Ehoud Barak le faux messie d’Israël

Le Dr Mor Salai Altshuler est un chercheur dans le domaine de la kabbale, du hassidisme et du messianisme. Elle publie également des articles dans la presse israélienne, et participe à diverses émissions dans les médias. En 1994-1995, elle a été chargée de cours invitée au Centre Meyerhoff d’études juives de l’Université du Maryland, ainsi que chargée de cours invitée au Département de philosophie et de religion de l’Université américaine de Washington.
Elle est interviewée par Eléazar Shturm

[2 août 2023]

Verbatim :

En 2020, Ehoud Barak a organisé une réunion ZOOM, avec quelques-uns de ses camarades de l’unité d’élite Sayeret Matkal (commandos de l’état-major), dans laquelle il détaillait déjà, son projet de faire tomber le gouvernement israélien de droite. Il présentait alors un véritable programme d’une révolution, « bolchevique ». À l’époque, il n’y avait aucune loi restreignant le champ des compétences des juges de la Cour Suprême, ce qui démontre à l’évidence, que la loi sur la clause de raisonnabilité, votée récemment par le parlement israélien, n’est qu’un prétexte pour mettre en œuvre, le plan pensé par Ehoud Barak depuis des années :

– Cette révolution doit causer l’effondrement des infrastructures étatiques d’Israël.

– De ce cataclysme doit émerger une personnalité messianique, Ehoud Barak évidemment qui sauverait Israël de l’anéantissement.

Ces phantasmes placent Ehoud Barak dans la catégorie des faux prophètes, qui portera malheur sur le peuple d’Israël. Appeler Ehoud Barak « bolchevique » n’est pas exagéré, il a commencé son cursus politique dans le parti MAPAM (parti des ouvriers unifiés), qui faisait partie de l’internationale socialiste mondiale. Ce parti, à la mort de Staline, a qualifié ce dictateur sanguinaire de « soleil des peuples ». Depuis cette époque les convictions politiques d’Ehoud Barak, n’ont pas bougé d’un pouce. Aujourd’hui en Israël c’est justement la gauche et l’extrême gauche, celles qui viennent des kibboutzim (pluriel de kibboutz), qui mènent les émeutes. Cette frange de la population, « élite » ou intelligentsia, est un public tellement ancré dans ses convictions, imbu de lui-même et fermé, est le plus manipulable, car il suffit d’un leader démagogique, pour que cette caste adopte les délires d’un Ehoud Barak, à l’instar de l’intelligentsia russe, qui a suivi Lénine (d’ailleurs constituée de beaucoup de juifs), dans son entreprise d’instauration du régime communiste en Russie.

Il suffit de jeter le mot « démocratie », pour que ces gens y adhèrent sans réserves. Qui est contre la démocratie ?

Dans le fameux ZOOM de 2020, Ehoud Barak a conseillé à son auditoire de couvrir leurs revendications sous ce noble concept de « démocratie », car la démocratie c’est vendeur. Ehoud Barak est l’un des plus grands instigateurs des émeutes et manifestations actuelles en Israël. Dans ces manifestations, prétendument contre la destruction de la démocratie, se dissimulent des petits « commandos », bien formés, d’agitateurs qui se conforment aux déclarations d’Ehoud Barak et notamment celles exprimées dans le fameux ZOOM de 2020. Dans cette réunion Zoom, ont participé aussi Shikma Bresler (la meneuse des manifestations d’aujourd’hui), Gaï Poran (le meneur des pilotes insoumis) et d’autres agitateurs en première ligne aujourd’hui.

Donc, dès lors, les grandes lignes de la contestation étaient fixées.

En premier lieu, les petits groupes d’agitateurs, doivent provoquer la police afin de créer la violence.

« Que le sang coule dans les rues » dit Barak, toujours dans le ZOOM de 2020.

Pour Barak, il faut que la police tombe dans des pièges des provocateurs, afin de filmer les policiers, qui forcement, exerceront la violence légitime, puis diffuser ces vidéos sur la toile, sous un titre générique « violences policières ». Donc pour éviter de prêter flanc à cette stratégie, la police doit agir avec discernement et prudence, même si les provocateurs s’en prennent violemment à elle. Il vaut mieux rompre le contact, que de tomber dans le piège tendu, même au prix du saccage des commerces et du mobilier urbain. Tous ces provocateurs, pour pérenniser leur révolution, de même que les « bolcheviques », ont besoins de martyrs, et c’est cela le plus grand piège pour la police. Lorsque Ben Gvir (ministre de la sécurité nationale), pousse la police à réprimer les manifestations plus durement, il commet une terrible erreur. Il faut laisser les officiers et commandants opérationnels, décider et adapter le comportement de la police aux circonstances du terrain. Il ne faut, sous aucun prétexte, permettre à des « ehoud barak » d’amener la police à une répression dure, car dans ce cas, ils diffuseront sur Internet ses images « de Juifs faisant couler le sang juif »

La phase suivante du projet Barak est d’impliquer l’armée dans le combat politique, en créant une rébellion, que nous voyons déjà à l’œuvre dans les forces armées. Pour ce faire, Barak a choisi des unités d’élite : unité 8200 (intelligence et guerre électronique), commandos de l’état-major, pilotes de chasse. Ce sont des unités peu nombreuses par rapport aux effectifs de l’armée, mais d’une importance qualitative énorme.

