre : un projet de loi destiné à lutter contre les violences conjugales a bien été rédigé en 2004, mais il n’a toujours pas été adopté par le gouvernement palestinien (HuffPost Maghreb).

Les Tlaib osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît
Grâce à sa communication exclusivement axée sur la haine de l’État juif, la députée du Michigan jouit d’une telle popularité auprès des antisémites, que ses pieds ne touchent plus terre et qu’elle ose tout : y compris prétendre plaindre une jeune Israélienne de 17 ans tuée par des terroriste palestiniens sur un site touristique où elle se trouvait avec sa famille. Pas un mot sur le frère de la victime, entre la vie et la mort en soins intensifs, ou sur son père, vivant, mais encore hospitalisé.
C’est probablement la première erreur de communication de l’Eva Braun du Congrès : plaindre une victime du terrorisme palestinien, alors que sa mort a été l’occasion de réjouissances dans les Territoires, ne lui apportera aucun bonus d’antisémites, ni aucun « vote juif. »
Mais l’important est de faire parler d’elle : depuis 1972, on sait, grâce à Maxwell McCombs et Donald Shaw, les papes de « l’agenda setting », que l’importance accordée par les médias à un thème rend celui-ci réellement important pour les électeurs, y compris ceux qui n’en avaient jamais entendu parler auparavant. Et on sait aussi, depuis 1983, grâce aux Lang (pas Jack, mais Kurt et Gladys), qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même et que « l’agenda building » permet d’orienter la triangulation entre médias, décideurs et public : plus les médias parlent d’un thème, plus le public aura l’impression d’en savoir long sur le sujet et plus ce sujet servira de critère de vote pour celui des candidats qui le maîtrisera le mieux (Amazon).
Si Tlaib apparaît tous les jours dans la presse, c’est qu’elle est importante et les gens ont donc l’impression de la connaître. Ce sera un avantage notable pour la prochaine élection à laquelle elle se présentera.
Pourquoi Tlaib se gênerait-elle quand l’ONU participe à la mascarade ?
En effet, en juin 2017, un rapport faisant état de violences et d’abus généralisés à l’encontre des femmes au sein de l’Autorité palestinienne avait été présenté au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Et que croyez-vos qu’il arriva ? Comme d’habitude, c’est Israël que l’ONU condamna.
Mme Dubravka Šimonović, rapporteure spéciale sur la violence à l’égard des femmes, avait présenté les conclusions de sa visite en Israël et dans des zones sous le contrôle de l’Autorité palestinienne.
Son rapport à la CDH était centré sur « l’impact de l’occupation sur le genre ». Elle avait trouvé un « lien visible entre l’occupation prolongée et la violence sexiste », imputant entièrement à Israël la responsabilité de la violence commise par les hommes palestiniens à l’égard de leurs femmes et citant les « checkpoints » comme source de maltraitance.
Les chiffres : 3,3% des femmes mariées avaient déclaré avoir été exposées à de la violence psychologique par des soldats à des checkpoints, 0,6% à de la violence physique et 0,2% à du harcèlement sexuel. À côté de cela, 33% des Palestiniennes mariées en Cisjordanie et plus de 50% à Gaza avaient été victimes de violences domestiques. Les Israéliens avaient quitté Gaza à l’été 2005… et leur départ avait été suivi d’une hausse considérable des crimes d’honneur. Même pas une coïncidence : une absence et surtout un silence (Breaking Israel News).
Le gendarme de l’ONU vaporise du bon sens. Sans effet.
Lors de cette même 35ème session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, Hillel Neuer, directeur de UN Watch, l’ONG qui surveille l’ONU, s’était étonné que le rapport ne contienne ni faits ni chiffres confortant l’affirmation de la rapporteuse. Il avait regretté que les Palestiniens soient toujours infantilisés par ceux qui prétendent leur vouloir du bien :
« Lorsqu’un homme à Ramallah bat sa femme, on l’encourage à dire que c’est Israël qui l’y a obligé. Pourquoi ne mentionnez-vous pas que la télévision officielle palestinienne diffuse régulièrement des prédicateurs islamiques qui disent au peuple comment battre leurs femmes ? », avait-il demandé, en citant plusieurs exemples.
Trombinoscope international
Pour mémoire, voici une liste de quelques membres éminents du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, spécialisé dans la condamnation de l’État juif, avec leur domaine d’expertise en matière de droits de l’homme.
- Arabie saoudite : condamnations à mort pour apostasie et adultère, châtiments corporels (dont flagellation et amputation), pouvoir judiciaire contrôlé par le régime, décapitations en nombre croissant, arrestations arbitraires de dissidents et de minorités, liberté d’expression interdite.
- Venezuela : détention arbitraire généralisée, emprisonnement de dirigeants de l’opposition, intimidation de journalistes, torture, famine et catastrophe sanitaire provoquées par la politique de ce pays richissime qui possède le 2ème gisement mondial de pétrole.
- Chine : pas de liberté d’expression, de religion ni d’association, exécutions extrajudiciaires, répression de la société civile, discrimination à l’encontre des Tibétains et d’autres minorités.
- Cuba : violation systématique de la liberté d’expression, de réunion, de presse, pas d’élections libres, menaces et violences contre les dissidents.
- Irak : nombreuses violations des droits de l’homme, notamment assassinats, disparitions forcées et destructions de biens par les milices progouvernementales.
- Qatar : conditions inhumaines pour 1,4 million de travailleurs migrants, femmes statutairement inférieures aux hommes.
- Burundi : assassinats de manifestants pacifiques par la police, exécutions sommaires, assassinats ciblés, disparitions forcées par les forces gouvernementales, détention arbitraire, torture, violences sexuelles, menaces de génocide.
- Bangladesh : assassinats extrajudiciaires, disparitions forcées, assassinats de blogueurs laïques par des groupes islamistes, restrictions à la liberté d’expression, de la presse, mariages précoces et forcés, violences sexistes, conditions de travail déplorables et droit du travail inexistant.
- Émirats Arabes Unis : partis politiques interdits, restrictions à la liberté d’expression, de presse, de réunion et d’association, arrestations sans inculpation, détentions au secret, détentions préventives interminables, brutalités policières, violences contre les femmes, discriminations anti-homosexuels, mauvais traitements et abus sexuels à l’encontre de domestiques étrangers et d’autres travailleurs migrants (UN Watch).
« Tlaib », « démocratie », « justice » : trouvez l’intrus
Madame Tlaib est à la démocratie ce que le Conseil des Droits de l’homme de l’ONU est à la justice : une affligeante parodie. Macbeth voyait dans la vie « une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien. » C’est aussi une excellente définition de l’antisiomite du Congrès, mais n’est-ce pas faire injure à Shakespeare que de le citer à propos d’une telle insignifiance ? LM♦
Liliane Messika, MABATIM.INFO
[1] Les AIB sont des prix internationaux récompensant les productions télévisées, radiophoniques, audio et en ligne dans toutes les langues, remis par l’Association for International Broadcasting, alliance mondiale de médias qui assurent ou soutiennent la prestation de services de radiodiffusion internationale multiplateformes et transfrontalières. https://theaibs.tv/
[2] Mot valise du génial Alain Legaret, mariant l’antisémite avec son alter ego antisioniste. http://alainlegaret.blogspot.com/