L’État nation contre le voile

Voile bleu blanc rouge.jpgTu connais la différence ?

Les blagues sur la différence font la joie des petits enfants et des plus grands, quand ils n’ont pas été contaminés par le politiquement correct et par la terreur d’être traités d’islamophobes.

Quelle est la différence entre Tintin et Milou ? Réponse : Milou n’a pas de chien.

Quelle est la différence entre Dieu et Jean-Luc Mélenchon ? Réponse : Dieu ne se prend pas pour Mélenchon.

Quelle est la différence entre une mère juive et Bachar el-Assad ? Réponse : avec Bachar, au moins, on peut négocier.

Quelle est la différence entre une mère juive et une mère palestinienne ? Longue réponse : Quand on lui demande l’âge de ses deux fils, la mère juive est fière de répondre que le médecin a trois ans et demi et que l’avocat aura deux ans la semaine prochaine. La mère de Hazem Yasser Arhim, elle, est fière de raconter : « Aujourd’hui encore, je suis très fière de lui… Tout le monde connaît l’histoire de Hazem et a vu comment il a déambulé en tenant la tête du soldat juif, après l’avoir arrachée… Je suis toujours fière de cela, où que j’aille. Qu’Allah soit loué, cela fait ma fierté et me permet de garder la tête haute.[1] »

Quelle est la différence entre un musulman et un islamiste ? Réponse : la même qu’entre un chrétien lambda et un assassin sectaire qui se prend pour Jésus.

Quelle est la différence entre la peur du fascisme revendiquant de vouloir convertir la terre entière alias l’islam politique, et la haine de tous les musulmans, y compris ceux qui vivent paisiblement et laïquement leur religion ? Réponse : La même qu’entre l’attitude digne et paisible des Français laïques vis-à-vis de leurs compatriotes musulmans, malgré les attentats revendiqués au nom d’Allah, et l’hystérie des « 90 personnalités qui appellent Emmanuel Macron à condamner la haine contre les musulmans de France (le Monde) ».

Condamner la haine des musulmans, pas les musulmans qui tuent par haine ?

Quatre-vingt-dix beaux esprits ont publié une tribune dans Le Monde. Beaux esprits ? Le mot « beaux » est certainement mal choisi, car certains signataires l’ont affreusement tordu. Mais c’est surtout « esprits » qui choque, car le raisonnement, ou plutôt la vacuité d’icelui, laisse soupçonner l’absence de matière grise entre les oreilles de nombre d’entre les 90 éminentes « personnalités ». Quel nombre ? 90 ?

La polémique, qui occupe à plein temps les éditorialistes de notre Landernau, est partie d’une scène dans les locaux du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté. Une classe de CM2 y était accompagnée, notamment, par une maman voilée.

On peut parcourir le Coran de long en large, on y lira que les femmes du prophète doivent être pudiques et se distinguer des « autres », les étrangères, les goys, quoi. Mais on n’y trouvera pas de voile cité comme accessoire indispensable à la qualité de bonne croyante. Le voile n’est que le signe de l’infériorité des femmes, entérinée par ses victimes. De fait, plus l’islam tend vers le fanatisme politique et plus les injonctions autoritaires s’accumulent sur les symboles actant l’infériorité féminine.

La pauvreté de réflexion et la lâcheté de notre personnel politique sont parfaitement illustrées par l’épiphénomène qui s’est produit lors de cette sortie scolaire, car seul un élu RN, Julien Odoul, a remarqué à haute voix que ce symbole d’infériorité de la femme était peut-être légal dans la forme, mais anticonstitutionnel sur le fond. Il a demandé à la présidente du Conseil régional, Marie-Guite Dufay d’exiger de cette maman qu’elle respecte la laïcité et retire son voile (VIDÉO INTÉGRALE). C’est ce rappel à l’esprit de la loi qui est décrit comme « d’une violence et d’une haine inouïes pour tous ces enfants de CM2, pour le fils de cette femme, qui a assisté, impuissant, à l’humiliation de sa propre mère et surtout pour cette femme, victime d’un amalgame inacceptable associant la pratique de sa religion à l’attentat de la Préfecture de police de Paris. »

La plupart des signataires sont soit des artistes, bien connus pour leur émotivité, soit des antisémites, bien connus pour leur hyper-palestinophilie et pour leur islamophilie violente, aussi ne pouvait-on espérer la présence d’une once de bon sens. À preuve le concert de glapissements indignés qui a accueilli la réaction du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, déclarant que « le voile n’était pas souhaitable dans notre société {car} Ce que ça dit sur la condition féminine n’est pas conforme à nos valeurs. »

C’est rigolo : tous ces gens qui sont prêts à rouler dans le goudron et les plumes le premier goujat s’autorisant un « t’as d’beaux yeux, tu sais », sont aussi ceux qui s’évanouissent d’effroi en entendant que le symbole de l’infériorité des femmes par rapport aux hommes n’est pas conforme à nos valeurs !

