Conférence par Zoom, le 1ᵉʳ décembre à 19h00 (heure de Paris), 20h00 (heure de Beyrouth et de Jérusalem).

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Les photos proviennent du site commons wikimedia.

L’orientalisme n’est pas un mouvement pictural à proprement parler ; c’est un sujet qui regroupe au XIXᵉ siècle des peintres du style romantique et du néo-classicisme mais aussi des écrivains.

L’élément déclencheur fut la campagne d’Égypte de Bonaparte en 1798/1801. Cette campagne va susciter un intérêt très vif pour la découverte du monde arabo-musulman. Les peintres vont donner leur vision d’un monde exotique, souvent fantasmé mais aussi celui d’u monde cruel et barbare : celui de l’esclavage et de la dhimmitude. Leurs œuvres susciteront un immense intérêt chez le public européen.

Mais il y a aussi l’envers du décor, plus politique. Pour Edward Saïd, l’orientalisme n’est que le fantasme des Occidentaux, la façon dont ils se représentent l’Orient. Et ils en ignorent tout. Il n’y a donc pas de vérité historique, surtout pas celle affichée par les Occidentaux : dans leur livre « le triomphe des impostures intellectuelles », Helen Pluckrose et James Lindsay citent ce passage du livre de Saïd « orientalismes » :

L’histoire est faite par des hommes et des femmes, mais elle peut également être défaite et réécrite, à coups de silences, d’oublis, de formes imposées et de déformations tolérées, de telle sorte que « notre » Est, notre Orient devienne vraiment « nôtre », que nous puissions vraiment le posséder et le diriger.

Selon les auteurs, c’est le départ du mouvement décolonial.

La zoom conférence suivante aura lieu le 14 décembre,
avec Paul Fenton, Professeur à la Sorbonne
et Bat Ye’or, Présidente du Comité d’Honneur de Dhimmi Watch :
« l’âge d’or andalou revisité »