Liberté ou servitude volontaire ? La tentation « égyptienne » de la France

Marianne enchainée.jpgLiberté sur le papier ou dans les cœurs ?

Suffit-il d’avoir une Constitution libérale pour vivre en terre libre ? On sait depuis l’État de Vichy, démocratiquement instauré, qu’il n’en est rien. C’est dans les têtes et dans les cœurs comme dans les mœurs que se décide en toute première instance, la préférence pour la liberté ou pour la servitude, comme l’a parfaitement démontré La Boétie dans son magistral Discours sur la Servitude volontaire (1576). La démocratie parlementaire, en France, est un régime fragile, on le sait bien depuis le coup d’État du 18 Brumaire an VIII (9 novembre 1799) quand le Consulat succède à la 1ère République (même si l’État garde une constitution de type républicain jusqu’en 1802, quand Napoléon Bonaparte devient consul à vie, puis instaure franchement, en 1804, le 1er Empire) et la remise en selle périodique de régimes politiques impériaux, royaux ou dictatoriaux entrecoupés de périodes républicaines plus ou moins démocratiques et stables.

En cause la difficulté des démocrates à garder en vue ce qui interdit le retour en arrière, y compris en temps de difficultés économiques et/ou politiques.

En cause l’opportunisme des pseudo-démocrates plus attachés à leurs privilèges de classe qu’à l’intérêt général.

En cause les défaillances de l’éducation précoce des enfants pour prévenir leur désir infantile ultérieur d’un soi-disant sauveur quand rien ne va plus.

En cause la tentation rémanente de régler les problèmes sociétaux par le sacrifice de catégories entières de populations, comme au beau temps des sacrifices humains des sociétés païennes.

En cause, l’attirance secrète des intellectuels pour les tyrans, eux qui agissent sur le réel, là où les intellectuels ne font qu’en discourir.

En cause l’absence de prise en compte pragmatique de tous ces « en cause » par les décideurs politiques dans une optique de prévention systématique.

L’Égypte devant nous.

Au sens que lui donne la Torah, l’Égypte n’est pas qu’un pays dans la géopolitique mondiale. C’est une donnée anthropologique, notre préférence infantile pour la servitude contre la liberté. On voit l’impact de l’Égypte dans l’épisode du Veau d’or après la libération du peuple hébreu de l’Égypte de Ramsès II. Une Égypte esclavagiste et liberticide, tellement intériorisée par les ancêtres hébreux qu’ils se désolaient de leur liberté retrouvée, comme les esclaves libérés de l’allégorie de la caverne du livre VII de la République de Platon, souffrant de leurs membres libres mais endoloris par l’ankylose et désormais prêts à faire assassiner Socrate, leur libérateur. Or qu’est-ce que l’assassinat des libérateurs de peuples sinon la marque par excellence du crime contre l’humanité ?

La définition du crime contre l’humanité a été donnée par le Tribunal de Nuremberg lors du procès des criminels nazis en 1945[1]. Il s’agit, au dire de Hannah Arendt, cf. le final d’Eichmann à Jérusalem, de s’arroger le droit de dire et de décider qui a et qui n’a pas le droit d’habiter la terre avec nous et rien que cela ; le crime contre l’humanité ne se trouve pas dans le degré de cruauté exercé à l’encontre d’un ou de plusieurs individus, mais dans le fait de se placer, pour ainsi dire à la place de Dieu, et de faire, par exemple, comme tous les génocideurs de la terre, mais pas seulement ; les rois – ou les présidents de démocraties – qui décrètent que certaines catégories d’êtres humains sont destinées à être sacrifiées pour éponger la violence accumulée dans leurs sociétés et qui, soit les offrent explicitement à des prêtres sacrificateurs – et c’était encore vrai dans la Grèce classique – ou à des génocideurs modernes, soit ferment les yeux quand les persécutions reprennent et donc les favorisent sournoisement. Tous ceux-là profitent de leur avance en matière de pouvoir politique et économico-social non pour faire avancer collectivement la société, mais au contraire pour la maintenir dans les franges de l’infrahumain, et participent, de près ou de loin, à la promotion du crime contre l’humanité.

Il serait absurde de penser qu’une société valide son entrée dans une phase aiguë de criminalité contre l’humanité sans qu’elle y ait été préparée activement et/ou passivement par ses élites.

