Le Hollande ou la Hollande : « Qui protège qui et de qui ? »

Hiérarchie des valeurs

En France, l’État doit assurer aux citoyens liberté, égalité, fraternité et laïcité, mais d’abord sécurité. Cette dernière mission devrait être la première, car à quoi sert la liberté et l’égalité pour des morts ?

C’est pour accomplir ce devoir de sécurité que la violence légitime (armée, police et les services de renseignement) sont prérogatives régaliennes.

Pourtant, dès qu’un politicien revendique cette tâche fondamentale, il est noyé sous les quolibets et les menaces. À l’inverse, au procès des auteurs des attentats du 13 novembre 2015, le Président Normal de l’époque a admis que

« Nous savions qu’il y avait des opérations qui se préparaient, des individus qui se mêlaient au flux des réfugiés. Mais nous ne savions pas où, quand et comment ils allaient frapper. (BFM TV) »

… Et donc il n’a rien fait, il a continué à laisser couler le flot, en sachant qu’il contenait de futurs assassins. Ou pour le dire en Zemmour dans le texte, Hollande a

« préféré que des Français meurent plutôt que d’empêcher des migrants d’entrer en France (le Parisien) ».

Principe de précaution à géométrie variable

Ce déni du danger s’est produit alors que le principe de précaution a été introduit dans notre Constitution ! Ce principe nous a fait interdire des produits susceptibles de résoudre le problème de la faim dans le monde (OGM), mais pas l’entrée du pays à des terroristes détectés sans être identifiés.

Les effets secondaires de l’ouverture des portes à un petit pourcentage d’ivraie terroriste au milieu d’une marée de réfugiés bon grain sont pourtant plus dramatiques que ceux que les semences Monsanto provoqueront peut-être un jour. Ou pas.

Aujourd’hui en tout cas, le maïs génétiquement modifié ne trouve aucune brèche par laquelle s’introduire dans nos champs, alors que dans nos villes, les terroristes ont déjà fait, directement ou par propagande interposée, 347 victimes et un bon millier de blessés depuis l’an 2000 (Wikipédia).

On eût pu penser qu’au procès du Bataclan, les victimes, leurs proches, le public, les médias auraient demandé des comptes à Normal 1er ? Nenni.

Le seul qui s’est indigné publiquement de cette faute professionnelle, en se rendant devant le lieu du crime, s’est fait copieusement insulter. Parmi les imbéciles qui ont regardé le doigt de Zemmour, au lieu de la faute qu’il montrait, Raquel Garrido s’est illustrée en l’accusant de « rouvrir une plaie béante ». Cette plaie n’eût peut-être pas existé si l’on avait accordé autant de sollicitude à la sécurité des Français qu’à la réputation d’élites désireuses d’être perçues comme « gentilles ».

Voisins vigilants

Nos voisins hollandais sont moins subtils que nous. Au bar des Deux Magots, on les qualifierait certainement de « premier degré ». Ils le sont et l’assument : ils cherchent les malfaiteurs dans l’ombre où ils sont susceptibles de se cacher et non sous le réverbère le plus proche et restreignent leurs soupçons à ceux qui ressemblent aux portrait-robot des coupables, plutôt qu’à l’ensemble de la population.

Les Pays-Bas ont 17,5 millions d’habitants. Leurs autorités choisissent de les protéger plutôt que de leur faire partager toute la misère du monde et d’y succomber à terme.

Nous n’avons pas cet égoïsme coupable. Chez nous, il est interdit d’établir un lien entre Allah et l’islam, entre les égorgements au cri de Allah hou Akhbar (Allah est le plus grand) et le Coran. Nous ne traduisons pas « islam » par « idéologie », mais par « communauté de croyants d’une RATP1 ». Ce n’est pas parmi les musulmans que nous enquêtons sur les islamistes et surtout pas dans des mosquées que nous cherchons des prédicateurs incitant à la haine de la France.

Il y a des pays où on agit et d’autres où on parle… C’est pourquoi Najib Tuzani est devenu chef de la police dans la triviale Hollande et pas dans l’humaniste France des Lumières éteintes. À sa retraite, Tuzani a lancé sa petite entreprise de sécurité et de renseignements. Il s’est spécialisé dans la lutte anti-terroriste. C’est là qu’il y a du travail et des crédits. En effet, 7,5 millions d’euros ont été alloués aux municipalités néerlandaises pour que la radicalisation et le retour éventuel des djihadistes soient traités localement. Ces sommes ont permis aux maires de payer des indics et aux séides de Tuzani d’infiltrer des mosquées.

Les flics qui agissent ainsi en France finissent en prison (le Figaro). Nous, nous préférons les usines à gaz centralisées.