Ce choix est machiavélique, car vu de l’extérieur, la rébellion de ces unités crée l’impression que l’armée s’effondre.

Dessin de Gérard Darmon

Il ne faut pas tomber dans le piège tendu par Ehoud Barak. Évidemment, l’armée ne s’effondre pas. Il est très difficile de connaître le nombre exact de membres de ces unités, réellement concernés par la rébellion. Certaines sources annoncent 300, d’autres 600, d’autres encore 1000. Le dernier chiffre connu est de 1200, qui ont signé le refus de se présenter aux entraînements, mais personne ne connaît le nombre de ceux qui ont mis leurs menaces réellement à exécution.

C’est exactement le but de Barak. Créer le chaos médiatique, à l’aide de fake news, amener la confusion générale et la panique dans la population israélienne.

Parallèlement aux deux phases précédentes du programme, d’Ehoud Barak met en œuvre la dégradation de l’économie d’Israël. Comme déclarait Moché Radmann, l’un des leader des manifestations :

« On commence par nuire à la situation économique. On voit déjà que certains sortent leur argent, et bientôt on verra des retraits d’investissements à la bourse. Cela va conduire à une inflation folle et à une augmentation du taux d’intérêt, ce qui rendra la vie très difficile aux Israéliens ».

D’ailleurs, certains acteurs du high-tech israélien ont déjà annoncé le transfert de leurs actifs hors des frontières du pays.

La phase suivante du projet de Barak, c’est la conquête idéologique de l’opinion publique internationale. Les meneurs essaient de mobiliser des organisations internationales, en général hostiles à Israël, en demandant leur appui « pour défendre la démocratie israélienne », jusqu’ici avec de piètres résultats. Toujours le même Moché Radmann a affirmé vouloir créer une crise du système juridique israélien, en manifestant devant la Cour Suprême, pour que celle-ci intime à toutes les juridictions de suspendre leur activité. Toutefois il est peu probable que cette aberration soit réalisable.

Il faut dire quelques mots concernant Yariv Levin, ministre de la justice, qui porte le projet de la réforme juridique. C’est un homme très direct, ne parlant jamais pour ne rien dire et qui fait ce qu’il dit. Bref, tout le contraire d’Ehoud Barak. Mais, en politique, dire ce que l’on va faire est une erreur. Une partie de ses intentions, du moins en politique, doit rester secrète.

Pour essayer de résoudre la crise actuelle, la première chose à faire est de « faire baisser la pression », puis analyser froidement et calmement la situation. Tomer Bar, le commandant en chef de l’aviation a commencé intelligemment, par s’adresser à ses officiers supérieurs et leur a demandé d’agir avec discernement, responsabilité et pragmatisme. Il a déjà réussi à calmer le jeu, dans les rangs de l’armée de l’air. C’est un bon début, mais c’est seulement un début.

Concernant encore Ehoud Barak qui se prend pour un nouveau Messie d’Israël. On verra bientôt que cet homme n’est en fait qu’un faux messie, lesquels dans l’histoire d’Israël étaient légion et ont fini dans les poubelles de l’Histoire. EG

Édouard Gris, MABATIM.INFO
Transcription et adaptation

11 commentaires

  1. C’est la C.I.A. d’Obama/Biden qui finance et téléguide cette tentative de putsch: Obama veut sa revanche contre Netanyahu qui a eu le culot de le contredire et de refuser la « Solution à Deux Etats » suicidaire.
    Obama a réussi, en 2014, son coût d’état en Ukraine contre le gouvernement ukrainien légitime et maintenant il veut répéter cela en Israël, pour faire tomber Netanyahu et mettre au pouvoir ses dociles caniches Lapid et Ehud Barak.
    Hussein Obama utilise les idiots utiles « progressistes » (gauchistes, anti-religion…) israéliens pour arriver à ses fins: la destruction de l’indépendance juive.

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  2. […] En 2020, Ehoud Barak a organisé une réunion ZOOM, avec quelques-uns de ses camarades de l’unité d’élite Sayeret Matkal (commandos de l’état-major), dans laquelle il détaillait déjà, son projet de faire tomber le gouvernement israélien de droite. Il présentait alors un véritable programme d’une révolution, « bolchevique ». À l’époque, il n’y avait aucune loi restreignant le champ des compétences des juges de la Cour Suprême, ce qui démontre à l’évidence, que la loi sur la clause de raisonnabilité, votée récemment par le parlement israélien, n’est qu’un prétexte pour mettre en œuvre, le plan pensé par Ehoud Barak depuis des années : […]

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