12/10/2019
Pratiquez-vous le « PASDEVAGUISME » ?
Si vous vivez, avez vécu, ou vivez encore, de nos jours sur cette douce terre de France, nul doute que vous ayez été souvent confrontés à cette épidémie qui ravage ce pays du nord au sud et de l’est à l’ouest.
Chacun l’a pratiqué, timidement ou massivement, consciemment ou inconsciemment, chacun s’y est heurté ; en se révoltant, en s’y soumettant, parfois en ronchonnant, parfois avec indifférence, mais le plus souvent avec un haussement d’épaules de dédain et, ou, d’impuissance.
C’est le « PASDEVAGUISME » actif qui a inspiré le cadre de sécurité de la préfecture de police lorsqu’il a courageusement décidé de ne pas donner suite aux signalements alarmants que les collègues de M Harpon lui confièrent ; c’est ce même mal sournois qui a interdit aux dits collègues de confirmer leurs paroles par écrit, ce qui aurait eu pour effet de, peut-être, déclencher un semblant d’enquête.
Combien le pays compte-t-il de directeurs d’écoles qui demandent à des enseignants excédés d’« oublier » leurs soucis et d’attendre les prochaines vacances ?
Combien de responsables enterrent les rapports pour s’éviter de terrrribles ennuis ?
Combien de juges n’appliquent pas les lois pour ne pas se faire mal voir et protéger leurs carrières ?
Combien de journalistes travestissent la réalité en toute connaissance de cause pour garder leurs privilèges ?
Combien de parlementaires ou de hauts fonctionnaires referment des analyses « explosives » définitivement et enterrent sciemment des rapports alarmants pour ne pas déplaire à leur « clientèle » ?
Combien de cadres d’entreprise ferment les yeux sur la malhonnêteté de tel ou tel et s’en accommodent, car les recrutements coûtent cher, les licenciements encore plus. Et finalement, tout cela ne gêne pas trop le fonctionnement du service, n’est-ce pas ?
Que celui ou celle qui n’a pas été confronté durant sa vie professionnelle à ce triste phénomène lève le doigt.
La France ira mieux quand le courage et le sens des responsabilités, qui furent deux vertus républicaines majeures, se verront ressuscitées ; pour cela il faudra vraisemblablement faire appel à des femmes et des hommes d’une autre trempe que les tristes courtisans qui hantent nos palais. TA♦
Thierry Amouyal, MABATIM.INFO
Courage et responsabilité ? À l’époque de » c’est mon choix » et de l’hystérie réchauffiste ?
Aucun politique ne prendrait ce risque.
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Il s agit pourtant d une obligation et non d une possibilité , sinon c est la chaos
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