Qui protégera mieux sa population, le pays qui est proactif ou celui qui s’interdit les contrôles au profil (injustement nommés « au faciès » pour culpabiliser un peu plus ceux qui voudraient y recourir) ?

S’il ne reste qu’un pays masochiste, ce sera la France

Les Pays-Bas ne sont apparemment pas les seuls fascisants au sein d’une Union européenne de plus en plus désunie : douze États (l’Autriche, la Bulgarie, Chypre, la République tchèque, le Danemark, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie, la Lituanie, la Lettonie, la Pologne et la Slovaquie) veulent construire un mur pour empêcher les migrants de rentrer illégalement sur leurs territoires. Et comme cette mesure bénéficiera à l’ensemble de l’UE, ils estiment qu’elle devrait participer au financement de la construction.

Un mur ? Quelle horreur ! L’exemple israélien laisse encore un sentiment de dégoût face à ce « mur de l’apartheid », « mur de la honte » et autres appellations contrôlées par nos élites et nos médias. Dans les faits, 55 attentats suicides palestiniens avaient fait 220 morts en 2002, conduisant, à la fin de cette année-là, l’État juif à construire une barrière de sécurité. Au fur et à mesure de la construction, le nombre des attentats baissait : 25 attentats en 2003 (142 morts), 14 en 2004 (55 morts), 7 en 2005 (22 morts), 4 en 2006 (15 morts), 1 en 2007 (3 morts), 1 en 2008 et aucun en 2009 et 2010 (cairn.info).

La méthode est assez basique pour qu’on imagine son efficacité reproductible : les beaux esprits qui font la leçon à l’État juif ne laissent pas grande ouverte la porte de leur appartement, ni les clefs de contact sur leur voiture.

Les pays européens soucieux de protéger leurs civils non plus. Pourquoi, alors, ne sont-ils que 12 à vouloir protéger l’habitat collectif que constituent leurs pays ?

« Aucun pays tiers ne devrait être en mesure d’utiliser notre système d’asile pour exercer des pressions politiques et faire du chantage à l’UE et ses États membres, ou pour exploiter la situation actuelle en Afghanistan » ont déclaré ces amoraux (i24news).

Nos bien-pensants étaient déjà coutumiers du « not in my name », parions qu’ils mettront le volume au maximum pour le « not with my fric ». Même si c’est pour les protéger en même temps que le reste du continent. Les initiateurs de la mesure n’ont pas honte de réclamer

« une réponse forte pour contrer l’instrumentalisation de l’immigration illégale et les menaces hybrides. »

L’Europe se suicide

Douze de ses membres font appel au bon sens et « en même temps », le chef des mal-comprenants, l’inénarrable ministre des Affaires étrangères de l’Union anti-européenne, les contredit en leur intimant un ordre :

« il faut accueillir au minimum 10 000 à 20 000 réfugiés afghans supplémentaires (i24news) ».

La grenouille Europe se croit plus grosse que les bœufs américain et russe réunis. Le bourbier afghan avait déjà étouffé l’URSS. Les États-Unis l’ont quitté avec bagages mais sans toutes leurs armes et en tout cas, sans les Afghans qui avaient risqué leur vie pour les aider quand ils étaient sur place.

S’il existait un moyen fiable de distinguer les Afghans amateurs de démocratie des soumis volontaires, on pourrait accueillir les premiers sans trop de risque. Mais les Renseignements français répètent à Macron ce qu’ils avaient déjà dit à Hollande : des terroristes se mêlent au flux des réfugiés.

Certains en tirent comme conclusion qu’ils doivent protéger leur population avant tout.

En tête des autres, nous nous complaisons dans les sables mouvants du mortel En-Même-Temps.

Mais cela ne change rien au danger de ceux qui tirent dans le tas…

C’est un enjeu sûrement moins important que le réchauffement climatique (auquel les sommes faramineuses pour lutter contre le développement humain ne changeront rien) mais beaucoup plus urgent.

Chic, il y a des élections dans 5 mois ! LM

Liliane Messika, MABATIM.INFO


1 Religion d’Amour, de Tolérance et de Paix.

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2 commentaires

  1. Et Israel? dont je parcours chaque jour les infos aussi désolantes qu’en France!
    Pour la Franchouille…on Sait depuis deux siècles et quart…..
    Ce serait plus utile de d’abord balayer vigoureusement devant sa porte?

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  2. Le naufrage de la France fait peine a voir et a vivre , il est pourtant bien réel , on voit l inenarrable macron passer son temps a se refugier derriere une  » europe  » qui est morte en couches , pour justifier son inaction et son predecesseur tout aussi guignolesque , hollandouille , descendre de son scooter pour nous raconter comment il fait entrer des tueurs avec l argent de nos impots .
    Bref. Le titanic en action avec des capitaines de pedalo aux commandes

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