On sait, aujourd’hui, que tous nos services publics – y compris le centre nerveux de nos Services de Renseignement – sont infiltrés par les tenants de l’islam politique. Penser que cela n’aurait rien à voir avec les doctrines enseignées dans les écoles de Sciences politiques et dans les universités est une gageure. Les trous dans la raquette de notre sécurité collective sont idéologiques et culturels avant d’être sociétaux. On glose beaucoup en ce moment sur le fait de savoir si Michael Harpon avait donné des signes d’alerte avant d’assassiner froidement au couteau de cuisine quatre de ses collègues au cœur des bureaux de la Direction du Renseignement de la Préfecture de Police de Paris. On oublie que l’informaticien était précisément payé pour savoir cacher ses intentions criminelles puisqu’il travaillait dans les Services secrets, au cœur névralgique du réacteur. Il était donc mieux placé que quiconque pour savoir dissimuler les cases à cocher – et qui restent très grossièrement enseignées dans les formations de policiers – pour désigner ceux qui ont basculé dans l’islam politique. C’est précisément un des aspects de celui-ci que de cultiver l’art de la ruse (taqiya) pour berner les idiots qui s’ingénient à faire confiance à leur prochain, en dépit de petits indices – oh pas bien graves ! – une conversion tardive à l’islam, le refus de serrer la main des femmes ou encore, comme Michael H, le fait d’estimer que les journalistes de Charlie avaient bien mérité leur sort funeste en 2015. En dehors de ça : un gentil garçon, somme toutes, il n’aurait pas fait de mal à une mouche !

Et les journalistes d’interroger fébrilement les intégristes de sa mosquée de Gonesse, barbus vêtus de kamis pour « en apprendre plus » : tandis que Macron s’informe auprès des amis des Frères musulmans comme Hakim El Kharoui pour savoir comment bien organiser l’islam de France et que BFM TV prend pour Monsieur sécurité un Guillaume Farde, barbe naissante évocatrice, habile à noyer le poisson, tandis que sur CNews un Karim Zeribi, lui aussi expert ès langue de bois, est décoré du titre d’ « éditorialiste politique » ! Comme dit ma crémière « Au jour d’aujourd’hui, il est clair qu’on a un souci ! ». Qui sont ces dignes informateurs ? Quel est leur parcours ? Qui les a installés à ces postes ? Comment se fait-il qu’ils soient requis pour nous éclairer sur les mesures à prendre quant aux dérives de leur propre religion ? Sont-ils honnêtes ? Que ces questions viennent à l’esprit de beaucoup en ces temps de malheur, comment s’en étonner devant le côté lisse de leurs analyses bien balancées qui ne parlent jamais – ô grand jamais ! – de l’existence d’un projet totalitaire de l’islam politique à l’assaut de nos sociétés démocratiques.

Comment ne pas voir que l’idéologie islamiste gangrène désormais les esprits à tous les niveaux de la société : transports publics et aériens, police – au moins 15 policiers fichés S mais maintenus en poste tant qu’ils ne passent pas à l’acte, dormez en paix braves gens ! armée, universités, médias mainstream, Mémorial de la Shoah qui a réussi l’exploit de limoger son historien phare, Georges Bensoussan, pour ne pas fâcher les islamistes en herbe des banlieues en mettant en cause le fond antisémite de la culture musulmane dominante, le président de la République himself dont l’entourage, on le sait bien depuis Alexandre Benalla né Maroine et bien d’autres « conseillers de l’ombre » au sujet desquels on apprendra des détails troublants peu à peu, ne laissent pas d’inquiéter quant au sort actuel et à venir de nos libertés.

