
[10 février 2023]
Ils croient « défendre la démocratie » alors qu’ils défendent les privilèges d’une caste judiciaire ivre d’un pouvoir acquis par la ruse. La révolution judiciaire a déjà eu lieu il y a 30 ans sous l’impulsion du Juge Aharon Barak. Cependant elle n’a déployé tous ses effets que progressivement pour aboutir ces dernières années au « Gouvernement des Juges ».
Au moyen d’une stratégie jurisprudentielle continue, le véritable pouvoir dans l’État d’Israël n’est plus aux mains des élus de la Nation, ni du Gouvernement démocratique régulièrement formé sur la base des suffrages des citoyens, mais appartient à un corps deonzepersonnes non élues, la Cour Suprême, et pratiquement auto-désignées dans un sérail idéologique spécifique, la « gauche israélienne ».
La réforme mise en œuvre par le Ministre de la Justice tend seulement à modérer les effets dévastateurs pour la démocratie parlementaire de l’activisme judiciaire inauguré par le juge Barak.
Le scandale est dans l’irresponsabilité des élites judiciaires actuelles qui appellent à la révolte contre les Institutions démocratiques du pays, deux mois après une élection parfaitement régulière.
Beaucoup de juristes estiment qu’il manque en Israël des « freins et contrepoids » potentiels au pouvoir de la Knesset et du Gouvernement. La stratégie de Barak a consisté à conférer ce rôle de contre-pouvoir à la Cour Suprême. Cependant le « contrepoids » est devenu le tyran !
Au cours des dernières années se sont multipliés les signes évidents des dysfonctionnements de l’État démocratique dès qu’une majorité de « droite » se constitue à la Knesset. Toutes sortes d’éléments « de gauche » dans l’appareil de l’État réussissent à saboter la politique des élus de la Nation majoritairement « de droite » en tablant sur les sympathies politiques de la Cour Suprême.
Cette situation a été dénoncée depuis longtemps et le remède en est relativement simple : il faut que les juges de la Cour suprême restent à leur place, et cela est toute la substance de la réforme de M. Yariv Levine. Ceci est le plus urgent.
Écarter le danger d’un excès de pouvoir du Gouvernement pourra résulter de réformes structurelles plus radicales comme l’adoption du bicaméralisme, et/ou l’adoption d’un scrutin par circonscription qui affaiblira la force des partis politiques.
Il est navrant de constater que tant de citoyens honnêtes sont bernés par les manipulations grossières de privilégiés qui craignent surtout de perdre leur hégémonie.
Restera encore à étudier de plus près en quoi consiste cette « gauche » qui n’a de progressiste que le nom puisqu’elle n’est composée essentiellement que des possédants. La « droite » est surtout l’ensemble des citoyens attachés à l’identité juive de l’État, à son passé et a un avenir serein fondé sur un gouvernement stable, la sécurité personnelle et publique y compris territoriale en vertu du droit international authentique. Rien dans ces aspirations ne mériterait d’être qualifié d’« extrémiste » dans un monde d’équilibrés. Hélas nous n’en sommes pas là. LR♦

Léon Rozenbaum, Source Israel
Il a raison ce Monsieur ROZENBAUM.
Il est temps de réformer le système en Israël.
Plein et entier soutien à NETANYAHOU et à la coalition de droite.
J’aimeJ’aime