Sourds = « mal-entendants », Débiles = « politiquement corrects » 

RacisteOn ne dit plus raciste, on dit « blanc »

Depuis que le monde est un village, dont les potins circulent à la vitesse de la lumière sur la gazette internette, la mort de George Floyd à Minneapolis est ressentie avec une acuité viscérale à Stalingrad. Pas Volgograd, hein, Stalingrad, la station de métro où habite Rokhaya Diallo.

Rokhaya a une phobie et une manie. Sa phobie, c’est tout ce qui est blanc : le chou-fleur, la béchamel et surtout, surtout, les hommes. C’est là qu’intervient sa manie. Cela pourrait être quelque chose d’anodin comme la philatélie ou la recherche des trèfles à quatre feuilles, mais c’est plus agressif : sa haine des Blancs la pousse à les accuser, en tout temps et en tous lieux, de tout et de son contraire. C’est une incontinente de l’accusation des mâles blancs.

Tant qu’il n’y avait qu’elle et ses semblables (on entend par là les monomaniaques suprématistes noirs, de quelque couleur ou religion qu’ils soient), cela passait pour une maladie orpheline de la famille des névroses obsessionnelles.

Malheureusement, le syndrome s’est révélé contagieux et la couleur de peau est devenue ce qui définit la personne, ses pensées et ses actes, même dans notre pays, l’un des premiers au monde à interdire l’esclavage (qui est toujours pratiqué dans certains pays musulmans et/ou africains). N’oublions pas, en effet, que la 1ère république avait accordé les droits civiques aux esclaves affranchis et que la Convention a aboli l’esclavage en 1792. Certes, il a été rétabli par l’Empire, mais de nouveau aboli en 1848.

On ne parle plus d’esclavage, on compte la « traite des blanches »

En 2017, les experts évaluaient à environ 13 millions les personnes ayant été capturées et vendues comme esclaves par des négriers entre le XVe et le XIXe siècle. Aujourd’hui, l’Organisation internationale du Travail de l’ONU estime qu’au moins 21 millions de personnes dans le monde sont soumises à une forme d’esclavage moderne (the Guardian).

La différence entre hier et aujourd’hui, c’est qu’hier, les victimes étaient capturées au cours de razzias ou de guerres et vendues, quelle que soit leur origine ou leur couleur de peau, en fonction du travail qu’elles seraient capables d’accomplir. Aujourd’hui, les jeunes chrétiennes rapportent beaucoup plus (doublement si elles sont blanches) que les noirs non musulmans dans la force de l’âge.

Ainsi, la responsable de l’ONU pour la lutte contre les violences sexuelles en période de conflit, Zainab Bangura, a obtenu un catalogue et un tarif de prix d’un marché aux esclaves d’Irak, en 2015.

« Les prix des esclaves, en majorité des femmes ou des fillettes yézidies ou chrétiennes, varient en fonction de leur âge. Une jeune fille entre dix et vingt ans est ainsi vendue pour 150.000 dinars irakiens, soit environ 110 euros.… Une enfant de moins de neuf ans est vendue pour 200.000 dinars, soit 150 euros. Tandis qu’une femme entre 40 et 50 ans n’est vendue que pour 50.000 dinars irakiens, soit moins de 40 euros (le Point). »

On ne tient plus compte de la réalité, seulement des sentiments

Et quand on fait cette faute, soit on finit à l’asile, soit on est approuvé par le ministre de l’Intérieur, nommé et payé pour faire régner l’ordre, mais qui estime que certains Français sont sur-ego devant la loi, puisqu’il postule que « L’émotion dépasse les règles juridiques (Contrepoints) ».

Chez Rokhayette et Merluchon, c’est le calcul politique, qui dépasse largement la morale, mais on ne va pas chercher des noises à des gens qui s’agenouillent pour demander pardon d’un crime qu’ils n’ont pas commis… et qui piquent des crises de nerfs quand on leur demande des comptes pour les délits dont ils se sont réellement rendus coupables.

