Le masque est au voile ce que la gourmette est aux menottes

masque-burqaDis-moi qui te publie…

Sur le site d’Al-Jazeera, le bras médiatique du Qatar, l’inénarrable Rokhaya Diallo démontre qu’elle est capable de convaincre les convaincus, voire d’alimenter le victimisme des victimes professionnelles (Al Jazeera). Respect.

Parlant du masque, rendu provisoirement obligatoire par le virus SARS-CoV-2, la militante islamiste le compare à la burqa, rendue éternellement obligatoire par l’islam, afin que les hommes n’aient pas à ressentir (et surtout à dominer) un désir face à une silhouette féminine.

Réécrivant l’histoire de l’interdiction du voile intégral en France, l’Haldiallote s’indigne que la HALDE ait pu assimiler le port de la burqa à la « soumission des femmes » (les guillemets sont d’origine), citant la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité :

« La burqa est signe d’une soumission des femmes qui va au-delà de sa portée religieuse et pourrait être considérée comme portant atteinte aux valeurs républicaines. »

En effet : dans les pays où la burqa est obligatoire, les femmes n’ont pas le droit de sortir dans l’espace public sans un tuteur, membre masculin de la famille. En d’autres termes, la femme est inférieure à l’homme puisqu’elle dépend de lui pour, ne serait-ce que sortir de chez elle. Or en France, tous les citoyens naissent et vivent égaux en droits.

En quoi le fait que la femme est inférieure à l’homme porte atteinte aux valeurs républicaines ? La réponse est dans la question, espèce de Diallote !

Diallo ose encore plus loin que tout

Partant du postulat que le coronavirus a exposé les noirs desseins cachés derrière l’interdiction du voile, voici comment se résume le débat sur le voile en Rokhayo dans le texte :

« Alors que les quelques femmes en France qui portent un voile intégral n’ont jamais été incluses dans le débat sur la “burqa”, plusieurs personnalités publiques – principalement des hommes – ont passionnément soutenu que personne ne choisirait volontiers de porter un tel vêtement et que quiconque le portait était sans aucun doute victime de l’oppression masculine. N’ayant pas réalisé l’ironie de refuser aux femmes le libre arbitre de leurs propres corps et le choix de leurs vêtements tout en essayant de les “sauver” de l’oppression sexiste, ces personnes ont finalement convaincu le pays que tous les couvre-visages devraient être interdits pour protéger les droits des femmes et les valeurs françaises. » (Les guillemets sont toujours d’origine).

Si Rokhaya Diallo avait eu un nanogramme d’honnêteté intellectuelle, elle aurait admis que l’autorisation ou l’interdiction de la burqa en France n’a rien à voir avec la raison qu’invoqueraient éventuellement les femmes qui la portent, mais tout à voir avec les valeurs de la république. De la même manière que l’on n’a demandé ni aux cocaïnomanes ni aux dealers leur opinion avant d’interdire les substances addictives, on n’a pas inclus les adeptes des sectes prônant le suicide dans le débat sur leur interdiction. On a, également, choisi de lier l’interdiction des signes ostensibles de soumission des femmes à l’égalité des citoyens français devant la loi.

Il ne s’agit pas de dicter aux femmes ce qu’elles doivent porter, mais de délimiter le cadre au sein duquel elles peuvent choisir leur habillement.

Si une femme a envie de se promener en parka sur une plage, sous 45° de chaleur, elle ne sera pas sanctionnée par la loi, mais son équilibre mental sera vraisemblablement étudié. Si elle souffre de frilosité extrême, nul ne l’empêchera de continuer à s’habiller ainsi. En revanche, s’il s’avère qu’elle est persuadée d’affronter un hiver polaire en Antarctique, on lui proposera un traitement psychiatrique. À l’inverse, si la même (ou sa cousine) décide de se promener en plein Paris en bikini, quelle que soit la saison, elle écopera d’une contravention pour « outrage aux mœurs ». Les motifs de ces contraventions évoluent avec la société et la permissivité des mœurs qu’induit cette évolution. Mais n’en déplaise aux diallislamistes, l’évolution continue tend plus vers le libéralisme que vers la régression.

