
Moi non, mon voisin de palier et ma concierge non plus, et vous ?
Difficile de répondre à coup sûr a cette question ? Mais enfin, qui tue régulièrement en France ?
Eh bien, mes amis, détrompez-vous, c’est très facile ; il suffit de lire la presse « bien-pensante » pour obtenir des réponses claires nettes et précises.
Par exemple :
Qui a tué Arnaud Beltrame, le courageux colonel ?
Arnaud Beltrame, fut victime de………son courage !
C’est ce salaud de « courage » qui a abattu ce héros !!
Je sais, vous allez me rétorquer, qu’en d’autres temps le courage était une vertu, et vous avez raison, mais dans la France macronienne, woke, non genrée et magnifiquement tournée vers la paix, la concorde planétaire et le bonheur climatique, ce courage, si peu partagé, est une cause objective de mort violente.
De la mème façon, nos maîtres à penser vous apprendront que 80 personnes ont été écrasées un certain 14 juillet à Nice par un camion fou ! Ah le camion fou, ce terrible assassin sans nom ni marque qui sévit sans pitié dans nos villes trop peu pourvues de quartiers piétonniers !
Quel horrible engin lourd et polluant capable de tant de méfaits !!
Une version plus basique, et aussi plus courante que le camion existe à travers toute l’Europe, j’ai nommé la « voiture folle » :
Vous savez, l’horrible machine qui a écrabouillé tant de malchanceux a Londres, Francfort, Madrid, Jérusalem, et dont la marque autant que l’identité reste très mystérieuse.
Je ne souhaite pas m’étendre sur le cas du père Hamel, plus classiquement victime d’un couteau, mais vous aurez compris comme moi, que pour nos maîtres à penser, le terrorisme islamique n’existe pas, il nous reste donc, pour rester en bonne santé, simplement à éviter la proximité de tous ces engins motorisés ou non, et pourquoi pas a suivre les directives de nos grands intellectuels de gôôche :
Rouler en vélo ! TA♦

Thierry Amouyal, MABATIM.INFO
Ce qui suit rappelle un certain Clermont-Tonnerre qui, compte tenu de son époque, avait davantage de mérites que les bonnes consciences auto-proclamées d’aujourd’hui: tout pour la commémoration des millions de Juifs morts, rien pour les Juifs vivants qui ont osé créer leur Etat et son armée pour enfin se protéger contre mille cinq cents ans de diabolisation, dont mille années d’assassinats. Mille années et, au cours des dernières en date, les 24 jours de martyre du jeune Ilan Halimi, l’assassinat à Toulouse de Jonathan Sandler, des ses deux enfants en bas âge et de la petite Myriam Monsonego, l’assassinat à Paris de Sarah Halimi et de Mireille Knoll.
Qui arme le bras des assassins? Pour rappeler également quelque chose, « la question ne sera pas posée ». On ne combat pas l’antisémitisme qui, 80 ans après la Shoah en Europe, est décidément inguérissable: on ne peut que s’en protéger, mais seulement sur un très petit territoire, prétendument « expansionniste ». Une armée, cela ne peut se créer sur un nuage ni au fond de l’océan, il faut donc un minimum de terre, mais l’armée de l’Etat juif ne peut protéger à des centaines ou des milliers de kilomètres ceux qui, comme Ilan Halimi, les enfants de Toulouse et d’autres en auraient eu tant besoin. Parfois tragiquement, il reste à savoir où habiter.
Comme y invite ce remarquable article de Thierry Amouyal, on doit aussi se souvenir des centaines de victimes non juives assassinées en France ces dernières années, au Bataclan, par le camion d’un 14 juillet à Nice, etc. A l’école, on apprend aux jeunes élèves le « sujet-verbe-complément », mais attention: quand le verbe est « assassiner », désigner le « sujet » est tabou. Qui a fait du vivre-ensemble un mourir-ensemble? La question ne sera pas posée.
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