Ce n’est pas nouveau. Au pays de Voltaire épris de liberté… mais seulement pour la bourgeoisie dont il faisait partie et non, contrairement à Rousseau, pour le peuple – On se souvient du cri du cœur de Voltaire propriétaire terrien devant l’idée d’instruire le peuple : « Je veux des laboureurs et non des clercs tonsurés ! » – au pays de Voltaire, donc, il n’existe pas réellement d’éducation publique contre le totalitarisme. L’antisémitisme est toujours vivace, malgré tant de pèlerinages à Auschwitz, car il sert toujours de paratonnerre aux classes possédantes contre la colère du peuple. Et l’enseignement des prophètes hébreux est celui chez lequel, crime de lèse – totalitaires – Rousseau est allé pêcher sa théorie du contrat social et son idée que l’instruction du peuple est vitale et c’était le seul des philosophes des « Lumières » – excusez du peu, à raisonner ainsi. Car un Dieu qui invite l’humanité à la Justice sociale comme condition sine qua non de durée des sociétés, remet entre ses mains le soin de s’organiser politiquement sans plus faire confiance aux tyrans, fussent-ils déguisés en présidents de démocratie ; et que ça n’a toujours pas de quoi plaire en France. Une France où les libertés publiques sont protégées a minima et sous condition de ne pas gêner les riches d’entre les riches : demandez ce qu’ils en pensent à tous ceux qui vivent 7/24 sous protection policière, les Zineb El Rhazoui, les Robert Redeker, les Caroline Fourest.

Alors va pour le totalitarisme islamique plutôt que pour l’État de droit disent les actionnaires d’aujourd’hui comme d’hier. Et Pharaon, aujourd’hui comme hier, attendra encore la mort massive des premiers-nés de sa terre de servitude pour libérer la vérité.

En attendant…

En attendant, que les personnes lucides se mobilisent pour dénoncer sans relâche et désobéir à l’injonction de se plier à la servitude volontaire en :

  • soutenant Zemmour malgré sa misogynie – on verra ça plus tard et les tenants de l’islam politique vous ne les trouvez pas misogynes ? À côté d’eux je vous assure que Zemmour est un zélateur de l’amour courtois et chevaleresque !
  • lisant sur le net la doctrine de prise de pouvoir de l’Occident par l’islam politique forgée par l’OCI et en la diffusant massivement autour de soi ;
  • créant partout en France des cercles de lecture des livres de Bat Ye’or et de Georges Bensoussan sur la condition dhimmie en terres d’islam ;
  • éliminant de son vocabulaire les termes démagogiques de « vivre ensemble », d’ « islam religion de paix et d’amour ». Dans leur excellent Qatar papers. Comment l’émirat finance l’islam de France et d’Europe (éd. Michel Lafont 2019), p. 32 – 33, Christian Chesnot et Georges Malbrunot rapportent quels sont les objectifs d’infiltration de notre culture et de notre État par l’« islam de France » des Frères qataris et leurs antennes de France et d’Europe. Ils citent d’ex-Frères qui veulent nous mettre en garde : « Oméro Marongiu-Perra, docteur en sociologie et spécialiste de l’islam en France, fut membre de la confrérie de 1993 à 2004 ; il décrypte pour nous les missions des centres islamiques financés par Qatar Charity : « C’est la théorie des “spots” développée dans les années 1990 par Abdallah Ben Mansour, ancien secrétaire général de l’UOIF. Il faut prendre en charge le musulman depuis sa naissance, à chaque étape de sa vie dans sa pratique religieuse. Le “spot” (la mosquée – le centre islamique, N.D.E.) s’inscrit dans une stratégie d’influence. Il s’agit d’imprégner le musulman d’un certain nombre de pensées et de comportements. On reste dans une volonté d’un islam globalisant » (entretien avec l’un des auteurs à Paris, 4 décembre 2018). De là à favoriser une forme de communautarisme, il n’y a qu’un pas que n’hésite pas à franchir Mohamed Louizi, lui aussi, ancien membre des Frères musulmans dans le nord de la France : ‘’J’irais même jusqu’à dire qu’il s’agit de créer une société parallèle au sein de la société qui serait estampillée ‘musulmane’ et ‘hallal’. L’objectif est d’inscrire la religion à l’échelle de l’individu, de la famille, de la société, de l’État, et enfin, comme but ultime, au niveau planétaire’’. » Inutile d’ajouter que l’ouvrage est à lire en intégralité ;
  • regardant avec méfiance ceux de nos concitoyens qui minimisent la trahison majeure et le scandale d’État que constitue le noyautage de nos services publics – dont au premier chef les services secrets – et des médias par l’islam politique, dans une politique de laisser – faire laisser – passer ;
  • combattant par voie(s) associative(s) les burkinis mais aussi les kamis et autres signes de l’islam féodal dans les rues, ainsi que l’autorisation donnée aux mères voilées d’accompagner les sorties scolaires. Et en demandant que nos impôts servent exclusivement à l’avancement de l’application de la laïcité – ni positive, ni je baisse mon froc : la laïcité, toute la laïcité, rien que la laïcité.
  • remettant à l’honneur, dans une perspective ironique, en signe de défense de notre civilisation, les perruques poudrées et les tenues XVIIIème siècle en défilant ainsi accoutrés pour la sauvegarde de notre civilisation judéo-chrétienne et contre les marques vestimentaires islamistes. Quitte à régresser collectivement plutôt l’Ancien Régime européen que l’âge de pierre islamique !
  • créant partout en France des groupes de Résistance non-violente, non-raciste mais créative et déterminée pour la fermeture de toutes les mosquées où sont refusés les prêches en français – et donc où sont en vigueur les prêches en arabe, turc ou persan (RNV-MPNF). En réussissant ainsi à attirer les musulmans anti-islamistes et même, ô miracle, une gauche (vraiment) progressiste. On mesure le danger d’aller sur les sites physiques incriminés. Tant mieux. C’est l’exacte mesure de notre servitude volontaire ;
  • comprenant que la taqiya islamiste qui sévit à tous les niveaux de notre société ne peut plier que devant une nouvelle taqiya française, ce qu’on apprend chez Lao-Tseu et dans les livres de stratégie non-violente. On accepte, dans un premier temps l’énergie de l’assaillant puis on la retourne contre lui. « Vous avez voulu de grandes et somptueuses mosquées : vous les avez. Maintenant, nous, on souhaite connaître d’un peu plus près votre religion de paix et d’amour et on a dans la loi de 1905 un article 35[2] qui nous fait obligation de vous demander de prêcher en français. Bon et maintenant vous répondez quoi ? » ;
  • dénonçant par la voix des associations de gauche qu’on prend d’assaut dans leurs staffs comme Amnesty international, la non-assistance à citoyens et nations libres en danger que constitue la situation délabrée actuelle.

