Une très brève histoire de l’humanité

Dans tous les domaines, sportif, ludique, intellectuel, politique, artisanal, médical… l’apprentissage et l’effort améliorent la pratique.
« Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage »,
conseillait Boileau,
« polissez-le sans cesse, et le repolissez, ajoutez quelquefois, et souvent effacez. »
Au plan de l’espèce, cette méthode a conduit Homo Sapiens à inventer des outils et à communiquer. Pour l’individu, elle a constitué, de tout temps, le processus qui fait évoluer le bébé d’une dépendance absolue jusqu’à l’autonomie de l’adulte.
De tout temps ? Oui, jusqu’à aujourd’hui. Mais demain est remis en question.
En effet, à quelques exceptions près, le village mondial est frappé par une pandémie de facilité, due à deux virus entrelacés comme les branches de l’ADN, identifiés par les pathologistes comme PAR-S (prononcer ‘PAR-esse’) et RACE-GENRE BÉNIOUI-8 (Béniouiouïte).
Les deux virus s’attaquent à la conscience humaine, qu’ils déconnectent du réel au moyen d’une toxine auto-immune, également à l’origine de la psychose obamaniaco-dépressive. Symptômes : le patient délire, il imagine une l’islamophobie systémique quand sont recensées 100 violences par an sur une communauté de 7 à 12 millions de personnes (CNCDH), il néglige comme fantasme l’antisémitisme, qui fait, pendant le même temps, 541 victimes dans une communauté de 5 millions d’êtres1 et il hallucine que la haine d’individus au seul motif de la couleur blanche de leur peau n’est pas du racisme.
Trajectoire verticale
L’observation d’une société, comme celle de n’importe quel groupe, permet d’identifier des constantes : les hommes naissent libres et égaux en droit dans les démocraties, mais pour autant, la nature et l’éducation créent des inégalités individuelles, que la politique peut œuvrer à réduire ou à accentuer. Jusqu’au début du troisième millénaire, on observait une hausse continue du niveau de vie et une baisse régulière des inégalités, avec une disparité en fonction des États, mais la tendance ne s’était jamais inversée.
À l’aube du XXIᵉ siècle s’est amorcé un demi-tour, qui a vu les sociétés démocratiques faire émerger un racisme nouveau, considérant les individus uniquement en fonction de leur couleur de peau et ne leur accordant plus aucune reconnaissance liée au talent, mais au prorata d’un statut victimaire uniquement déclaratif.
De l’idéologie découle la politique
Celle de la bien-pensance a conduit les gouvernements successifs de la France à transformer, en deux générations, un peuple industrieux en troupeau d’assistés, à ériger le conformisme politiquement correct en valeur absolue et à définir l’inculture comme un objectif national.
Pour ce faire, rien n’a été épargné. L’orthographe a été simplifiée au point de n’avoir plus de lien avec l’étymologie, la grammaire a disparu au profit d’idiomes tribaux compréhensibles sur des territoires n’excédant pas l’hectare et le corpus enseigné a rétréci, passant sous le seuil d’extrême pauvreté intellectuelle.
La littérature, qui n’était déjà plus enseignée que par le biais de fiches de synthèse, sera désormais réduite à des onomatopées et le septième art devra suivre strictement le plan quinquennal du Comité central de la bien-pensance, avec des premiers rôles attribués exclusivement aux gentils immigrés, des quotas de seconds rôles de méchants bourgeois tenus par de méprisables blancs hétérosexuels et des castings réservés aux transsexuels pour les personnages de valeureux gardes rouge-bruns.
Monsieur Jourdain fera désormais du rap sans le savoir
En février 2021, on a appris que
« ce qui est le plus proche de l’humour de Molière aujourd’hui, c’est l’humour des youtubeurs (France Culture)».
Le scoop ne concerne pas Jean-Baptiste Poquelin, mais les youtubeurs : ils auraient donc de l’humour ?
C’est à la suite de cette constatation que Drameducation, une association partenaire de la Comédie Française, a mandaté des « auteurs et autrices » (en inclusif dans le texte) pour réécrire les pièces de Molière de manière à les adapter aux mœurs des « quartiers » (sans adjectif) et à une langue compréhensible pour leur population, c’est-à-dire au vocabulaire réduit.