Petit détour par le réel

Au XXIe siècle, une seule idéologie a pour vocation de convertir l’humanité tout entière et de tuer tous ceux qui refusent d’y adhérer. L’islam est cette idéologie. Née au VIIe siècle de notre ère, elle a déjà réussi à conquérir 1,5 milliard d’habitants de la planète, sur un total de 7,5 milliards. 57 pays se définissent par elle, son livre sacré fondant leur système juridique, qui stipule la supériorité des hommes sur les femmes et celle des musulmans sur les autres humains.

Ces 57 États sont rassemblés dans l’OCI, l’organisation de la conférence islamique, qui a établi un programme officiel visant à empêcher les musulmans, habitant hors les murs du monde islamique, d’être influencés par les atouts de la modernité occidentale : « L’enfant musulman qui vit et reçoit son éducation dans des sociétés laïques, peut facilement être influencé par les courants qui y circulent et les tendances positives qui s’y amplifient, d’autant plus que la vie scolaire, l’impact médiatique et ses relations avec le milieu favorisent sa réceptivité à ces opinions incompatibles avec l’Islam. Aussi, la stratégie de l’action culturelle islamique en Occident devait-elle (… le) prémunir contre toute fusion dans le milieu ambiant et permettre de la sorte, à cette jeunesse, de conserver sa spécificité culturelle dans le cadre du droit à la différence, lequel droit est devenu un élément fondamental des droits de l’homme et un pilier de la diversité culturelle qui compte aujourd’hui parmi les bases du droit international…[2] »

C’est dans ce cadre que le voile islamique sert à former les petites filles à l’obéissance, à conforter les hommes dans leur supériorité ontologique vis-à-vis du sexe affaibli et à distinguer les « vrais croyants » de ceux qui sont à conquérir ou à abattre. Quelle partie de la phrase « Ce que ça dit sur la condition féminine n’est pas conforme à nos valeurs » ne correspond pas à la définition même de l’islam par lui-même et à celle du voile par ses combattants en Occident ?

Le porte-parole du christianisme est le pape. Et celui de l’islam ?

Si le pape annonçait que « le monde entier devra se convertir ou mourir », on comprendrait que 90 personnalités s’insurgent en signant une tribune dans Le Monde. Mais c’est tout le contraire : « le pape François a célébré ce lundi 8 juillet 2019 une messe dédiée aux migrants traversant la Méditerranée, qu’il qualifie de ‘’symbole de tous les exclus de la société globalisée’’. Dans la basilique Saint-Pierre, un comité restreint de 250 migrants, réfugiés et opérateurs humanitaires a pu assister à cette cérémonie de commémoration, qui s’inscrit dans la continuité de l’engagement du pape pour les migrants et la dignité de toute vie humaine (Radio Notre Dame).»

En revanche, quand le cheikh iranien Ebad Mohammadtabar a déclaré, le 7 septembre 2019, dans un sermon diffusé sur la chaîne Hamoon (Iran) que : « Dieu accordera un immense pouvoir à Ses chiites et à Ses musulmans, car lorsque l’Imam caché viendra, tout le monde devra se convertir à l’islam sous sa bannière ou mourir (Memri) », aucune personnalité occidentale n’a vu la moindre raison de réagir. Peut-être à cause de la suite ? « lorsque l’Imam caché viendra, nous tous, musulmans, affronterons, sous sa direction, le plus grand ennemi de l’islam, les juifs. (…) Nous les affronterons et nous humilierons et vaincrons l’ignoble sionisme, qui agit avec tant de perfidie envers les musulmans du monde entier. »

Peut-être… Après tout, parmi les signataires, il y en a un paquet dont l’obsession, le fonds de commerce et la raison d’être sont la haine qu’ils portent aux Juifs, avec ou sans Allah : Pascal Boniface (sans Allah mais avec les pétrodollars qui rémunèrent ses conférences), Rokhaya Diallo (avec Allah), Danièle Obono (avec l’islam et la bénédiction mélenconienne). Ils sont peu susceptibles de considérer que l’appel au meurtre des Juifs est « d’une violence et d’une haine inouïes. » Alors que, objectivement, dire que le voile islamique est incompatible avec l’enseignement de l’égalité dû aux élèves français, cela mérite les 50 coups de fouet auxquels sont condamnées les femmes vivant en pays musulman, lorsqu’elles décident de ne pas le porter.