Toutes ces actions n’ayant pour but que de déboucher, comme le demande Barbara Lefebvre dans son texte paru ce 5 octobre sur son compte Facebook, sur la promulgation d’une loi interdisant définitivement l’islam politique en France.

Mais – et je boucle la boucle avec le début de cet article – aucune loi ne pourra rien sans la participation de la société civile tout entière à un Kulturkampf en :

– interdisant l’accès des universités aux Indigénistes et à leurs soutiens, fussent-ils professeurs d’universités, présidents ou doyens ;

– interdisant toutes les manifestations de propagande liées de près ou de loin à l’islam politique : prosélytisme vestimentaire, manifestations antisionistes, propagande haineuse sur le net ;

– ne donnant accès à la citoyenneté française qu’à des musulmans réfugiés politiques et non réfugiés économiques ;

– introduisant à l’École de nouveaux programmes expliquant clairement que l’islam politique est le dernier visage en date du totalitarisme qui cherche à s’implanter en Europe et qu’il revient à tous de reconnaître ses manifestations, qu’elles soient patentes ou voilées, et de les signaler sous peine de se voir sanctionné pour non-assistance à République en danger ;

– mettant hors circuits économiques les États islamistes qui reviendront vite à de meilleurs sentiments, ne serait-ce que par le retrait officiel de leur texte-programme de colonisation de l’Europe pondu par l’OCI et sus-cité. Qu’ils le fassent par pur intérêt et hypocritement en attendant une nouvelle occasion de le remettre en selle ne nous concerne pas.

Si nous le voulons ce ne sera pas un rêve

À vos crayons et idées moi j’ai fait le tour des miennes pour aujourd’hui et – si, si, croyez-moi – on est plus intelligents en groupe que tout seuls.