Victimisez, victimisez, il en restera toujours quelque chose

Il en restera surtout quelque chose de bénéfique pour l’impérialisme islamiste. C’est la raison pour laquelle Diallo pleurniche : « Pour être reconnue comme française, affirme la circulaire, il faut montrer son visage en public, comme une confirmation de son attachement aux “valeurs communes” et au “destin partagé” du pays. » Mais c’est pas juste, paske quand le masque devient obligatoire pendant la durée de l’épidémie, y faudrait revenir sur l’interdiction de la burqa, estime la dame à l’Arabia.

Elle fait évidemment semblant de ne pas remarquer que hommes et femmes sont pareillement contraints de porter le masque protecteur et qu’on leur demande pareillement de montrer de loin leur visage avant d’entrer dans un bureau de poste ou un office public.

Histoire d’enfoncer le clou de la sharia au bazooka, la Rokhaya étend l’hypocrisie française bien au-delà du refus de reconnaître une identité entre masque et burqa : rappelant « une attaque contre le siège de la police parisienne par un employé musulman » (comme s’il ne s’était pas produit au cri de « Allah akbar »), elle prétend que la liste des signes de radicalisation remise par Castaner à l’Assemblée nationale contenait des « expressions culturelles innocentes, comme porter une longue barbe », et le refus de faire la bise, ajoutant qu’il « n’y a, bien sûr, aucune suggestion que refuser d’embrasser quelqu’un peut enfreindre les exigences de la vie dans la société. »

Oui bon, faire la bise, serrer la main, dire bonjour, tout ça, pour les croyants, c’est du pareil au même : des comportements illicites de kouffar. En réalité, il s’agissait du refus pour un homme de serrer la main à une femme, chose qui est, effectivement soit une insulte, soit un signe de radicalisation.

Laïcité n’est pas licence d’oppresser

Si Mâme Diallo veut vivre dans un pays où refuser de serrer la main d’une femme est considéré comme normal (mais où cette éventualité est inenvisageable, puisque les femmes y sont souvent interdites dans l’espace public), elle a le choix entre 57 pays musulmans où émigrer.

Le fait qu’à l’inverse, elle veuille introduire ces pratiques islamistes pour restreindre l’art de vivre à la française montre clairement que son objectif est de répandre la sharia sur toute la planète, un des devoirs essentiels du croyant musulman, et non de permettre à chacun une libre pratique de sa religion en privé, comme le fait déjà la laïcité française.

Et de continuer de plus belle laide son entreprise de prosélytisme :

« Maintenant que le COVID-19 a démontré que l’on peut en effet participer à la vie publique et rester “français” sans montrer son visage ni faire la bise à ses relations, la nation ferait bien de repenser la façon dont elle traite les musulmans »,

estime-t-elle en conclusion de sa tribune qatarie, oubliant volontairement que toutes les exceptions faites à la sécurité, pendant l’épidémie, l’ont été au « bénéfice » des musulmans qui refusaient de suivre les consignes et au détriment de l’ensemble des citoyens, musulmans inclus, que ce laxisme a mis en danger.

L’islam EST la loi, Diallo se prend pour l’islam

Dans le monde arabe, le prosélytisme chrétien est considéré comme une menace. Il est réprimé et tout autre religion que l’islam, quand elle est autorisée, ne l’est que sous réserves d’accepter des conditions draconiennes de discrétion et, avant tout, de soumission à l’islam.

En France, le prosélytisme, qui fait, comme dans toute la oumma, partie intégrante du devoir des bons musulmans (Hadith du jour), prend toutes les formes et peut être pratiqué par tous, partout.

Convertir les non-musulmans, c’est les inviter à embrasser « la sublime religion, la religion de vérité, (la seule) agréée par Allah, pour Ses serviteurs. L’Islam est la religion pratiquée par tous les prophètes et messagers (APBIF). »

Pour y amener un kouffar, il suffit de lui faire prononcer (même par surprise ou par la ruse) l’attestation de foi : « J’atteste qu’il n’y a pas d’autre divinité qu’Allah et que Mahomet est son envoyé. » Une fois la conversion effectuée, le nouveau musulman apprend que l’apostasie est passible de la peine de mort et qu’il vivra désormais sous cette menace.

Diallo se prend pour l’islam et sa méthode, aux succès éprouvés, est de convaincre les musulmans qu’ils sont les victimes ontologiques des « Blancs », dont ils doivent exiger réparation pour les dommages subis, à cause de la colonisation, par leurs ancêtres réels ou fantasmés.