Le contraste est considérable avec Thomas Sowell, black de chez Black, et Black de chez Trump, qui dans Affirmative Action Around the World, remarquait déjà en 2004, que la discrimination positive était d’abord une discrimination. C’est lui qui a dit : « Le socialisme en général a un historique d’échec si flagrant que seul un intellectuel peut l’ignorer ou l’éluder ». Il est également l’auteur de « si vous estimez que tous les citoyens doivent obéir aux mêmes règles et être jugés selon les mêmes normes, on vous aurait appelé radical il y a 60 ans, progressiste il y a 30 ans et on vous appelle raciste aujourd’hui (Brainyquote). »

On n’admire plus Martin Luther King, mais Théo et Adama Traoré

De multiples raisons expliquent le désamour pour Martin Luther King et les mêmes justifient que l’on ne peut plus se revendiquer de son action, si on lutte pour la liberté, l’égalité et la justice. Déjà il était chrétien et, impensable aujourd’hui, pasteur. Ensuite il était non-violent. Autant, à l’époque de Gandhi, on pouvait trouver ça admirable, autant c’est éloigné du profil des héros d’aujourd’hui : Leonarda, Théo, Adama et les autres Traoré.

Les Traoré, au pluriel, sont nombreux à avoir eu affaire à la justice. Adama lui-même : 17 procédures pour vol, trafic de stupéfiants et viol d’un codétenu. Yacouba Traoré : 18 mois fermes pour avoir tabassé celui qui a accusé son frère de viol et 3 ans fermes pour avoir rossé un chauffeur de bus et mis le feu à son véhicule. Samba Traoré : condamné à 4 ans, dont 18 mois avec sursis, pour violence avec arme. Bagui Traoré : condamné à 18 mois fermes pour violences et extorsions sur femmes vulnérables (handicapées). Serene Traoré : condamné à 4 mois fermes pour outrage envers le maire de Beaumont sur Oise. Youssouf Traoré : condamné à 6 mois, dont 3 avec sursis, pour outrage et menaces de morts envers des policiers. Assa Traoré : 4 plaintes pour diffamation et appel à des manifestations interdites en période de confinement. Sans compter les instructions judiciaires en cours de plusieurs frères, dont Bagui, pour détournements de fonds et escroqueries, par le biais d’associations subventionnées (par nos impôts) (Wikipedia). Tiens, coïncidence, Théo aussi, a dû répondre aux mêmes accusations d’escroqueries à l’association, et lui, on a prouvé qu’il ne l’avait pas eue dans l’os (la matraque).

On n’est pas toujours un saint quand on est noir ou un violeur quand on est blanc

Cette affirmation relève aujourd’hui du sacrilège : Adama Traoré, multirécidiviste, a été arrêté après avoir pris la fuite devant les gendarmes venus arrêter son frère. Il souffrait d’une insuffisance cardiaque, que les racialistes forcenés trouvent insuffisante pour expliquer sa mort. C’est possible. Ce qui est sûr, c’est que ce jeune homme n’a pas été plaqué au sol parce qu’il était noir, mais parce qu’il avait un comportement suspect. Sa mort, qui date de 2016, est une aubaine, une divine opportunité au moment où tout ce que la France compte de chômeurs, d’acteurs, de racistes antiblancs, qui se vivent comme des Robin-des-Bois frustrés, manifeste une envie hystérique d’avoir son George Floyd hexagonal.

Quand on voit les manifestations monstre, suivies par des déclarations surréalistes du ministre de l’Intérieur, qui place l’émotion à un statut supra constitutionnel, on se demande si l’épidémie de virus n’a pas éliminé aussi la matière grise des malades.

Ce qui, dans un siècle ou deux, fera sûrement hurler de rire les spectateurs visionnant les actualités de juin 2020, sera le spectacle sordide d’une raciste habituée à justifier les réunions interdites aux Blancs, en train d’accuser la France de « racisme d’État » parce qu’un délinquant noir cardiaque est mort pendant son interpellation par des gendarmes dont certains de sa même couleur, il y a quatre ans.

Ce sera aussi la scène hilarante où la Garde des Sceaux supplie une famille de délinquants multirécidivistes de lui accorder une audience et se voit opposer un refus.