Dans la même veine, quand un homme agresse les passagers du RER B en leur promettant : « Vous allez tous mourir, Allah Akbar ! Je vais vous jeter sous le train (Europe Israël) », ou quand un autre, armé, crie « Allah Akbar » en menaçant de faire sauter une supérette et de tuer la gérante, à Saint-Hilaire-du-Harcouët (la Manche Libre), aucun de nos beaux esprits ne réagit : ils ne prennent pas le RER et font leurs courses au rayon Bio de la Grande Épicerie du Bon Marché, alors Saint-Hilaire, ça les fait plutôt rigoler !

Les intellos sont du côté du fouet, pas du goupillon

Ce qui les caractérise, ce n’est pas la précision du vocabulaire ou la rigueur du raisonnement, encore moins la clarté des concepts : il leur faut le politiquement correct, qui leur suffit comme idéologie et comme boussole-à-penser.

Prenons Jacques Attali, qui n’est pourtant pas la moitié d’un imbécile[3]. L’homme qui a conseillé plusieurs présidents français dans leurs échecs les plus cuisants, en avait été récompensé avec la présidence de la BERD, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, avant de devoir la fuir et d’être jugé sévèrement par un audit : « La banque fait quatre grands griefs à son ancien président : des dépenses à usage privé, financées par la BERD, puis remboursées avec retard ; des dépenses somptuaires, notamment l’utilisation de jets privés, pour des déplacements à usage professionnel ; la perception d’honoraires pour des conférences ou débats, alors que le principe en est interdit par les statuts de la banque ; enfin, l’existence de liens personnels étroits avec l’architecte du nouveau bâtiment de la banque, Jean-Louis Berthet, qui ont pu faciliter des dérapages budgétaires (les Échos). »

C’est dire si Monsieur Attali est bien placé pour faire la morale à Eric Zemmour, à Gilles-William Goldnadel et à Alain Finkielkraut, qu’il accuse de « souverainisme », ce qui se traduit en Attali dans le texte, par « haine des musulmans (Causeur) ». Il est intéressant de voir comment l’homme qui a abondamment contribué à ruiner notre pays et qui n’a jamais présenté la moindre excuse, juge que la France devrait « savoir critiquer son propre rôle dans l’esclavage, dans le colonialisme, dans la xénophobie, dans l’antisémitisme, dans la collaboration, dans la destruction de la nature (les Échos). »

Mossieu Attali, qui se pose en défenseur des indigènes, devrait connaître – et surtout appliquer – le proverbe africain « qui veut monter à l’arbre, doit avoir le derrière propre ».

Sans le pedigree d’Attali, d’autres ont le cul propre et les idées claires

Zineb El Rhazoui, née musulmane, athée par choix, ancienne porte-parole de Ni putes Ni soumises et journaliste survivante de Charlie Hebdo, n’a pas de leçons à recevoir en matière de tolérance. En revanche, elle a le pedigree nécessaire pour diagnostiquer ce que représente le voile. « Le voile est un étendard militant, c’est le cheval de Troie de l’idéologie islamiste. Cette année, il y a eu une offensive sur les sujets scolaires. Il faut une décision ferme et claire pour tarir ce vivier militant ! (Twitter) » Et l’école (y compris lors des sorties scolaires) représente l’endroit par excellence où le « vivre ensemble » peut et doit se démontrer aux petits enfants, sous la forme de l’égalité entre les femmes et les hommes, surtout quand une maman affirme sa soumission en portant le voile, qui est bien l’indicateur stigmatisant de cette infériorité soumise.

Sur LCP, la chaîne parlementaire, Zineb estimait nécessaire, le 9 octobre 2019, de « Combattre l’idée que les musulmans doivent être une espèce protégée. On nous dit de mettre des digues pour éviter un irréparable qui n’a jamais été commis, comme si la susceptibilité de certains était plus importante que la sang qui a été versé. Alors que le sang coule à cause d’une idéologie mortifère (Twitter). »

Le jour même où Zineb faisait cette déclaration, un homme était arrêté en Belgique pour avoir voulu tuer des Juifs. Il ne devait pas être, comme disent les Anglo-saxons, « le couteau le plus aiguisé du tiroir[4] », mais il était armé d’un poignard et, en criant « Allah Akbar », demandait aux passants s’ils étaient juifs : il ne fallait pas se tromper de cible ! Finalement arrêté à Moleenbek, l’homme a été présenté à un juge d’instruction, qui enquête pour « tentative d’homicide involontaire (SudInfo) ». Il faut l’esprit d’un couteau sacrément aiguisé pour concocter une tentative (forcément volontaire) d’homicide… involontaire (donc qui arrive au cours de la tentative de quelque chose qui n’est pas un homicide) ! Ce n’est pas une devinette, c’est une blague belge !

