Fatiha Agag-Boudjahlat envoyée en rééducation ?

Enseignante et essayiste, Fatiha Agag-Boudjahlat professeur d’histoire/géo, vient de se voir proposer une « formation » plutôt que d’être exclue de l’Éducation Nationale. Une fleur donc que lui fait le ministre Jean-Michel Blanquer. Elle était pourtant appréciée de ses élèves et des parents. Mais, dans le monde de l’éducation, cela ne compte plus. Dès que vous vous écartez du politiquement correct, et quelles que soient vos compétences en matière d’enseignement, on vous met sur la touche. En l’occurrence, les syndicats enseignants de gauche comme la CGT Éduc’action. Cela n’est pas nouveau ! Ce sont eux qui décident si vous montez d’échelon ou pas. Donc votre carrière dépend de votre soumission à la doxa cégétiste. Et justement Fatiha ne se chauffe pas de ce bois – là !

« Je vis de mon travail, et non des causes que je défends »

dit-elle.

Or cette femme d’origine algérienne et harkie, est libre, laïque, féministe, car elle connaît le sort des femmes obligées de porter le voile et soumises à un patriarcat autrement pesant que celui décrié par les féministes gauchistes. Courageuse, elle ne travestit pas l’Histoire, elle l’enseigne : ses cours portent sur la colonisation, la guerre d’Algérie ou la Shoah. Son langage de vérité n’a pas eu l’heur de plaire à ses collègues qui se sont ligués contre elle et l’ont dénoncée comme une dangereuse droitiste au langage nauséabond… Autre faute impardonnable pour les syndicalistes qui adorent l’école publique, car elle est devenue non un puits de science mais une mare idéologique, elle a osé dire aux parents :

« Vous avez raison de mettre vos enfants dans le privé » !

Le coup de grâce !

Certes, on peut être heureux pour elle d’avoir été « sauvée » ou du moins repêchée par le ministre. Néanmoins, on est en droit de s’interroger sur le fond : pourquoi les syndicats gauchistes ont-ils encore un tel pouvoir au sein de l’Éducation nationale ? Qui commande cette Institution ? ET

Évelyne Tschirhart, MABATIM.INFO


Voir également : Valeurs Actuelles

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7 commentaires

  1. Je pense que la complaisance macronienne apres la complaisance hollandiste et l impuissance sarkozyste a fait beaucoup pour donner l éducation nationale aux gauchistes et autres islamistes.au dela des idéologies pourries , on néglige la force de la lacheté et de la bêtise crasse

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  2. Cet article reste très incomplet. On ignore tout de cette affaire après sa lecture. Contrairement à ce que vous prétendez — ce n’est pas pour les défendre —, les syndicats ne décident de rien dans l’E.N. mais les responsables du rectorat et en dernière instance le recteur. L’article part dans des fantasmes qui ne correspondent en rien aux procédures d’exclusion d’un enseignant, qui est une procédure extrêmement grave. Ce n’est pas du tout comme vous le rapportez que les choses se passent. Donc, on n’y comprend rien, à votre article, qui reste très évasif sur le fond de l’affaire et inconséquent à propos d’un professeur manifestement d’une grande qualité injustement persécuté par sa hiérarchie et non par les syndicats qui sont probablement des calomniateurs mais qui restent impuissants pour le reste. C’est la hiérarchie rectorale qui est en cause ici ! C’est elle qui persécute les profs, pas les syndicats. On aimerait que vous fassiez votre boulot de journaliste et que vous nous précisiez de quoi il est question dans cette affaire très inquiétante au lieu de partir dans des propos insignifiants sur des syndicats minables et impuissants de toute façon.

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    • Tout dépend de quel syndicat l’on parle. Les enseignants ont en fait un choix simple à effectuer :
      – conforter l’immobilisme des syndicats de la FSU – Snes et SNUipp en tête – qui ont laissé se dégrader la condition enseignante depuis un demi-siècle, donner le pouvoir aux tenants du pédagogisme – le SGEN et le SE-Unsa – qui n’ont de cesse d’instituer une école au rabais pour les pauvres, afin qu’ils restent pauvres, soutenir de pseudo-révolutionnaires, adeptes en réalité de la politique de la chaise vide – Force ouvrière – et pour qui la question scolaire doit être l’antichambre du Grand Soir,
      – ou choisir le Snalc qui, en toute indépendance, propose des solutions de qualité, des solutions concrètes et positives pour stopper la dérive du système dans l’intérêt de tous.

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