Ce sera enfin le bouquet final : quelques has been de la politique, incapables d’une idée originale ou d’une initiative réalisable, n’ayant rien trouvé d’autre pour faire parler d’eux que de s’agenouiller durant 8 minutes 46 de silence, en hommage à un Noir américain réellement mort, lui, de la violence policière outre-Atlantique. Dans le rôle de ces figurants inintelligents, les fantômes de ce qui fut la gauche et qui est devenue soumise au nazislamisme : Jean-Luc Mélenchon (LFI), Yannick Jadot (EELV), Fabien Roussel (PCF), Olivier Faure (PS) et quelques ratons-laveurs.

On ne dit plus « enfant gâté », on dit « non binaire »

Dans le chapitre de la grenouille délirante qui se prenait pour un bœuf, une très jolie fable contemporaine a pour décor la Grande-Bretagne : voyant sur Internet un Twitt proposant d’offrir gratuitement des serviettes hygiéniques aux « personnes (défavorisées) qui ont des règles » l’écrivain J.K. Rowling, l’auteur de Harry Potter, a plaisanté : « Les personnes qui ont leurs règles. Je suis sûre qu’il existait un mot pour ça. Quelqu’un peut m’aider, Femben ? Femmpund ? Fêmmud ? »

La grenouille qui se veut faire tous les keufs

Une bien-pensante vit une meuf
Qui lui sembla avoir dit vérité de belle taille.
Elle, dont le cerveau n’était pas gros comme un œuf,
Envieuse s’étend, et s’enfle, et se travaille
Pour dépasser la meuf en censure,
Disant : les hommes aussi ont des règles ;
Est-ce assez ? dites-moi ; n’y suis-je point encore ?
— Nenni. — les transgenres également : m’y voici donc ?
— Point du tout. — Les non-binaires et les Martiens aussi. M’y voilà ?
— Vous n’en approchez point. La chétive pécore
S’enfla, mais pas assez pour en crever.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout raciste antiblanc se prétend antiraciste,
Toute petite indigéniste a des thuriféraires,
Tout marquis veut avoir des pages
Et tout Merluchon des pages dans les gazettes[1].

On ne dit plus « je fais ma com’ », on dit je soutiens les transgenres vexés

Grâce au personnage inventé par J.K. Rowling, l’interprète de tous les épisodes de Harry Potter au cinéma est devenu une célébrité mondiale. Il n’a excellé dans aucun autre rôle et s’il est milliardaire aujourd’hui, c’est à Harry Potter qu’il le doit.

Pour autant, il semble que la célébrité soit une drogue dure et que tout lui soit bon pour obtenir sa dose. Aussi Daniel Radcliffe (Harry Potter à la ville) a-t-il enfourché le sujet le plus trendy sur Twitter pendant le weekend de la fête des mères : « Certains membres de la communauté LGBT, pansexuels, bi, queer, trans, non-binaires, accusent Rowling d’utiliser un terme excluant. En somme, les femmes ne sont plus les seules détentrices de menstrues, et J.K. Rowling par ce tweet semble avoir claqué la porte au nez à ceux et celles qui entendent faire bouger la norme du genre (le Point). »

La querelle est si ridicule et si dérisoire que le silence eût été d’or, voire juste décent, mais Daniel Radcliffe a fait savoir qu’il se sentait « obligé de dire quelque chose en sa qualité d’être humain ». Pour désespérer les spectateurs qui le prenaient vraiment pour un sorcier ou pour laisser entendre que la remarque humoristique de Rowling la disqualifie à tout jamais d’appartenir à l’espèce humaine ? En tout cas, l’interprète s’est excusé auprès des lecteurs « pour la souffrance que ces commentaires ont causée ».

On n’ose penser au nombre d’hommes, de bi-trans, queers et autres, qui ont dû se suicider de désespoir, pour avoir appris, en lisant le tweet de Rowling, que celle-ci leur déniait… la possibilité ? le droit ? le bénéfice ? d’être affligé de la malédiction (c’est ainsi que se dit parfois en anglais « être indisposée » : to have the curse). Et du coup, ils/elles valent beaucoup moins cher sur le marché aux esclaves. Porteront-ils/elles plainte aussi contre Daech ?