De la couleur de l’uniforme et du daltonisme volontaire

Les terroristes se font reconnaître, ou font reconnaître ce qu’ils identifient comme la pureté de leur foi, par le biais de leur uniforme. Niqab ou burqa pour les femmes, barbe sans moustache, qamis, calotte et sandales pour les hommes. Tous ceux qui portent l’uniforme ne versent pas, ou n’ont pas encore versé dans le terrorisme islamiste, mais cet uniforme est le symbole d’un islam politique qui n’a pas l’intention de cohabiter éternellement avec notre république laïque.

On s’étonne que ceux qui le portent s’étonnent d’être regardés avec suspicion, mais on ne s’étonne plus du chœur des protestations indignées, qui compatit avec les innocentes victimes de cette « violence et (…) haine inouïes. » Les victimes du Bataclan, de la Promenade des Anglais ou de la Préfecture de police ne bénéficient pas, elles, de la même empathie.

Certes, la ligne médiane de l’opinion politique française a dévié vers la droite, mais c’est en réaction au mouvement du curseur religieux musulman qui, lui, s’est rapproché de l’islam politique. N’en déplaise aux islamo-gauchistes et autres professionnels de la victimisation, ce n’est pas vers la gauche que le mouvement s’est effectué, même si le tropisme islamophile des idiots utiles laisse penser le contraire. Les amateurs de causes à défendre font toujours le pire choix : avant le Hamas et le Hezbollah, ils ont applaudi les 20 millions de morts du petit père des peuples, les générations d’intellectuels sacrifiés sur l’autel de la révolution culturelle maoïste et le tiers des Cambodgiens torturés ignoblement par les Khmers rouges, célébrés au Quartier latin. Sans compter les étudiants cubains qui se faisaient inoculer le HIV pour manger au moins un repas par jour à l’hôpital, pendant que sur les bancs de la Sorbonne, on scandait avec volupté Fi-del ! Fi-del ! et Che Che Che, Che Gueva-rra !…

Les islamistes ont bien compris que les idiots utiles avaient plus besoin d’eux que l’inverse. Ils ont toujours compté sur l’aide des communistes pour arriver au pouvoir et les ont toujours exterminés en premier, lorsqu’ils y sont parvenus. Demandez aux communistes algériens, en général, et à Jean-Pierre Lledo en particulier (Persée).

État des lieux : la solution passe par l’État-nation

Dans un article lumineux, Shmuel Trigano[5] explique pourquoi, seul un retour à l’État-Nation permettrait à la France de retrouver sa souveraineté, dont elle a déjà perdu de larges pans (les territoires perdus de la république) au profit de l’islam : « le problème, que dévoilent bien les termes de « radicalisation » et d’« islamisme » {est} un degré élevé d’islam (retourner aux « racines »), un passage à l’acte (« isme »), qui impliquent que le fond du problème est dans la religion musulmane, qui rend possible, sans frein théologique, ces passages à l’acte. (…) Si, en terres islamiques, le problème de l’islam politique fait corps avec ces sociétés – et c’est leur problème –, en France, ce passage à l’acte et la théorie qui le fonde sont inadmissibles, à l’aune de la prééminence régalienne de l’État et de l’identité de la nation française (le Figaro). »

Renforcer son identité à travers l’État-Nation est une méthode déjà employée avec succès par Israël dont, rappelons-le, plus de 20 % de la population est arabe et musulmane, mais où l’exacerbation entre les communautés n’existe pas comme dans notre pays, malgré la guerre. La démarche israélienne a suscité l’hystérie dans laquelle plonge l’Europe chaque fois que l’État juif protège ses citoyens d’agressions et/ou prend des mesures pour se renforcer contre les menaces d’éradication brandies, avec l’armement ad ’hoc, par ses voisins. Pourtant, là et seulement là, se trouve le ressort de la résistance contre la colonisation par l’islam.