Corollairement, il s’agit de culpabiliser lesdits « Blancs », afin qu’ils s’autocensurent et ferment les yeux sur les atteintes à leur liberté qu’impose la susceptibilité des musulmans et sur leur inégalité devant la loi vis-à-vis de leurs compatriotes mahométans. En ce qui concerne la fraternité, pas de problème, du moment que les « Blancs » la pratiquent et que seuls les autres en bénéficient.

Jacques Ellul, reviens : y sont fous !

L’homme qui a étudié la propagande sous tous ses aspects a eu cette formule lapidaire, à laquelle nos autorités et nos médias devraient réfléchir (dans leur tête, pas devant une glace) : « le propagandé est complice du propagandiste[1] ».

La force et l’influence de la propagande raciste d’une Rokhaya Diallo n’a de puissance que notre propre faiblesse et la pusillanimité des autorités et des médias, qui placent la susceptibilité de l’agresseuse avant la sécurité des agressés.

Les musulmans ne sont ni des bébés phoques, comme le titrait André Versaille dans un livre remarquable, dont l’objectif était d’en finir avec notre déni[2]. Ils ne sont pas non plus des enfants de trois ans, devant qui l’on doit faire semblant de croire au Père Noël pour ne pas écorner leur monde imaginaire. Les islamistes utilisent notre culpabilité judéo-chrétienne et notre bienveillance « multiculturelle » (en réalité « islamophile » et méprisante vis-à-vis de toutes les autres cultures) pour menacer leurs coreligionnaires et les pousser vers le fondamentalisme, pendant que les bien-pensants regardent ailleurs pour ne pas intervenir.

Cela ne s’appelle pas multiculturalisme et pas non plus « islamophilie », mais purement et simplement paternalisme : ceux qui estiment que l’on ne doit pas exiger des musulmans les mêmes devoirs et le respect des mêmes règles que de leurs concitoyens d’autres religions, ou sans religion, montrent qu’ils les considèrent comme inférieurs et incapables de comprendre la loi commune et donc de s’y soumettre.

Racisme primaire

La Diallotte ne fait pas mystère de son racisme primaire. Elle scinde l’humanité en deux espèces : les Blancs et les racisés. Qu’importe la couleur du flacon pourvu que le nectar soit alcoolisé de haine à plus de 90%.

C’est lui donner raison que de marcher sur la pointe des mots pour répondre à ses attaques. Elle n’est pas plus représentative des « opprimés » que les Français d’aujourd’hui, de quelque origine, de quelque religion et de quelque opinion qu’ils soient, ne sont ontologiquement racistes.

Elle est totalement déraisonnable et n’a comme objectif que le pouvoir que lui donne notre crainte d’être traités de racistes.

Il est plus que temps de lui parler comme à une adulte et d’exiger d’elle et de ceux qui souscrivent à son délire, qu’ils obéissent à la loi, devant laquelle nous resterons tous égaux dans ce pays, si nous ne leur laissons pas le loisir d’imposer LEUR loi inégalitaire et inéquitable. LM♦

Logo Liliane MessikaLiliane Messika, MABATIM.INFO

[1] Jacques Ellul, Propagandes, Ed. Economica, Paris 1962.
[2] André Versaille, Les musulmans ne sont pas des bébés phoques, Ed. de l’Aube, Bruxelles, 2017.

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3 commentaires

  1. De plus en plus de voix s’élèvent pour analyser et dénoncer cette sorte de « jihad pacifique », qui consiste à miner le terrain occidental. Pas par la violence laissée à la branche  » jihad armée » mais par l’infiltration de ts les milieux, l’investissement massif ds les lieux de culte et centres dits culturels,la prise en main par les courants les plus orthodoxes de la pop musulmane des pays visés …mais aussi la possession des gros médias, de points d’ancrage ds l’économie et les politiciens. Comment ? Au niveau des états: Qatar , Arabie S., Koweït….
    Personne n’a oublié la déclaration en Algérie du candidat Macron  » le colonialisme crime contre l’humanité »
    Avant, les candidats au poste allaient se faire adouberchez le pape !
    C’est un des signes de cette soumission que l’impérialisme islamique recherche et reclame. Que rien ne puisse se faire sans son assentiment.
    En attendant de pouvoir le faire lui même avec ou sans l’accord des kouffars.

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