On ne fait plus de concours d’excellence, mais d’humilité

En Caroline du Nord, où les trois quarts des citoyens se définissent comme chrétiens, des policiers et des citoyens blancs ont lavé les pieds de certains coreligionnaires noirs pour leur demander pardon pour les années de racisme (où ni les uns ni les autres n’étaient nés) et pour la mort de George Floyd, cet African American tué par un policier blanc (Patch North Carolina).

L’épisode réflexologique s’est déroulé dans une église, lors de ce genre de cérémonie où les transports en commun se traduisent facilement par des transes hystériques. Cette fois-ci, il s’agissait d’imiter Jésus, lavant les pieds de ses disciples.

Et Mélenchon, pour qui la religion (sauf l’islam) est l’opium du peuple, a copié-collé le symbole, place de la République à Paris, pour bien montrer qu’il était du côté des gentils. Sauf qu’il est toujours du côté du manche, quelles que soient la couleur ou la religion de ceux qui le tiennent !

Comme il faut une « petite phrase » sans laquelle la présence d’un agenouillé parmi d’autres ne serait pas remarquée, Merlu-Ché s’est félicité qu’apparaisse (grâce à lui, sûrement) une « prise de conscience contre l’horrible contamination du racisme, là où on ne voudrait pas le voir, dans un corps important, la police ». Lui, c’est les Juifs d’Israël qu’il déteste, mais ce n’est pas par horrible contamination raciste, c’est par pur antisionisme.

Dans un monde idéal, les policiers seraient parfaits, ils résisteraient aux provocations en restant impavides, sans mettre les paires de claques auxquelles, dans certaines circonstances, n’importe quel être normal serait fondé à recourir et ils appréhenderaient les suspects avec douceur, en leur demandant gentiment de bien vouloir les suivre.

Ce qui est rigolo, c’est qu’une des idoles du Merlucheur, l’i-conne Tamimi, passe son temps à essayer de provoquer la violence des soldats israéliens, sans y parvenir, car ils adoptent l’attitude que prétend préconiser son thuriféraire. Cela n’empêche pas celui-ci de les couvrir d’opprobre à colonnes rebattues.

Si on ne dit plus « féminicide », on devra revenir à « crime passionnel » ?

Si l’émotion est au-dessus des lois, on doit absoudre les crimes passionnels, qui en sont le paroxysme, et puis les crimes d’honneur, et puis les crimes perpétrés sous l’influence de l’alcool ou d’une drogue… Ah mais ça, ça existe déjà pour le cannabis, sauf que c’est uniquement si la victime (pardon, la provocatrice) était une vieille dame juive.

Évidemment, cela appelle à résoudre une contradiction idéologique : comment réprimer le féminicide, la main aux fesses et la plaisanterie lourdingue avec la dernière sévérité, mais en relaxer les auteurs qui ont massacré une personne avec émotion ?

Bah, de la même façon que les disciples de Sacher Masoch se font désormais appeler « racistes repentants » pour se faire fouetter par des éphèbes musclés, les adeptes du divin marquis trouveront une solution qui leur permettra de torturer en toute impunité : dans notre société évoluée, les faits n’ont pas d’incidence, seul compte le vocabulaire ! CA♦

stylo-plume attcCécile Attal, MABATIM.INFO

[1] Soyons honnête, l’original est mieux rythmé

2 commentaires

  1. […] La technique n’est ni nouvelle (voyez la Chine au Tibet, la Turquie en Arménie et à Chypre, etc.) ni originale : en psychanalyse, cela s’appelle « projection » – le fait d’accuser l’autre de ses propres désirs – et en politique, inversion. En l’espèce, puisque « Israël est le laboratoire des violences policières », il est urgent d’en exterminer les habitants et de les remplacer par des pacifistes qui, justement, défilent pour soutenir la famille Traoré, passant sous silence son record de crimes, délits et peines de prison (Mabatim.info). […]

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  2. Je m informé sur l actualité dans votre pays ,il me reste de la famille ,c est ce qui m inquiète .Une poignée de Juifs contre des millions d adeptes de mao ,Castro ,Arafat et autres « grandes gueules « de la politique en France. Le temps passe ,et cela devient pire !

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