C’est justement un Israélien, Yoram Hazony, qui a théorisé les racines de la situation actuelle, à partir des réactions opposées de l’Europe et de l’État juif, suite au traumatisme de la Shoah. Que la première a autorisé, voire favorisé et que les habitants du second ont subi. « … le génocide des juifs par les nazis a donné lieu à deux constructions politiques et philosophiques diamétralement opposées. Un État à l’ancienne pour les Juifs, un projet d’empire multiculturel à « gouvernance » mondialiste pour les Européens. (…) Auschwitz n’a pas généré le même refus du génocide. Les juifs ont voulu en finir avec l’exode et la dispersion, qui les mettaient à la merci des nations non-juives, tandis que les Européens ont voulu en finir avec le principe d’une soldatesque sans âme obéissant aux ordres (potentiellement) criminels de dirigeants nationalistes haineux. (Causeur) »

Islam politique : feuille de route et résultats

Les activistes de l’islam politique militant commencent toujours par pousser leurs coreligionnaires vers le fondamentalisme, avant de convertir le cercle le plus proche, c’est-à-dire les non musulmans qui vivent dans leur voisinage. Puis, ils élargissent le cercle et recommencent la manœuvre. C’est ce qui explique la multiplication des voiles et des convertis, depuis une trentaine d’années, dans des banlieues, où le premier était l’apanage des vieilles fathmas et les seconds étaient exceptionnels.

Aujourd’hui, les burqas sont portées par des Françaises de souche, qui jurent en arabe, et les qamis arpentent les trottoirs de Barbès, devenu no-go zone.

Il y a peut-être encore des musulmans seulement pieux, qui portent cet uniforme, mais ils sont une minorité, qui ne devrait pas s’offusquer d’être considérée avec méfiance. Comme le seraient des gens qui arpenteraient les Champs-Élysées, au pas de l’oie, en uniforme SS, pour des raisons de mode et d’esthétique…

Un pays où l’islam politique est arrivé à ses fins (et où les habitants meurent de faim), est la Mauritanie. Aujourd’hui, le 18 octobre 2019, un vote doit renouveler une partie des membres de la Commission des Droits de l’homme de l’ONU. La République islamique de Mauritanie est sûre d’y être élue, grâce à la majorité automatique (OCI + Groupe des non-alignés).

Selon les estimations de Gulnara Shahinian, ancienne rapporteure spéciale des Nations Unies, 500.000 des 3,4 millions d’habitants de ce pays sont des esclaves, « en prenant le mot ‘’esclavage’’ dans son sens littéral (UN Watch) ». La constitution (rédigée en 1991) précise que le système juridique est fondé sur la sharia. L’esclavage y est donc légal et toute autre religion que l’islam y est sévèrement réprimée. Une esclave mauritanienne dont le vent aurait déplacé le foulard jusqu’à découvrir un centimètre de cheveux serait passible de coups de fouets donnés en public. Gageons que le trio Boniface-Diallo-Obono n’y voit pas une violence aussi inouïe que celle subie par la maman à qui on a demandé de retirer le sien.

Tiens, en voilà une idée qu’elle est bonne : pourquoi ne pas les faire changer de place ? En Mauritanie, la maman pourrait porter son voile en toute quiétude et jouir de son infériorité revendiquée, pendant que, en Bourgogne-Franche Comté, l’esclave aurait le droit de respirer et de retirer le sien. Chiche ? CA

Cécile Attal, MABATIM.INFO

[1] Dans une interview diffusée sur, la chaîne palestinienne Al-Qods Today, le 22 septembre 2019 (Memri)
[2] Stratégie de l’Action Islamique Culturelle à l’extérieur du Monde islamique – Stratégie adoptée par la neuvième Conférence islamique au Sommet tenue à Doha, État du Qatar, 2000 – Page 13/109
[3] Cette expression ne signifie pas qu’il est 100 % d’un imbécile. Seuls le comprendront ainsi les lecteurs inattentifs ou qui prennent la forme littérale pour le fond. Des fondamentalistes de la sémantique, en somme…
[4] En anglais, « il n’est pas une lumière » se traduit par « he is not the sharpest knife in the drawer ».
[5] Enseignant de sociologie de la politique et de la religion à Paris X-Nanterre, fondateur du collège des études juives de l’Alliance israélite universelle et de la revue Pardès, auteur de nombreux ouvrages de philosophie politique, de spiritualité et d’histoire.

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Un commentaire

  1. votre article est pure excellence………citer ces trois pourris qui s’arrogent en victime se pavanant dans les médias, me fait vomir rien qu’à les regarder…………..Heureusement que nous avons de purs esprits à la hauteur d’un S.Trigano qui lui ayant disséqué depuis des décennies ce qu’est l’islam, et les juifs qui ont vécu dans les pays musulmans, ne peut être conspué par les ignorants de tout bord. Continuez à nous éclairer de votre argumentaire. Cordialement

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