La République vaincra. NL♦

lamnNadia Lamm, MABATIM.INFO
Philosophe

[1] « En 1945 le tribunal de Nuremberg, chargé de juger les chefs nazis, définit ainsi le crime contre l’humanité : « assassinat, extermination, réduction en esclavage, déportation et tout autre acte inhumain commis contre toute population civile, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs raciaux ou religieux lorsque ces actes ou persécutions, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime entrant dans la compétence du tribunal ». Le tribunal précise qu’il est compétent pour « juger et punir toutes personnes qui, agissant pour le compte des pays européens de l’Axe, auront commis individuellement ou à titre de membres d’organisations « des crimes contre l’humanité. »
La loi française a désormais intégré la notion de crime contre l’humanité. Cela se trouve au livre II du nouveau Code pénal entré en vigueur en mars 1994. […]
« Sont incontestablement des crimes contre l’humanité ceux commis contre les Juifs et les Tsiganes. […]
Les Juifs furent arrachés à leur milieu de vie, à leur famille, à leur travail, pour être déportés dans des camps situés principalement en Europe de l’Est où, comme il fut convenu à la Conférence de Wannsee [20 janvier1942], ils devaient être mis au travail « avec l’encadrement voulu et des méthodes appropriées » de telle sorte que « sans aucun doute, une grande partie disparaîtra par décroissance naturelle » et qu’aux autres il faudra appliquer « un traitement approprié », d’où les exterminations qui s’ajoutaient aux assassinats commis aussitôt après les arrestations dans le pays d’origine. Ce fut le sort de millions de Juifs. Chacun d’eux fut d’abord atteint individuellement. Ce n’est pas le nombre qui fait le crime contre l’humanité, même si l’indignation qu’il a déclenchée est à l’origine de l’élaboration du texte, conséquence des protestations des gouvernements alliés des 13 janvier et 18 décembre 1942 et de la déclaration de Moscou. Il faut donc aller chercher ailleurs la raison pour laquelle il a paru indispensable de dépasser les qualifications de droit commun.
Le crime contre l’humanité est la négation de l’humanité contre des membres d’un groupe en application d’une doctrine. Ce n’est pas un crime commis d’homme à homme, mais la mise à exécution d’un plan concerté pour écarter des hommes de la communauté des hommes. […] On distingue ce qui singularise le crime contre l’humanité des autres crimes : il est commis systématiquement en application d’une idéologie refusant par la contrainte à un groupe d’hommes le droit de vivre sa différence, qu’elle soit originelle ou acquise, atteignant par là-même la dignité de chacun de ses membres et ce qui est l’essence du genre humain. Traitée sans humanité, comme dans tout crime, la victime se voit en plus contestée dans sa nature humaine et rejetée de la communauté des hommes. Une seule disposition lui confère [au crime contre l’humanité] un régime [légal] particulier : il est imprescriptible, c’est-à-dire que ses auteurs peuvent être poursuivis jusqu’au dernier jour de leur vie. »
Pierre Truche, Procureur général, La Notion de crime contre l’humanité, in Esprit, n° 181, 1992.
[2] « Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État.
Version consolidée au 06 mars 2008
[…]
Article 35 :
Si un discours prononcé ou un écrit affiché ou distribué publiquement dans les lieux où s’exerce le culte, contient une provocation directe à résister à l’exécution des lois ou aux actes légaux de l’autorité publique, ou s’il tend à soulever ou à armer une partie des citoyens contre les autres, le ministre du culte qui s’en sera rendu coupable sera puni d’un emprisonnement de trois mois à deux ans, sans préjudice des peines de la complicité, dans le cas où la provocation aurait été suivie d’une sédition, révolte ou guerre civile » ;

2 commentaires

  1. Salut Nadia Lamm !

    Que pensez vous du livre Eurabia : l’axe euro-arabe de Bat Ye’or dont vous avez à plusieurs reprise parlé dans le Web ?

    Êtes vous d’accord avec Bat Ye’or que aujourd’hui l’Europe est « une extension culturelle et politique du monde arabo-musulman » ?

    Êtes vous d’accord avec Bat Ye’or que aujourd’hui les Européens sont antisémites ?

    Pensez vous que vos collègues de travail, vos élèves, vos supérieurs hiérarchiques, vos voisins et vos élus sont antisémites ?

    Êtes vous d’accord avec Bat Ye’or que les universités française propagent une « culture antisémite » ? Vous êtes bien placée pour répondre puisque vous travaillez dans une université française.

    Avez vous lu l’article scientifique « When the Elders of Zion relocated to Eurabia: Conspiratorial racialisation in antisemitism and Islamophobia » ?

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  2. Ouaouh…..
    Tout un programme de Self Défense !
    Un tableau de l’ état actuel de notre pays devant l Islam politique et meurtrier.
    Des références de personnalités lanceurs d alertes, et des mesures concrètes pour ne pas laisser faire ….

    Dur dur, mais c est une secousse qui devrait réveiller ceux qui dorment dans une inconcience périlleuse.

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