L’initiative de Drameducation s’intitule « 10 sur 10 ». Il ne peut évidemment pas s’agir d’une note puisque cette pratique a été passée aux oubliettes de la méritocratie abhorrée, peut-être est-ce une référence au nombre de mots utilisables…
L’éducation vit effectivement un drame, mais il est à craindre que le comique du nom de l’association soit involontaire.
La France n’abaisse pas assez le niveau : une Française a eu le Nobel de chimie 2020
Il a fallu qu’Emmanuelle Charpentier s’exile aux États-Unis dès qu’elle a eu son doctorat, pour obtenir les moyens d’effectuer, avec sa colauréate américaine, des travaux révolutionnaires, qui ont abouti aux « ciseaux moléculaires ». Sa créatrice les décrit ainsi :
« Nous avons pu utiliser ce procédé simple mais sophistiqué comme un outil puissant pour l’édition et l’ingénierie du génome. Crispr-Cas9 peut être programmé pour cibler, supprimer ou échanger des séquences d’ADN dans n’importe quelle cellule ou organisme vivant (BFMTV). »
Dans notre pays, où « OGM » est un gros mot, elle n’aurait jamais eu l’autorisation de travailler sur le sujet qui lui a valu le Nobel et elle n’aurait, de toute façon, jamais obtenu les moyens de financer ses recherches. Aux États-Unis, qui ne partagent pas encore nos valeurs communistes restrictives, elle a pu fonder une entreprise, ce qui constitue, chez nous, un crime de lèse université. Sa société est largement bénéficiaire et ses nombreux clients sont les grands laboratoires de science cognitive et de génétique du monde entier. Non seulement elle a financé ses recherches, mais elle gagne même largement sa vie !
L’une invente, l’autre pas
En France, on enseigne dès le plus jeune âge que l’argent est sale et qu’aucune entreprise ne doit jamais, sous aucun prétexte, avoir le moindre lien avec l’enseignement ou la science pure.
En Israël, alias Start-up nation, en revanche, les universités lancent les start-ups qui génèrent des milliards de participation de la part des plus grosses multinationales.
C’est pourquoi non seulement ce pays de 9 millions d’habitants (1 % de la population mondiale) est le 14e en termes de nombre de Prix Nobel, mais aussi il est à l’origine de nombreuses inventions qui ont changé le monde.
Dans le désordre, un best of :
- la PillCam, une capsule munie d’une mini-caméra et qui permet d’explorer le corps du patient sans douleur,
- l’irrigation intelligente et au goutte à goutte,
- la première fenêtre solaire au monde qui combine efficacité énergétique, production d’énergie et clarté,
- la tomate-cerise,
- le Baby-Sense, un dispositif sans contact tactile, sans radiation, conçu pour empêcher la mort subite du nourrisson,
- le dispositif Mobileye, qui équipe la plupart des voitures contemporaines,
- la clé USB,
- les robots chirurgicaux,
- la caméra spatiale,
- la machine solaire à fabriquer de l’eau potable à partir de l’air
- et tout récemment, un médicament en spray nasal contre la Covid
- et puis, bientôt, un vaccin à prendre oralement pour remplacer les injections du Pfizer, Moderna, Johnson et autres Astra-Zeneca.
Certains pays attirent les Bac + 10, la France séduit les Bac – 10
Selon la jolie formule de Modeste Monmari,
« En Israël, il y a assez de travail pour tous les immigrants, alors qu’en France, les autochtones considèrent que les immigrés leur volent leur chômage. » CA♦

Cécile Attal, MABATIM.INFO
1 De 2017 à 2019, le nombre d’actes antisémites a augmenté en France de 121 %. En 2019, les Français juifs, qui représentent moins de 1 % de la population, ont subi 41 % des violences physiques racistes commises dans le pays. Voir Marc Knobel, L’antisémitisme en France 2015 – 2019, in Sens, mars – avril 2020.
ISRAËL c’est SEULEMENT 1 POUR MILLE ET NON 1 POUR CENT DE LA POPULATION MONDIALE.
CE CHIFFRE JUSTE REND VOTRE DEMONSTRATION ENCORE PLUS ECLATANTE ! ! ! !
AM ISRAËL HAÏ
Manu
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